Bibliographie thématique

BENOÎT CHAUVIN

BIBLIOGRAPHIE THÉMATIQUE COMMENTÉE

(1969-2020)

Les pages suivantes ont pour but de fournir une bibliographie thématique accompagnée de ses seules informations de fond utiles. Comme dans la bibliographie chronologique à lire sur ce site, n’ont pas été retenus ici comptes rendus et recensions ordinaires, notes de périodiques et chroniques de quotidiens, sauf exceptions justifiées.

Le cas échéant, les numéros d’ordre sont suivis d’un astérisque signalant la publication de sources inédites, écrites ou illustrées, hormis photographies contemporaines. Les flèches → impliquent de "se reporter à". Les mots en caractères gras énoncent la trame logique de l’ordre suivi. Les éditions suivies d’une réédition postérieure remaniée sont affectées des chiffres 1 et 2 en exposants.

On trouvera dans la bibliographie chronologique de ce site une autre version avec indications des comptes rendus et des références de consultation des travaux malcommodes d’accès. Les normes suivies sont celles de la défunte Bibliographie annuelle de l’histoire de France.

Toutes les sections concernent des travaux relatifs à l’ordre de Cîteaux sauf la dixième. Elles sont distribuées selon la thématique suivante :

  1. Archivistique, sources, bibliographie
    - Archivistique
    - Sources
    - Bibliographie
  2. Histoire
    - Ordre
    - Comté et duché de Bourgogne
    - Abbayes et communautés
  3. Abbaye de Balerne
    - Sources
    - Histoire
    - Temporel - Economie
    - Archéologie - Art
  4. Economie, techniques
    - Boissons
    - Granges
    - Hydraulique
    - Métallurgie
    - Sel
    - Viti-viniculture
  5. Archéologie, fouilles
    - Ordre
    - Abbayes
  6. Architecture, histoire de l’art
    - Ordre
    - Abbayes
  7. Communautés féminines
    - Comté et duché de Bourgogne
    - Hors Bourgogne
  8. Personnes
    - Abbés
    - Historiens
  9. Travaux cisterciens divers
    - Conception - Edition
    - Notices
    - Comptes rendus
  10. Travaux non cisterciens
    - Arbois
    - Devecey
    - Pupillin
    - Généalogie
    - Divers

Un index des noms de lieux et de personnes est à consulter à la fin de ces pages.

La présente bibliographie a été arrêtée à Noël 2020.

L’auteur dispose de tirés à part pour quelques-uns de ses travaux ; lui en faire la demande.

Sous la rubrique Livres de ce site, liste des ouvrages de l’auteur encore disponibles à la vente avec table des matières détaillée de chacun.

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I. ARCHIVISTIQUE, SOURCES, BIBLIOGRAPHIE

 

Archivistique

  1. *. "Le manuscrit 103 de la S.H.A.L. et le chartrier d’Auberive",
    Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, 2e trim. 2020, t. XXX, no 419, p. 27-37.

Quand et pourquoi entrèrent dans le fonds de la Société une soixantaine de documents originaux (1188-1448) tirés du chartrier de l’abbaye à la suite de la vente des biens déclarés nationaux. Ce dossier est aujourd’hui déposé aux Arch. dép. Haute-Marne sous cote 125 J.

  1. *. "Documents pontificaux du chartrier d’Auberive. Présentation et regeste (1138-1405)",
    Francia, Forschungen zur westeuropäischen Geschichte, 2020, t. XLVII, p. 373-400.

Présentation d’ensemble puis regeste (analyse et références) des 67 documents pontificaux médiévaux conservés en originaux ou en copies dans le chartrier de l’abbaye constituant la sous-série 1 H des Arch. dép. Haute-Marne.

  1. *. Recueil des chartes et documents de l’abbaye cistercienne d’Auberive au XIIe s. (1125-1200), Devecey, 2020, 613 p., ill.

Présentation du chartrier, sources écrites, informations diplomatiques et bibibliographies précèdent l’édition proprement dite de 252 chartes ou documents variés à partir desquels l’histoire de cette abbaye au XIIe siècle pourra être réécrite. Double index des lieux/personnes, des mots/matières.

  1. "Abbaye de Balerne, sources, travaux, bibliographie (1938-2017), bilans et perspectives",
    Travaux de la Société d’émulation du Jura, 2017, p. 187-223.

Le point complet des travaux conduits depuis 70 ans sur cette abbaye. Ce qui a été réalisé, ce qui reste à faire… En somme, pour un passage de relais…

  1. "Répertoire du fonds Benoît Chauvin",
    Travaux de la Société d’émulation du Jura, 2017, p. 224-226.

Répertoire de ce fonds privé (2 ml) destiné à être remis aux Archives départementales du Jura. Abbaye de Balerne, 19 cartons. Sel de Lons, Grozon et autres lieux, 5 cartons.

  1. *. "Les archives cisterciennes antérieures à 1350 des comté et duché de Bourgogne et leurs apports à l’histoire de la métallurgie",
    Moines et métallurgie dans la France médiévale, Paris, 1991, p. 143-177, ill.

Commentaire, → section IV.

  1. "Deux documents pontificaux inconnus pour l’abbaye franc-comtoise de La Charité",
    Inquirens subtilia diversia, Dietrich Lohrmann zum 65. Geburtstag, Aachen, 2002, p. 75-78.

Traces archivistiques de deux bulles disparues non répertoriées par la récente Gallia Pontificia, l’une d’Eugène III (1148), l’autre d’Alexandre III (1172).

  1. "In memoriam Frère Marcel Lebeau (1913-1987), pour une histoire de l’abbaye de Cîteaux…",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1988, t. XXXIX, p. 162-166.

Commentaire, → section VIII.

  1. "L’abbaye de Colonges, bibliographie commentée et présentation des archives",
    Terroir, revue de la Société historique et touristique de Fontaine-Française, 2e sem. 1979, no 80, p. 1-20, ill.

Commentaire ci-dessous.

  1. "Abbaye de Fontmorigny, présentation des archives et bibliographie commentée",
    Cahiers d’histoire et d’archéologie du Berry, déc. 1995, no 124, p. 2-56, ill.

Commentaire ci-dessous.

  1. "Hildegarde de Bingen et les cisterciens. Note sur les Epistolae LXX et LXXR",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1995, t. XLVI, p. 159-165.

L’Epistola LXX n’est pas à dater de 1157 comme le propose sa récente édition critique, mais d’entre l’été 1159 et janvier 1162, période où sont attestés en charge dans leurs abbayes respectives les cinq abbés cisterciens comtois expéditeurs. Gui de Cherlieu ou/et Burchard de Balerne/Bellevaux pourrai(en)t en avoir été le(s) rédacteur(s).

  1. "Léoncel, présentation des archives et bibliographie commentée",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 197, t. II, vol. 4, Pupillin, 1984, p. 769-794.

Commentaire ci-dessous.

  1. "Le sel et les salines de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives des ordres cistercien et cartusien",
    Lons, ville d’eaux, Lons-le-Saunier, 1988, p. 25-33, ill.

Commentaire, → section IV.

  1. *. Le Puits salé et sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age (vers 1150-vers 1320) à travers les archives cisterciennes, Devecey, 2020, 192 p., ill.

Commentaire, → section IV.

  1. "Présentation prospective des archives",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, Pupillin, 1992, art. no 9, p. 165-187.

Bilan critique d’une cinquantaine de références tirées des Arch. dép. Aude, de fonds divers et des éditions de sources.

  1. "Présentation prospective des archives",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 2, Architecture, Pupillin, 1992, art. no 18, p. 369-379.

Bilan critique d’une vingtaine de références tirées principalement des archives du Ministère de la culture, du Service départemental de l’architecture de l’Aude et de fonds privés.

  1. "Pour une histoire de l’abbaye au Moyen-Age : le manuscrit 70 de la collection Doat à la Bibliothèque nationale (1149-1428)",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, Pupillin, 1992, art. no 2, p. 22-48, ill.

Présentation commentée de ce manuscrit, source disponible la plus riche sur l’histoire médiévale de Villelongue. Regeste d’une centaine de documents concernant surtout la fondation (→ no 120) puis le transfert (→ no 125) de l’abbaye au XIIe et ses relations avec la monarchie française aux XIIIe-XIVe s.

 

Sources

  1. *. "Glanes d’archives (1153-1762) autour des bâtiments médiévaux disparus d’Auberive et de Longuay",
    Les Cahiers haut-marnais, 3e-4e trim. 2014, nos 274-275, p. 171-228, ill. Commentaire, → section VI.

Commentaire, → section VI.

  1. *."Le cartulaire de l’abbaye cistercienne de Balerne (Stein, no 330)",
    Revue Mabillon, 2015, t. XXVI (LXXXVII), p. 287-297.

Ce que l’on sait sur l’original perdu et son unique copie disponible, la structure composite et l’organisation empirique de ce manuscrit tardif très incomplet, transcrit sans doute à la sauve-qui-peut peu après l’incendie-pillage du monastère en 1359, de ce fait totalement différent des cartulaires cisterciens habituels des comté et duché de Bourgogne rédigés aux XII-XIIIe, livrant néanmoins l’essentiel des deux premiers siècles et demi de l’histoire de l’abbaye.

  1. *. "Le diplôme de Frédéric Barberousse en faveur de l’abbaye de Balerne",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1978, t. XXIX, p. 314-323, ill.

Essai sur les tribulations de ce document, encore attesté dans le chartrier de Balerne peu avant la Révolution, et acheté à Drouot par la Bibliothèque nationale (nouv. acq. lat. 2484) en 1934. Description, photo et édition critique de ce diplôme accordé lors d’un passage à Arbois en novembre 1157 de l’empereur Frédéric, devenu comte de Bourgogne par son mariage avec Béatrice un an et demi plus tôt.

  1. *. "La note ‘Ex archivio Balernensi’ des papiers de P.-F. Chifflet (Bibl. nat., Baluze, ms. 142)",
    Mélanges… Anselme Dimier, art. no 177, t. II, vol. 4, Pupillin, 1984, p. 505-519.

Edition chronologique de 63 mentions (1136-1484), tirées des archives de Balerne vers le milieu du XVIIe s. Un dixième seulement livre des renseignements nouveaux, notamment une charte inconnue de Pierre le Vénérable (→ no 33) et une ébauche de liste des œuvres de l’abbé Burchard (→ no 74).

  1. "La bière de Noël, une pratique attestée dès le XIIIe siècle",
    Bière Magazine, janv.-mars 2018, no 98, p. 86-87.

Découverte dans les comptes (1269-1270) de l’abbaye de Beaulieu (Hampshire) d’une mention prouvant l’existence de bière de Noël dès cette époque.

  1. *. "Saint Bernard et le diocèse de Besançon. Regeste commenté des sources écrites",
    Benedictina, 2015, t. LXII, p. 341-369.

Une quarantaine de textes tirés des Vitae Prima ou Secunda, de ses Epistolae, de mentions ou d’actes isolés ayant trait directement ou indirectement au diocèse de Besançon, en pratique à la Franche-Comté actuelle, parmi lesquels quatre inédits. Bilan de la présence et des interventions du saint, regeste commenté des écrits le mentionnant, le point sur les datations proposées et sur ceux qui en sont dépourvus.

  1. *. "In memoriam Charles Higounet. Quelques additions et corrections au Recueil des actes de l’abbaye cistercienne de Bonnefont-en-Comminges tirées des archives de l’abbaye de Villelongue (Aude) (1149-1168)",
    Annales du Midi, 1er trim. 1991, no 193, t. CIII, p. 77-94.

Le manuscrit 70 de la collection Doat à la Bibliothèque nationale constitue la principale source de l’histoire médiévale de Villelongue, abbaye-fille de Bonnefont. Faute de l’avoir exploré, les auteurs de ce Recueil ont laissé échapper une vingtaine de documents citant Bonnefont entre les années 1149 et 1168, ici publiés avec renvois intégrés à la numérotation du Recueil. Tous ont trait au rôle joué par le monastère commingeois dans la fondation (→ no 120) de Compagnes en 1149, puis dans son transfert (→ no 125) à Villelongue peu après. Quelques-unes des dates ici proposées ont été retouchées dans les deux articles précités.

  1. *. "Documents bourguignons [Bourgogne] (vers 1150-1312) pour servir à l’histoire de la sidérurgie cistercienne au Moyen-Age",
    Annales de Bourgogne, 1988, t. LX, p. 20-63.

Commentaire, → section IV.

  1. *. "Le pseudo petit cartulaire de l’abbaye de Buillon",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 179, t. II, vol. 4, Pupillin, 1984, p. 547-590, ill.

Edition critique commentée du texte livré par deux copies d’une pancarte non officielle, établie vers 1170-80 peut-être à partir de documents plus anciens concernant la région de Sainte-Anne, les communautés de Migette, Balerne et Buillon. Riches enseignements encore inexploités sur les origines de Buillon. En tout, 26 actes inconnus et inédits pour la plupart. Carte. Index.

  1. *. "Une pancarte de Thierry, archevêque de Besançon, pour l’abbaye de Buillon",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 178, t. II, vol. 4, Pupillin, 1984, p. 521-546, ill.

Edition critique commentée de la seule grande pancarte épiscopale subsistant en original dans le fonds de ce monastère. Bien que très largement effacé, ce texte a pu être reconstitué presque intégralement. Document à dater de 1189. Comporte une vingtaine de rubriques concernant toutes des biens proches de Buillon. Carte. Index.

  1. *. "Un étonnant plan du clos de Vougeot",
    Tastevin en main, 1er sem. 2011, no 132, p. 42-44, ill.

En 1920 fut tirée reproduction d’un plan du célèbre clos « dressé par les moines de Cîteaux au XVIe s. », datable en réalité du XVIIIe et, ainsi, d’un réel intérêt puisqu’il livre le parcellaire antérieur à la crise phylloxérique. Ou le miroir vraisemblable d’une trame remontant à la constitution de ce domaine par les cisterciens, sinon plus ancienne comme permettent de le supposer deux structures foncières quadrangulaires à chacun des deux angles nord-ouest (cellier-château actuel) et sud-est (→ no 192).

  1. *. "A travers les sources illustrées de quatre abbayes cisterciennes féminines de la Flandre française",
    Cîteaux et les femmes. [Actes du] colloque, Royaumont, [12-13 novembre 1998], Paris, 2001, p. 99-120, ill.

Une centaine de documents illustrés des XVe-XIXe s. ont pu être répertoriés et rassemblés sur les quatre abbayes de Beaupré-sur-la-Lys, Flines, Marquette et Les Prés à Douai. Une telle richesse est hors du commun, comme permet de s’en rendre compte la douzaine de documents disparates répertoriés dans les catalogues donnés en annexes. Au-delà d’une typologie originale, parfois surprenante, quels apports peut-on en tirer pour tenter de redécouvrir les bâtiments disparus ?

  1. *. "Une bulle d’Alexandre III en faveur de l’abbaye de Fontenay (1169)",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 181, t. II, vol. 4, Pupillin, 1984, p. 607-614, ill.

Les vicissitudes, du XVIIIe s. à nos jours, de ce document original, aujourd’hui entre les mains de la famille propriétaire de l’abbaye et exposé sur place. Edition critique commentée. Carte du temporel.

  1. *. "Documents franc-comtois [Franche-Comté] (1184-1349) pour servir à l’histoire de la sidérurgie cistercienne au Moyen-Age",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 147, t. II, vol. 3, Pupillin, 1984, p. 63-71, ill.

Commentaire, → section IV.

  1. *. "Une mention des feux de la Saint-Jean en Franche-Comté au début du XIIIe siècle",
    Barbizier, Bulletin de liaison de Folklore comtois, 1986, no 13, p. 403-407.

Mention, inhabituellement précoce, des feux de la Saint-Jean cités dans deux textes originaux de 1208 et 1214 du fonds d’Acey (Arch. dép. Jura, 15 H 315) en raison du conflit qui opposa l’abbaye à la communauté voisine d’Ougney au sujet du ramassage du bois mort dans la forêt de Vaudenay.

  1. *. "Notes et documents pour servir à l’histoire du sel de Grozon au Moyen-Age : les archives cisterciennes (1147-1374)",
    Mélanges… Anselme Dimier, art. no 180, t. II, vol. 4, Pupillin, 1984, p. 591-606.

Commentaire, → section IV.

  1. *. "Glanes d’archives (1153-1762) autour des bâtiments médiévaux disparus d’Auberive et de Longuay",
    Les Cahiers haut-marnais, 3e-4e trim. 2014, nos 274-275, p. 171-228, ill.

Commentaire, → section VI.

  1. *. "Notes et documents pour servir à l’histoire du sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives de l’abbaye d’Auberive (1225-1294)",
    Les Cahiers haut-marnais, 3e trim. 1990, no 182, p. 1-21.

Commentaire, → section IV.

  1. *. "Notes et documents pour servir à l’histoire du sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives de l’abbaye de Balerne (1170-1267)",
    Travaux… de la Société d’émulation du Jura, 1975-1976, p. 33-126, ill.

Commentaire,→ section IV.

  1. *. "Notes et documents pour servir à l’histoire du sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives de l’abbaye de Clairvaux (1173-1234)",
    Histoire de Clairvaux. Actes du colloque, Bar-sur-Aube et Clairvaux, 22-23 juin 1990, Bar-surAube, 1991, p. 303-320.

Commentaire, → section IV.

  1. *. "[Notes et] documents pour servir à l’histoire du sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives de l’abbaye du Miroir (vers 1170-vers 1300)",
    Papauté, monachisme et théories politiques. Mélanges Marcel Pacaut, t. II, Lyon, [1994], p. 653-667.

Commentaire, → section IV.

  1. *. "Notes et documents pour servir à l’histoire du sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives de l’abbaye de Theuley (1173-1294)",
    Terroir, revue de la Société historique et touristique de Fontaine-Française, 1er sem. 1991, no 102, p. 11-19, ill.

Commentaire, → section IV.

  1. *. "Une recette de cidre normand [Normandie] dans un cartulaire cistercien de Franche-Comté au début du XIVe siècle",
    Annales de Normandie, janv.-juin 2016, t. LXVI, p. 105-112, ill.
    Ou peut-être la plus ancienne recette de cidre connue à ce jour.
  1. *. "Une bulle d’Innocent IV en faveur des cisterciennes franc-comtoises d’Ounans",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1974, t. XXV, p. 164-170.

Edition critique commentée de l’original de cette bulle datable de 1245, retrouvée dans une collection privée. Parce qu’il confirme la dotation initiale du monastère, ce document fut, à tort, considéré au XVIIIe s. comme l’acte de fondation de l’abbaye.

  1. *. Vauxbons, abbaye cistercienne au diocèse de Langres (…1175-1394…) : étude historique et édition du chartrier, Devecey, 2005, 160 p., ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "En guise de suite…, l’abbaye de Vauxbons (dès 1150/55 ?-1347)",
    Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, 3e trim. 2015, no 400, t. XXVIII, p. 221-242.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "Pour une histoire de l’abbaye au Moyen-Age : le manuscrit 70 de la collection Doat à la Bibliothèque nationale (1149-1428)",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, Pupillin, 1992, art. no 2, p. 22-48, ill.

Commentaire ci-dessus.

  1. *. "Deux actes originaux (1149 et 1150) pour Compagnes",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, Pupillin, 1992, art. no 4, p. 55-62, ill.

Reproductions et édition critique commentée de ces deux originaux appartenant à une collection particulière ; acte de Roger, vicomte de Béziers.

 

Bibliographie

  1. A Guide to cistercian scholarship,
    Kalamazoo, Institute of cistercian studies, 1985, 185 p.

Une première modeste édition de ce guide des chercheurs sur l’ordre de Cîteaux avait été publiée en 1974. Cette fois, les Européens n’ont pas été négligés et le nombre des notices, environ 250, multiplié par deux. Chacune donne l’adresse et les publications des auteurs. Travail dépassé par la sortie d’une édition postérieure sur disque compact.

  1. - "Zisterzienserforschung in Frankreich seit 1990", Cistercienser Chronik, 2017, t. CXXIV, p. 495-533.
    - "La recherche cistercienne en France (1991-2015)",
    Revue d’histoire de l’Église de France, janv.-juin 2018, t. CIV, no 252, p. 117-140.

Des quelque 5000 références bibliographiques cisterciennes françaises publiées durant ce quart de siècle, a été sélectionné un "ratio raisonnable" de 5% composé des plus importantes et des plus significatives pour esquisser une synthèse en cinq parties : la culture cistercienne, les hommes et leurs écrits, les abbayes et leurs sources, les abbayes et leur histoire, les abbayes et leur bâti. A travers un essor spectaculaire de la recherche, les progrès réalisés, les domaines encore négligés, les pistes à ouvrir. 256 références brièvement commentées peuvent servir de point de départ pour aller plus avant sur tel ou tel point précis dans l’univers de Cîteaux. Le même numéro de la Cistercienser Chronik propose des approches de même type pour les principaux pays européens.

  1. "Bibliographie archéologique cistercienne française",
    Actes du Congrès Anselme Dimier, Abbaye de Noirlac. Fouilles cisterciennes européennes, bilans nationaux, t. I, France, Pupillin, 2000, p. 217-414.

Commentaire, → section V.

  1. "Notes bibliographiques sur la sidérurgie cistercienne française au Moyen-Age",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1976, t. XXVII, p. 279-285.

Commentaire, → section IV.

  • "Abbaye de Bellevaux, bibliographie commentée (XVIIe-XXe s.)",9e centenaire, Fondation et rayonnement d’une abbaye cistercienne, Actes du colloque Bellevaux 16-17 mai 2019, sous presse.
  1. "Un siècle de travaux cisterciens universitaires bourguignons, comtois et romands : catalogue, bilans et perspectives",
    Mémoires de la Société pour l’histoire du droit et des institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands, 2009, t. LXVI, p. 207-251, ill.

Un catalogue de 164 travaux universitaires cisterciens munis de leurs cotes de consultation dans les dépôts publics permet la mise au point d’une vision d’ensemble dans l’espace et dans le temps puis des sujets abordés. A noter les places prépondérantes tenues par l’Université de Dijon, duché de Bourgogne oblige, et les années 1994-2000 à cause du neuvième centenaire de la fondation de Cîteaux ; et, pour les monographies, le grand déséquilibre, matérialisé par des graphiques, entre études sur les monastères masculins (environ 140) et féminins (une dizaine). Bilan de fond juxtaposant sinon opposant sujets déjà approfondis (hydraulique), bien étudiés (granges), parfois abordés (forêts), toujours négligés (mentalités, personnalités) ou à jamais ? ignorés (synthèses, évolution, influences).

  1. "Le 900e anniversaire de la fondation de l’abbaye de Cîteaux (1098-1998). Commémorations et publications",
    Revue Mabillon, 2000, t. XI (LXXII), p. 287-298.

Près d’une centaine de publications de toute nature passées en revue sous sept rubriques : instruments de recherches, sources, études générales, histoire, abbaye de Cîteaux, études régionales, monographies.

  1. "L’abbaye de Colonges, bibliographie commentée et présentation des archives",
    Terroir, revue de la Société historique et touristique de Fontaine-Française, 2e sem. 1979, no 80, p. 1-20, ill.

Bibliographie commentée de tout ce qui a été écrit, inédit ou publié, sur cette abbaye féminine méconnue. Bilan archivistique tiré des cinq inventaires conservés, des Arch. dép. Haute-Saône, de plusieurs petits fonds épars et de pièces isolées. Carte. Travail de prospection à partir duquel pourrait être proposée une restitution critique du chartrier.

  1. "Bio- et bibliographie de Louis Dimier (1865-1943)",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 3, t. I, vol. 1, Pupillin, 1987, p. 31-44.

Commentaire, → section VIII.

  1. "Biobibliographie de Joseph Dimier (1898-1975), en religion Père Anselme",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 1, t. I, vol. 1, Pupillin, 1987, p. 11-17.

Commentaire, → section VIII.

  1. "Bibliographie du Père Anselme Dimier",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 37, t. I, vol. 1, Pupillin, 1987, p. 307-342.

Commentaire, → section VIII.

  1. "Abbaye de Fontmorigny, présentation des archives et bibliographie commentée",
    Cahiers d’histoire et d’archéologie du Berry, déc. 1995, no 124, p. 2-56, ill.

Répertoire critique des archives de l’abbaye : un inventaire, deux cartulaires, un regeste publié des actes antérieurs à 1300, un petit fonds constituant la sous-série 6 H des Arch. dép. Cher, des glanes dans toutes les autres séries notamment E et Q de ce même dépôt, puis dans d’autres y compris privés, pontificaux et cisterciens. La bibliographie propose les notices générales avant les études particulières. Sur les bâtiments, les analyses de la documentation écrite médiévale, moderne et contemporaine précèdent celles de la documentation illustrée classée chronologiquement. Au total, 300 références commentées pour découvrir l’histoire et le bâti disparu ou conservé.

  1. Bibliographie cistercienne franc-comtoise,
    Rochefort, Abbaye Saint-Remy, 1973, 144 p., ill. (Documentation cistercienne, 9*).

Quelque 500 références bibliographiques sur l’ordre de Cîteaux en Franche-Comté, classées par sujets régionaux puis par abbayes : répertoires d’archives, ouvrages de base, études de fond, simples notices ou articles de vulgarisation, d’ordre général ou monographique ; index des auteurs. Vingt comptes rendus de livres anciens et des diplômes ou maîtrises universitaires soutenus à l’époque. Instrument de travail utile pour tout ce qui précède 1973. Une nouvelle édition complétée serait bien nécessaire en raison des avancées notables de la recherche depuis cette année-là désormais lointaine.

  1. "Léoncel, présentation des archives et bibliographie commentée",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 197, t. II, vol. 4, Pupillin, 1984, p. 769-794.

A travers 175 références, analyse commentée des archives et de la bibliographie disponibles sur l’abbaye, l’église et la commune de Léoncel en Dauphiné, destinée à susciter de nouveaux travaux.

  1. "Bibliographie rétrospective commentée",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, Pupillin, 1992, art. no 1, p. 13-21.

Etat de la bibliographie sur l’histoire de cette abbaye languedocienne : monographies, notices générales, travaux d’ensemble et études particulières, classés chronologiquement se partagent une quarantaine de références.

  1. "Bibliographie rétrospective commentée",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 2, Architecture, Pupillin, 1992, vol. 2, art. no 10, p. 201-208, ill.

Etat de la bibliographie sur les bâtiments de Villelongue : notices générales, travaux d’ensemble et études particulières, classés chronologiquement se partagent une vingtaine de références.

 

II. HISTOIRE

 

Ordre

  1. *. Mélanges à la mémoire du Père Anselme Dimier, présentés par Benoît Chauvin, t. II, Histoire cistercienne, articles nos 145 à 197, vol. 3, Ordre, Moines, vol. 4, Abbayes, Pupillin, 1984, 802 p., ill.

Ou 53 études, articles ou notes de 45 auteurs différents traitant d’histoire cistercienne en France et en Europe. Table des matières détaillée à lire sur ce site sous la rubrique Livres.

  1. "La vie quotidienne des cisterciens au XIIe s. vue à travers les exempla du Grand Exorde de Cîteaux",
    La grande aventure des cisterciens. Actes du colloque de Belleperche, 22-23 août 1998, Montauban, 1999, p. 89-96, ill.

Comment la récente traduction du Grand Exorde facilite la redécouverte d’un quotidien parfois étonnant dans les monastères du premier siècle cistercien.

  • *. "Sur les chemins du chapitre général à travers la Bourgogne (milieu XIIe s.-milieu XIVe s.),
    I. De abbatum hospitalitate. De l’accueil des abbés",
    Analecta Cisterciensia, 2020, t. LXX,

A travers la recherche des chemins bourguignons menant à ou revenant de Cîteaux par les abbés capitulants, c’est toute l’évolution du devoir d’hospitalité au sein de l’ordre qui est apparue sous un éclairage jusque-là méconnu. Du respect rigoureux d’un principe, les cisterciens sont passés insensiblement à une application édulcorée débouchant elle-même inéluctablement sur un large renoncement. En guère plus d’un siècle, d’un devoir collectif charitable et dispendieux, ils ont fait un droit particulier intéressé et profitable : dès les années 1240, en témoigne de façon limpide la multiplication des hébergements privés, objet de l’article suivant.

  • *. "Sur les chemins du chapitre général à travers la Bourgogne (milieu XIIe s.-milieu XIVe s.),
    II. De stabulis camerisque propriis. Des hébergements privés",

Analecta Cisterciensia, A partir d’une investigation portant sur douze décennies (1228-1350), fondée sur dix fonds différents et deux douzaines de documents, on découvre que de tels hébergements privés relevaient d’un usage nettement plus répandu que supposé jusqu’alors, avec une inévitable concentration au fur et à mesure que les abbés se rapprochaient des quatre premières filles, puis de Dijon. Ceux-ci voyageaient souvent ensemble en fonction de leurs liens de filiation avec, pour conséquence, le renforcement irréversible de particularismes en passe de devenir nationaux. Cette étude constitue surtout un révélateur impitoyable de l’évolution des mentalités au sein de l’ordre : au devoir d’hospitalité partagée gratuite prévu par la règle bénédictine, a souvent succédé, en Bourgogne du moins, une pratique individualisée payanteappelée à perdurer pendant des siècles.

 

Comté et duché de Bourgogne

  1. "La possession d’églises par les abbayes cisterciennes du duché de Bourgogne au Moyen-Age : catalogue critique de documents et directions de recherche",
    L’encadrement religieux des fidèles au Moyen-Age et jusqu’au Concile de Trente. Actes du 109e Congrès national des Sociétés savantes, Dijon, 1984, Section d’histoire médiévale et de philologie, t. I, Paris, 1985, p. 559-595, ill.

Une quarantaine de documents datés entre 1098 et 1311 relatifs à l’un ou l’autre des onze monastères du duché de Bourgogne sont ici donnés en regeste et commentés. Conclusions statistiques, notamment sur les modalités d’acquisition des églises. L’interdiction prononcée par l’Exordium Parvum fut en fait assez vite tournée. L’intérêt du dossier est de montrer avec une bonne précision les étapes successives de cette évolution. Cartes.

  1. "Ordre de Cîteaux et Bourgogne",
    Autour de l’idée bourguignonne, de la province à la région et de la France à l’Europe. Actes du colloque, Dijon, 2-3 décembre 1989, Dijon, 1991, p. 85-89.

En quoi l’ordre cistercien a-t-il contribué au rayonnement de la Bourgogne en Europe ? Par le système des filiations, les messages bourguignons ont été portés d’abbayes-mères en maisons-filles aux quatre coins du continent, à travers notamment la diffusion de la viticulture, du plan bernardin et de partis architecturaux régionaux bien particuliers. Par l’institution du chapitre général qui réunissait chaque automne à Cîteaux un grand nombre d’abbés, la modeste clairière située au pied de la Côte fut des années durant l’un des principaux points de rencontre, de décisions et d’échanges de toute l’Europe.

  1. "Papauté et abbayes cisterciennes du duché de Bourgogne au XIIe siècle",
    L’Eglise de France et la papauté (Xe-XIIIe s.). Actes du XXVIe colloque historique franco-allemand organisé en coopération avec l’Ecole nationale des chartes par l’Institut historique allemand de Paris, Paris, 17-19 octobre 1990, Bonn, 1993, p. 326-362. (Etudes et documents pour servir à une Gallia Pontificia, 1).

Dans le cadre d’une Bourgogne ducale étroite, en gros les actuels départements de Saône-et-Loire et de Côte-d’Or en débordant sur le pays de Langres, cette étude se fonde sur une centaine de documents pontificaux largo sensu provenant d’une douzaine d’abbayes et sur les déplacements des papes. A partir de cette base, qui double celle connue de Jaffé-Löwenfeld, les informations recueillies sont multiples : méthodes et circonstances d’obtention de ces documents, rôle des légats, listes abbatiales, connaissance des temporels... La répartition chronologique des actes montre quatre temps forts : les débuts difficiles du Nouveau Monastère (1098-1100) et le tournant des années 1130 relèvent plus de l’histoire de Cîteaux et donc de l’ordre en général que de ses maisons ; la documentation du milieu du XIIe s. prouve leur expansion et celle des années 1180 montre leur ouverture au monde. En annexes, regeste des actes classés par abbaye, calendrier des voyages pontificaux, index chronologique, tableaux sur les émetteurs et le contenu des actes.

  1. *. "L’intégration des femmes à l’ordre de Cîteaux au XIIe siècle, entre hauts de Meuse et rives du Léman",
    Cîteaux et les femmes. [Actes du] colloque de Royaumont, [12-13 novembre 1998], Paris, 2001, p. 192-211, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. "Les conséquences diplomatiques des voyages pontificaux à travers les comté et duché de Bourgogne (milieu XIe-milieu XIIe s.)",
    Aspects diplomatiques des voyages pontificaux, Paris, 2009, p. 31-68. (Etudes et documents pour une Gallia Pontificia, 6).

La situation géographique et l’originalité historique des deux Bourgogne sont particulièrement favorables à une étude des voyages pontificaux. Douze papes ont traversé ces régions ou y ont séjourné plusieurs mois durant. Les documents répertoriés permettent d’affiner leurs itinéraires. Ils confirment le rôle grandissant tenu par Rome dans le concert européen hors de la péninsule italienne. Leurs déplacements vont même jusqu’à donner l’impression que les souverains pontifes se rendent dans les lieux où se tiennent les événements majeurs de leur temps : l’apogée encore incontesté de Cluny, la jeunesse déjà fougueuse de Cîteaux et la récurrence des schismes opposant France et Empire, à l’image d’une Bourgogne bicéphale de part et d’autre de la Saône.

  1. *. "De quelques femmes dans plusieurs monastères précisterciens et cisterciens… masculins des duché et comté de Bourgogne (fin XIe-milieu XIIIe s.)",
    Mémoires de la Société pour l’histoire du droit et des institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands, 2014, t. LXXI, p. 111-146.

Commentaire, → section VII.

 

Abbayes et communautés

  1. "Trois sites cisterciens exemplaires",
    Le patrimoine religieux en question à l’aube du XXIe siècle. Actes des Journées d’études de Saint-Christophe-en-Brionnais, 20-21 novembre 2010, Saint-Christophe-en-Brionnais, 2011, p. 51-63, ill.

Trois abbayes cisterciennes illustrent la possible reconversion d’un patrimoine religieux en déshérence de foi. Auberive (confins Bourgogne/Champagne) est sortie de trente ans de sommeil grâce à un mécène éclairé qui, sans subsides étatiques, en a fait un pôle culturel diversifié. Grâce inversement à une exceptionnelle prise de conscience des collectivités locales, Aulps (Savoie) est désormais un domaine restauré servant d’outil pédagogique. Ensevelis sous une zone industrielle polluante en cours d’abandon, les vestiges localisés puis fouillés de Marquette (Flandre) ont permis à une municipalité avertie de redonner à la ville, et hors des pesants méandres administratifs ordinaires, une nouvelle image de marque avec mise en place d’un jardin et d’un musée archéologiques.

  • . "A propos des débuts de l’abbaye : neuf finages méconnus à l’entour d’Auberive (1135-1183)",
    Les Cahiers haut-marnais, numéro spécial Auberive, sous presse.

Un point novateur sur trois finages correspondant au site actuel du village et du monastère, trois sur le cours supérieur de l’Aube, et trois sur le rebord oriental de la Montagne. Comment les cisterciens, après une implantation méthodique (…1138), ont peu à peu élargi une installation (…1160/ 64) bientôt devenue une expansion contestée (…1180/84). Regeste de 25 (1138-1183) et XXIII (1185-1839) documents suivi d’un répertoire archivistique pour chacun des neuf finages.

  • . "Le Val-Serveux et l’abbaye d’Auberive (fin XIe-milieu XIVe s.)",
    Les Cahiers haut-marnais, numéro spécial Auberive, sous presse.

Ce que l’on sait sur cet ermitage absorbé par Auberive qui en fit l’une de ses principales granges Regeste de 31 documents connus (1125/26-1346) qui en éclairent trop modestement l’histoire

  1. "Histoire d’Aulps", dans DELERCE (A.), Une abbaye de montagne, Sainte-Marie d’Aulps, son histoire et son domaine par ses archives, Thonon-les-Bains, 2011, p. I-V. (Documents d’histoire savoyarde, 4).

Préface à cette thèse qui renouvelle la connaissance de l’histoire de l’abbaye par l’étude imprimée et l’édition de son chartrier sous forme de CD-rom, depuis ses origines au crépuscule du XIe s. jusqu’à l’aube du XIVe.

Balerne, → section III.

  1. *. "Car au vraye dire, je vous ayme mieulx que moy. Deux affaires de cœur à l’abbaye de Battant (…1491-1493…)",
    Mémoires de la Société d’émulation du Doubs, 2012, t. LIV, p. 119-136, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "Morimond et la conversio des femmes au XIIe siècle : Belfays, Chézoy, Beaucharmoy. [III.] Beaucharmoy, communauté féminine inconnue dans le sillage de Morimond",
    Morimond et son empire. [Actes des] Journées d’art et d’histoire, [Chaumont, 4 avril] 1992,
    Les Cahiers haut-marnais, 1994, nos 196-199, p. 115-123.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "Morimond et la conversio des femmes au XIIe siècle : Belfays, Chézoy, Beaucharmoy. [I.] Belfays, abbaye cistercienne féminine dans l’orbite de Morimond (vers 1130?-1393)",
    Morimond et son empire. [Actes des] Journées d’art et d’histoire, [Chaumont, 4 avril] 1992,
    Les Cahiers haut-marnais, 1994, nos 196-199, p. 55-106, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "L’abbaye de moniales cisterciennes de Bellerive (avant 1184-1536)", Revue d’histoire ecclésiastique suisse, 1990, t. LXXXIV, p. 19-67, ill.

Commentaire, → section VII.

  • *. "La sépulture de Ponce de La Roche (1203), La Charité ou Bellevaux ?",
    9e centenaire, Fondation et rayonnement d’une abbaye cistercienne, Actes du colloque Bellevaux 16-17 mai 2019, sous presse.

Ou quand abbaye-mère et abbaye-fille se querellent pour accueillir une sépulture…, offrandes incluses. Jalon significatif de l’évolution de l’ordre sur ce sujet.

  1. *. "Morimond et la conversio des femmes au XIIe siècle : Belfays, Chézoy, Beaucharmoy. [II.] Chézoy, abbaye féminine intégrée par Morimond à Belfays (vers 1165)",
    Morimond et son empire. [Actes des] Journées d’art et d’histoire, [Chaumont, 4 avril] 1992,
    Les Cahiers haut-marnais, 1994, nos 196-199, p. 107-114, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "Ob aquarum penuriam, note sur le transfert de Cîteaux",
    Annales de Bourgogne, 2004, t. LXXVI, p. 349-357.

Une demi-douzaine d’extraits de textes et une épigraphe font mieux connaître le transfert du monastère de Cîteaux de son site initial de la Petite Forgeotte « à cause d’une insuffisance en eau » vers son site actuel 2 km au sud, « plus ou moins deux ou trois ans » après la fondation officielle du printemps 1098, le tout selon un canevas assez fréquent dans l’ordre cistercien.

  1. - "Pourquoi Cîteaux ?", p. 10-13, ill. ; "Les forêts de Cîteaux", p. 32-34, ill. ; "Cîteaux et l’eau", p. 42-45, ill. ; "Les granges de Cîteaux", p. 50-53, ill.
    Cîteaux, nature sauvage, nature maîtrisée. [Catalogue de l’exposition], Musée de Nuits-SaintGeorges, 1998, Nuits-Saint-Georges, 1998.
    - "Les granges de Cîteaux",
    Pays de Bourgogne, mars 1998, no 179, p. 7-11, ill.

Commentaire, → section IV.

  1. *. Le château et le clos de Vougeot, cellier de l’abbaye de Cîteaux,
    The Clos and the Château de Vougeot, Cellier of the Abbey of Cîteaux, Nuits-Saint-Georges, 2008, 222 p., ill.

Commentaire, → section VI.

  1. - Le château du clos de Vougeot,
    - The Château du Clos de Vougeot,
    - Schloss Clos de Vougeot
    Nuits-Saint-Georges, 2013-2016, 32 p., ill.

Commentaire, → section VI.

  1. "Jalons pour une histoire du clos de Vougeot…, autour des origines",
    Tastevin en main, 2e sem. 1997, no 105, p. 50-51, ill.

A partir du seul texte tardif relatant les débuts de l’aventure cistercienne du clos de Vougeot, le contexte des événements et les interrogations posées.

  1. "Le voile se lève sur les origines du cellier",
    Tastevin en main, 1er sem. 2009, no 128, p. 18-21, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "Les deux visages du cellier et du clos de Vougeot (1125/1150 et 1175/1200)",
    Annales de Bourgogne, 2009, t. LXXXI, p. 5-54, ill.

Une trentaine de textes, quatre plans parmi lesquels un jusqu’alors inexploité (→ no 207) et une enquête dendrochronologique (→ no182), le tout donné sous forme de regeste illustré en annexe, permettent de remettre au jour la naissance puis le premier essor du cellier de Vougeot et de son célébrissime clos au XIIe s. Sont ainsi révélées l’existence de deux celliers juxtaposés, celui conservé édifié vers 1170, contigu à un autre, plus petit, plus ancien voire originel sur l’emplacement du  vestiaire. Le clos actuel de 51 ha, dont la plus grande partie des murs date de la fin du XIIe-début du XIIIe s., s’est constitué progressivement à partir d’un noyau probablement précistercien dans l’angle nord-ouest et d’une structure foncière quasi identique dans l’angle sud-est, disparue depuis longtemps, sans doute antérieure elle aussi à la mainmise cistercienne. Ou quand les découvertes de l’historien l’obligent à être iconoclaste…

  1. "A la redécouverte du cellier originel",
    Tastevin en main, 2e sem. 2011, no 133, p. 38-39, ill.
    Résumé grand public de l’article précédent (→ no 192).
  1. *. "Clairvaux à Bar-sur-Aube (fin XIIe s.-1270)",
    Actes du colloque Le temps long de Clairvaux, Troyes, 2016, p. 283-333, ill.

Fondée sur une soixantaine de documents pour la plupart inédits, cet article propose d’ouvrir un chapitre resté curieusement dans l’ombre de l’histoire de l’abbaye et de la ville de Bar-sur-Aube. Réunie pour la première fois, ces textes révèlent un schéma déjà rencontré dans les relations entre monastères cisterciens et cités voisines, constitué de trois phases : une implantation aléatoire avant la fin du XIIe fut suivie d’une installation méthodique au cours du premier tiers, puis d’une insertion spéculative pendant le deuxième du XIIIe siècle. Associée par ailleurs à une approche archéologique renouvelée, cette documentation autorise désormais de voir dans une maison privée le point de départ du Petit-Clairvaux dont le rez-de-chaussée partiellement conservé fut selon toute vraisemblance reconstruit vers 1210-1220, puis rapidement entouré d’un enclos d’un tiers d’hectare dont le périmètre se lit toujours dans le plan actuel de la cité. 

  1. "Une nouvelle liste des abbesses de Colonges (XIIIe-XVIIe s.)",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1979, t. XXX, p. 249-259.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "L’abbaye de Corcelles du milieu à la fin du XIIe s.",
    Mémoires de la Société d’émulation du Doubs, 2005, t. XLVII, p. 151-174.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "Y eut-il une abbaye de moniales cisterciennes à Florimont ?",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1988, t. XXXIX, p. 315-325.

Commentaire, → section VII.

  1. Fontmorigny, abbaye cistercienne de Berry,
    Pupillin, 1993, 32 p., ill.

Commentaire, → section VI.

  1. *. "Du nouveau autour de l’affiliation de l’abbaye de Fontmorigny à l’ordre de Cîteaux",
    Revue Mabillon, 1995, t. VI (LXVII), p. 33-57, ill.

L’historiographie traditionnelle était bloquée sur les années 1148-49 et mêlait la fondation de cette maison et son affiliation à l’ordre cistercien. En réalité, son existence est attestée au moins dès 1146 ; contrairement à l’avis de Huchet, Antelme en fut probablement le dernier abbé bénédictin. Le processus d’affiliation à Cîteaux comporta une phase préliminaire de plus de trois ans, suivie d’une officialisation le 1er mai 1149, le tout dans un contexte associant un double souci, de rémission de la part de Renaud de Montfaucon après l’incendie de Saint-Satur et de remerciement de Pierre de La Châtre, nouvel archevêque de Bourges, pour le soutien de saint Bernard à son élection. Si les relations avec Clairvaux, devenue maison-mère de Fontmorigny, restent mal connues, la construction d’un nouveau monastère selon les normes cisterciennes accompagnée d’un essor temporel spectaculaire et méthodique sont les conséquences directes de ce changement d’ordre. Cartes et éditions de textes en annexe.
Depuis la rédaction de cet article, la remise au jour par J.-B. Lefèvre d’une chronique méconnue du XIVe s., tirée du chartrier de l’abbaye des Dunes au diocèse de Thérouanne, oblige à élargir grandement le contexte de cette affiliation, confirme l’abbatiat bénédictin d’Antelme au moins dès 1127 et fait plonger les origines de Fontmorigny dans le mouvement érémitique de la fin du XIe s.

  1. *. "[In memoriam Jean Marilier]. L’abbaye du Lieu-Dieu au Moyen-Age. I. Des débuts controversés (vers 1150?-1200), bilan critique et données nouvelles",
    Centre beaunois d’études historiques / Société d’histoire et d’archéologie de Beaune, 2009, Recueil de travaux, t. 27 / Mémoires, t. LXXXIX, p. 5-35, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. "Du nouveau sur les débuts de l’abbaye du Lieu-Dieu (vers 1150?-1200)",
    La Quintefeuille, bulletin d’information de la Société d’histoire et d’archéologie du Pays de Vergy, 2010, no 7, p. 56-62, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "L’abbaye du Lieu-Dieu au Moyen Age. II. Une maison florissante (1200-vers 1280). Le soutien de la duchesse Alix de Vergy",
    Centre beaunois d’études historiques / Société d’histoire et d’archéologie de Beaune, 2010, Recueil de travaux, t. 28 / Mémoires, t. XC, p. 13-61, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. "Le Lieu-Dieu, une maison florissante (vers 1200-vers 1280). Le soutien de la duchesse Alix de Vergy",
    La Quintefeuille, bulletin d’information de la Société d’histoire et d’archéologie du Pays de Vergy, 2011, no 8, p. 42-52, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. "L’abbaye du Lieu-Dieu au Moyen Age. III. Une maison rentière (vers 1280-vers 1350). Le temps de la maturité",
    Centre beaunois d’études historiques / Société d’histoire et d’archéologie de Beaune, 2013, Recueil de travaux, t. 31 / Mémoires, t. XCIII, p. 1-42.

Commentaire, → section VII.

  1. "Le Lieu-Dieu, une maison rentière (vers 1280-vers 1350). Le temps de la maturité",
    La Quintefeuille, bulletin d’information de la Société d’histoire et d’archéologie du Pays de Vergy, 2014, no 11, p. 26-39, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. Marquette, abbaye cistercienne de Flandre,
    Moisenay, 2003, 32 p., ill.

Commentaire, → section VII.

  1. "[Ou] pourquoi Louis XIV ne coucha pas à l’abbaye de Marquette",
    En avant, magazine d’informations de Marquette-lez-Lille, hiver 2001, no 21, p. 13, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "L’abbaye [de moniales cisterciennes] de Montarlot [(avant 1174-1393)]",
    Bulletin de la Société d’agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône, 1990, no 22, p. 51-86.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "Les abbés de Morimond (1194-1213). Nomenclature critique, entre affaires locales et interventions européennes",
    Francia, Forschungen zur westeuropäischen Geschichte, 2014, t. XLI, p. 381-401.

Regeste à l’appui, dix-sept documents jusqu’alors inexploités, retrouvés principalement dans les fonds des abbayes-filles de Morimond, permettent enfin d’asseoir fermement la succession abbatiale de ces deux décennies, ouvrant ainsi sur une large correction de toute l’historiographie traditionnelle, notamment des publications pontificales. Outre les préoccupations ordinaires d’un abbé-père, Gui (1194-1196 ou 1203), un ancien abbé de Walkenried, Heidenreich (1205-1212) jusque-là ignoré, a activement participé aux grands événements de son temps, en particulier lors du conflit à épisodes entre Othon IV et Innocent III en 1210-1212.

  1. *. "Les abbés de Morimond (1213-1264). Nomenclature critique, entre affaires locales et interventions européennes",
    Morimond, approche pluridisciplinaire d’un réseau monastique (XIIe-XVIIIe s.), Actes du colloque Langres-Chaumont, 31 août-2 septembre 2017, Nancy, 2020, p. 161-176.

Suite du précédent : dix-huit documents, tous extérieurs au fonds de Morimond, permettent de disposer désormais d’une meilleure approche de la liste abbatiale, en dépit de deux longues lacunes (1225-1236) et (1244-1257) encore à renseigner.

  1. *. "La maison dijonnaise de Morimond au Moyen-Age (1258-1489)",
    Morimond, approche pluridisciplinaire d’un réseau monastique (XIIe-XVIIIe s.), Actes du colloque Langres-Chaumont, 31 août-2 septembre 2017, Nancy, 2020, p. 297-323, ill.

Ce qu’apprennent -ou pas- la vingtaine de documents retrouvés sur ce relais urbain tardivement implanté pour héberger les abbés de la filiation de Morimond à l’aller ou au retour du chapitre général annuel. En annexe, point novateur sur la douzaine de relais cisterciens dijonnais.

  1. *. "Orimont, communauté féminine cistercienne éphémère au diocèse de Langres (milieu XIIe-milieu XIIIe s.)",
    Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, 2011, t. XXVII, p. 21-43, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "Les débuts de l’abbaye d’Ounans (…milieu XIIe s. …)",
    Travaux de la Société d’émulation du Jura, 2004, p. 15-32.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "Vie et survie d’une abbaye de moniales cisterciennes (milieu XIIIe-milieu XVe s.) : le cas d’Ounans",
    Travaux de la Société d’émulation du Jura, 2004, p. 33-63.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "D’Ounans I à Ounans II (…1449-1520…), pour une histoire des moniales cisterciennes comtoises",
    Travaux de la Société d’émulation du Jura, 1999, p. 252-286, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "Poulangy, abbaye cistercienne ? (...1147-1233...)",
    Les Cahiers haut-marnais, 1er-2e trim. 2004, nos 236-237, p. 3-63.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "Villelongue et Rieunette, cinq siècles de relations entre les deux abbayes (vers 1160-1665)",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1,Pupillin, 1992, art. no 6, p. 88-107, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. "A propos des débuts de l’abbaye de Rieunette",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1992, t. XLIII, p. 450-454.

Commentaire, → section VII.

  1. De Tart à Dijon, la première abbaye cistercienne de femmes,
    Moisenay, 2004, 32 p., ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "L’abbaye de Tart et ses filiales au Moyen-Age",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 146, t. II, vol. 3, Pupillin, 1984, p. 19-61, ill.
    ["Le temporel de Tart. Les filiales de Tart", p. 28-61, ill.]

Commentaire, → section VII.

  1. *. Vauxbons, abbaye cistercienne au diocèse de Langres (…1175-1394…) : étude historique et édition du chartrier, Devecey, 2005, 160 p., ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "En guise de suite…, l’abbaye de Vauxbons (dès 1150/55 ?-1347)",
    Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, 3e trim. 2015, no 400, t. XXVIII, p. 221-242.

Commentaire, → section VII.

  1. Villelongue, abbaye cistercienne de Languedoc,
    - Pupillin1, 1992, 32 p., ill.
    - Moisenay2, 2001, 32 p., ill.

Commentaire, → section VI.

  1. *. Pierres pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, Pupillin, 1992, 190 p., ill.

Commentaire, → section IX.

  1. *. "De Compagnes à Villelongue : un cas exemplaire de fondation et de transfert d’abbaye cistercienne (avant 1149-1180). [I. La fondation de Compagnes]",
    Bulletin de la Société d’études scientifiques de l’Aude, 1994, t. XCIV, p. 73-92, ill.

Transcrit en 1688, le manuscrit 70 de la collection Doat à la Bibliothèque nationale contient une copie partielle du cartulaire disparu de Villelongue. Il livre plus de cinquante chartes des années 1149-80, inédites pour la plupart, permettant de retracer de manière détaillée la fondation de l’abbaye au lieu-dit Compagnes puis son transfert à Villelongue (→ no 125). La richesse de ce dossier est telle qu’on peut suivre pas à pas les étapes des débuts de ce monastère : arrivée progressive de la communauté issue de Bonnefont-en-Comminges, délimitation étonnamment précise de sa dotation initiale d’environ 500 ha en Montagne Noire et choix réfléchi d’un site, en 1149-51 ; élection d’un premier abbé, interventions des différents échelons de la pyramide sociale, puis expansion temporelle rationnelle, en 1151-58. Mais une fois venu le temps d’entreprendre les constructions définitives, les conditions naturelles difficiles de Compagnes amènent les religieux à préférer l’emplacement beaucoup plus accueillant de Villelongue, aux portes de la plaine du Lauragais. Cartes. Edition de 24 textes en annexe.

  1. *. "A propos de l’année de fondation (1145 ou 1149 ?), ou l’histoire d’une erreur de transcription",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, Pupillin, 1992, art. no 3, p. 49-54, ill.

Preuves à l’appui, c’est bien l’année 1149 qui doit être retenue et constitue un terme sûr à compter duquel la fondation peut être considérée comme effective, quitte, comme toujours, à avoir été précédée d’un temps de négociations. Le document de 1145 est en réalité de 1165 à cause d’un « renversement de chiffres », MCLXV au lieu de MCXLV, par inattention du copiste.

  1. *. "De Compagnes à Villelongue : un cas exemplaire de fondation et de transfert d’abbaye cistercienne (avant 1149-1180). [II. Le transfert à Villelongue]",
    Bulletin de la Société d’études scientifiques de l’Aude, 1995, t. XCV, p. 85-109, ill.

Les modalités de ce transfert se laissent connaître avec une précision peu ordinaire grâce à 30 documents, édités en annexe. La décennie 1160-70 correspond à une période pendant laquelle la communauté de Compagnes prépare son déplacement : en moins de dix ans, les cisterciens « créent le désert » en se rendant maîtres du hameau de Villelongue par des acquisitions monnayées et des soutiens politiques d’une efficacité remarquable. Le transfert, dont on peut suivre les phases, se déroule entre 1170 et 1180. Au-delà des faits restituables, leurs à-côtés sont du plus haut intérêt : les schémas d’école se bousculent tout au long de ce dossier et la maîtrise avec laquelle sont menés les événements ne peut qu’interpeller l’historien. Bref, un cas vraiment exemplaire. Carte et index général des articles nos 120 et 125.

  1. *. "Villelongue et la croisade des Albigeois (1209-1229)",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, Pupillin, 1992, art. no 5, p. 63-87.

Rappel des faits et place de Villelongue dans les événements, vus à travers une vingtaine d’actes ou de mentions donnés en regeste. L’abbaye en retira un accroissement spectaculaire de son temporel et procéda à de nouvelles constructions, fruits d’une adhésion à l’autorité romaine et au nouveau pouvoir capétien français.

  1. *. "Villelongue et Rieunette, cinq siècles de relations entre les deux abbayes (vers 1160-1665)",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, Pupillin, 1992, art. no 6, p. 88-107, ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "La fin de l’abbaye à la Révolution (1790-1791)",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, Pupillin, 1992, art. no 7, p. 108-126, ill.

1790, ou l’année des bilans : les religieux ? Un vieil abbé parisien et deux moines endettés. L’abbaye ? Des bâtiments vétustes et un quotidien modeste. Le temporel ? De faible rapport et menacé. 1791, ou l’année des ruptures : le temporel est estimé, l’abbaye est vendue, les religieux s’en vont.

  1. *. "De la Révolution à nos jours, Villelongue depuis deux cents ans (1791-1991)",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, Pupillin, 1992, art. no 8, p. 127-164, ill.

Au XIXe s., Villelongue n’est qu’un domaine agricole à exploiter, aussi bien pour Boussac, acquéreur de l’ensemble vendu comme bien national, que pour les cultivateurs qui lui succèdent. A la Belle Epoque, Maissiat refuse les offres américaines de démontage de la galerie conservée du cloître et, en 1916, fait classer les bâtiments, ce qui empêche après lui un spéculateur de les brader à l’encan. A partir de 1929, Py procède à une restauration domestique, poursuivie et élargie aux bâtiments médiévaux depuis 1965 par la famille Éloffe.

Vougeot (Clos de), → Cîteaux ci-dessus.

 

III. ABBAYE DE BALERNE

 

Sources

  1. *."Le cartulaire de l’abbaye cistercienne de Balerne (Stein, no 330)",
    Revue Mabillon, 2015, t. XXVI (LXXXVII), p. 282-297.

Commentaire, → section I.

  1. *. "Le diplôme de Frédéric Barberousse en faveur de l’abbaye de Balerne [1157]",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1978, t. XXIX, p. 314-323, ill.

Commentaire, → section I.

  1. *. "Le pseudo petit cartulaire de l’abbaye de Buillon [vers 1170-1180]",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 179, t. II, vol. 4, Pupillin, 1984, p. 547-590, ill.

Commentaire, → section I.

  1. *. "Une pancarte de Thierry, archevêque de Besançon, pour l’abbaye de Buillon [1189]",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 178, t. II, vol. 4, Pupillin, 1984, p. 521-546, ill.

Commentaire, → section I.

  1. *. "La note ‘Ex archivio Balernensi’ des papiers [1136-1484] de P.-F. Chifflet (Bibl. nat., Baluze, ms. 142)",
    Mélanges… Anselme Dimier, art. no 177, t. II, vol. 4, Pupillin, 1984, p. 505-519.

Commentaire, → section I.

  1. "Abbaye de Balerne, sources, travaux, bibliographie (1938-2017), bilans et perspectives",
    Travaux de la Société d’émulation du Jura, 2017, p. 187-223.

Commentaire, → section I.

  1. "Abbaye de Balerne, répertoire du fonds Benoît Chauvin",
    Travaux de la Société d’émulation du Jura, 2017, p. 224-226.

Commentaire, → section I.

 

Histoire

  1. "La fondation de l’abbaye de Balerne",
    Travaux... de la Société d’émulation du Jura, 1965-1969, p. 299-308.

A quand remonte la fondation de Balerne ? Une charte attribuée à 1108 à la suite d’un effacement partiel de son millésime est en réalité postérieure à 1180. Inconnue des historiens franc-comtois avant la publication des cartulaires de Molesme au début du siècle, la Concordia Molismensis rédigée par l’abbé Robert en 1110 pour régir les rapports entre Aulps et Balerne est le plus ancien document prouvant l’existence de l’abbaye, créée comme relais entre Bourgogne et Savoie à l’aube de la première décennie du XIIe s. Un travail... de jeunesse, refondu et élargi par la suite (→ no 150).

  1. *. "Le rôle de l’abbaye de Balerne dans les débuts de Bonmont",
    Revue d’histoire ecclésiastique suisse, 1988, t. LXXXII, p. 143-158.

Mise au point sur la dépendance de Bonmont vis-à-vis de Balerne révélée par un document d’Innocent II. Ce lien date probablement des années 1120-24 et doit être mis en relation avec la dislocation de la congrégation de Molesme de part et d’autre du Jura face à l’attraction croissante de l’ordre cistercien. Intervenant après l’adhésion de Bonmont à Cîteaux dans la lignée claravallienne, sa rupture en 1132 résulte des hésitations de Balerne à s’engager dans la même voie, ce qu’elle ne réalisera qu’en 1136 (→ no 150).

  1. *. "Les débuts de l’abbaye de Balerne (1100?-1138), ou l’autre chemin de Molesme à Cîteaux", Unanimité et diversité cisterciennes, Filiations, réseaux, relectures du XIIe au XVIIe siècle. Actes du 4e colloque international du C.E.R.C.O.R., Dijon, 23-25 septembre 1998, Saint-Étienne, 2000, p. 233-262, ill.

Exemplaire à tous points de vue est l’histoire de Balerne dans son long cheminement vers la voie étroite. D’abord simple relais entre Molesme et Aulps, érigée en abbaye au début de la première décennie du XIIe s., elle reçoit en 1110 de Robert, fondateur de Cîteaux, un texte préfigurant la Charte de charité et destiné à régler ses rapports avec le monastère savoyard. Avant 1123, elle fonde une filiale à Bonmont (→ no 69), à mi-chemin d’Aulps ; cette année-là, elle absorbe la petite maison de Migette (→ no 47), née du mouvement érémitique. En 1124, Calixte II rend Balerne indépendante d’Aulps et lui confirme ses usages « selon la règle de saint Benoît à l’exemple des cisterciens ». Mais l’obligation pratique d’entrer en possession de l’église paroissiale de Cognos acquise avec peine puis confirmée en 1130 — en contradiction avec les règlements cisterciens (→ no 32) — entraîne une scission au sein de la communauté. Les tenants de la ligne dure « ayant choisi de vivre selon les usages des frères de Cîteaux » s’installent à Bonmont et adhèrent à l’ordre cistercien en juillet 1131 ; en février suivant, Innocent II les dégage de la tutelle de Balerne et les place dans la filiation claravallienne. Après un temps d’hésitation, le prestige grandissant et les passages de saint Bernard en Comté, le puissant attrait spirituel de Cîteaux, la disparition de l’abbé Aimon et, vraisemblablement, un intérêt matériel bien compris, bref un contexte puissant font basculer les ultimes résistances des tenants de la ligne traditionnelle : l’abbé de Clairvaux peut envoyer son disciple Burchard (→ no 74) préparer une agrégation à l’ordre, officialisée en mai 1136 ; celle d’Aulps suivra un mois plus tard. Balerne renonce en 1138 à l’église de Cognos et installe, en un site admirablement cistercien, une maison-fille à Buillon (→ no 47), qui transforme Migette en une simple grange. En somme, un dossier qui ressemble d’une certaine manière à ceux de Molesme-Cîteaux et Fontmorigny-Les Dunes (→ no 123), mais dont la documentation exceptionnellement riche permet de bien fixer les étapes significatives.

  1. *. "Saint Bernard et l’abbaye de Balerne",
    Travaux... de la Société d’émulation du Jura, 1965-1969, p. 227-264.

Le rôle de l’abbé de Clairvaux dans l’affiliation de Balerne à l’ordre de Cîteaux a été repris de manière élargie depuis (→ no 150). La place de son disciple Burchard a été précisée (→ no 74), tout comme le plan bernardin de l’église et le plan général des lieux réguliers (→ no 38). L’intervention de saint Bernard dans le conflit avec les bénédictins de Baume au sujet de la grange de Glénon a été également revue après coup (→ no 33).

  1. *. "Un disciple méconnu de saint Bernard, Burchard, abbé de Balerne puis de Bellevaux (vers 1100-†1164)",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1989, t. XL, p. 5-68.

Né sans doute vers 1100, moine de Clairvaux et disciple de saint Bernard dès 1125 environ, Burchard est placé en 1136 à la tête de l’abbaye bénédictine de Balerne lors de son affiliation à l’ordre de Cîteaux. Il y reste 22 ans au cours desquels il entreprend (ou poursuit ?) la construction d’un monastère, notamment d’une église à plan bernardin, met en place un temporel d’essence cistercienne, crée une filiale à Buillon et favorise la naissance d’une communauté féminine à Ounans (→ no 175). L’année de son passage à Bellevaux peut désormais être fixée à 1158. Il doit gérer cette seconde abbaye lors des débuts du schisme victorin, jusqu’au 19 avril 1164, jour de son décès. Hormis quelques miettes bernardines, son héritage littéraire avait entièrement disparu. On a pu retrouver les titres de quelques-unes de ses œuvres (→ no 45). L’édition de son Apologia de barbis dans la Continuatio Medievalis du Corpus Christianorum constitue un événement majeur. En annexes, édition critique d’une trentaine d’actes où il apparaît comme acteur ou est cité comme témoin. Bibliographie. Liste de ses ouvrages connus.

  1. *. "Un cas exemplaire de l’esprit cistercien primitif et de son évolution : l’abbaye de Balerne et la propriété de l’église de Cognos au XIIe siècle",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1980, t. XXXI, p. 131-162.

Le territoire paroissial de Cognos englobait Balerne, à trois kilomètres de là, et la majeure partie du vaste plateau de Châtelneuf. Deux douzaines de documents ou d’extraits publiés en annexe montrent le rôle joué par cette église dans l’histoire de cette maison. Sollicitée par les moines, son entrée dans le temporel abbatial illustre les débuts mal connus du monastère alors bénédictin. Une affiliation à l’ordre de Cîteaux en 1136 et l’adoption d’usages interdisant une telle propriété conduisent l’abbaye à s’en défaire au profit des chanoines de Saint-Paul de Besançon. Mais Balerne profite de la fin du schisme victorin pour récupérer, avec le soutien d’Alexandre III, de ses légats et à l’issue de cinq ans de procédures à rebondissements, cette église et les droits qui y étaient attachés, indispensables pour le développement de plusieurs de ses granges.

  1. "Une nouvelle liste des abbés de Balerne au XIIe siècle",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1971, t. XXII, p. 105-125.

A partir des archives disponibles, étude comparative critique de la dizaine de listes abbatiales de Balerne proposées çà et là. Nouvelles données en nets progrès par rapport à la Gallia Christiana. Article élargi et corrigé par le suivant (→ no 114).

  1. "Les abbés de Balerne au XIIe s. Corrections et additions",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1993, t. XLIV, p. 452-457.

Reprise de l’article précédent, justifiée par la découverte d’une vingtaine d’informations nouvelles glanées principalement dans des fonds extérieurs à celui de Balerne. Si les abbatiats bénédictins antérieurs à 1136 restent toujours mal circonscrits, les abbatiats cisterciens couvrent désormais la totalité des deux autres tiers du siècle, hormis deux brèves périodes de 1165 à 1169 et de 1189 à 1193-95.

  1. "Les décisions des chapitres généraux de l’ordre cistercien concernant l’abbaye de Balerne aux XIIe et XIIIe siècles",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1972, t. XXIII, p. 160-170.

Ce qu’apportent à l’histoire de Balerne, les 22 statuta connus promulgués pour cette abbaye par le gouvernement de l’ordre entre 1192 et 1281. Ceux des années 1190-1210 corrigent certaines entorses aux usages cisterciens et défendent le monastère contre plusieurs seigneurs locaux. Ceux des deux premiers tiers du XIIIe s. confient à ses abbés des missions de médiation pour apaiser des conflits entre diverses maisons de l’ordre. Ceux des années 1260-80 révèlent des difficultés financières.

  1. *. "A propos de Jacques de La Chétardie, abbé commendataire de Balerne (1687-1721)",
    Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 1989, p. 268-273.

Corrige quelques erreurs d’interprétation et complète les données fournies sur cet abbé par J. Baudet dans la même revue (1988, p. 22-59). Il n’y eut jamais qu’un seul Jacques de La Chétardie, abbé de Balerne, entre 1687 et 1721, et non trois. En annexe, édition de sa lettre de démission adressée au roi, le 7 septembre 1721. Dont acte de J. Baudet dans "Note rectificative à propos de Jacques de La Chétardie", ib., 1989, p. 274-275.

 

Temporel - Economie

  1. "Un exemple de microtoponymie monastique : le lieu-dit ‘Balerne’ dans les cadastres jurassiens",
    - Travaux... de la Société d’émulation du Jura, 1970-1972, p. 97-143, ill.
    - Revue Mabillon, oct.-déc. 1973, no 254, t. LVIII, p. 189-237, ill.

Plus ou moins déformé, le toponyme Balerne se rencontre dans les arpentements d’Ancien Régime et les cadastres napoléoniens de douze villes ou villages du Jura, sur les plateaux autour du monastère comme sur le rebord de la montagne entre Salins et Lons-le-Saunier. Les enquêtes menées ont prouvé que tous résultent de fonds ayant appartenu à l’abbaye. Carte et répertoire critique des documents utilisés. Un treizième lieu-dit a été retrouvé après coup sur la commune d’Ounans (→ no 74).

  1. *. Histoire de la terre de Glénon, t. I (967-1445) : le hameau de Glénon et la grange de l’abbaye cistercienne de Balerne, Dijon, Faculté des lettres, maîtrise, 1969, 308 p. ms., ill.

Autre essai de jeunesse, repris après un temps de digestion en deux articles parus en 1980 (→ no 33) et 1990 (→ no 82).

  1. *. "De la ‘villa carolingienne’ à la grange cistercienne : le cas de la terre de Glénon (Arbois, Jura), du milieu du Xe à la fin du XIIe siècle",
    Villa - curtis - grangia. Economie rurale entre Loire et Rhin, de l’époque gallo-romaine au XII-XIIIe siècle. [Actes du] XVIe colloque d’historiens français et allemands, Xanten, 28 septembre-1er octobre 1980, München-Zürich, 1982, p. 164-184, ill. (Beihefte der Francia, 11).

Résumé et corrections de la première partie du mémoire de maîtrise précité (→ no 3). Les sources permettent d’entrevoir les grandes lignes de l’histoire de cette terre, proche d’Arbois, petite villa des comtes de Bourgogne au milieu du Xe s., propriété de Cluny par son prieuré de Vaux-sur-Poligny au XIe, et sur laquelle les cisterciens de Balerne créent une grange dite de Vauxy avant 1143. Carte. Intervention de Bernard de Clairvaux, et peut-être de Pierre le Vénérable, pour résoudre un conflit avec les moines de Baume. Transformation de la grange en cellier peu avant la fin du XIIe. avec octroi de privilèges spéciaux par les comtes, en dépit des conflits que cette concurrence suscite avec les vignerons d’Arbois et les tracas suscités par les bénédictins. Regeste d’une vingtaine d’actes et publication des inédits.

  1. *. "Contribution à l’histoire du vignoble d’Arbois : le cellier de Glénon et le temporel de l’abbaye cistercienne de Balerne (fin XIIe-milieu XIVe s.)",
    L’Eglise, la vigne et le vin dans le massif jurassien. Actes de la Table ronde, Lons-le-Saunier, avril 1990, Lons-le-Saunier, 1991,p. 11-41, ill.

Résumé et corrections de la deuxième partie du même mémoire de maîtrise (→ no 3), élargi à l’ensemble du temporel arboisien de Balerne. Si les cisterciens ont joué, malgré des oppositions, un rôle important dans l’essor de ce vignoble pendant un demi-siècle (1170-1220/30), ils ont bien vite diversifié leurs sources de revenus avant de devenir de simples rentiers de la terre (1270/80-1340). Ils en resteront seigneurs jusqu’en 1789. Suite de l’édition d’un cartulaire reconstitué de Glénon, environ 80 actes des années 1191 à 1340.

  1. Domaine de Grange Grillard (Arbois, Jura),
    - Arbois1, 1971, [8 p.], ill.
    - Les Nouvelles Henri Maire2, [automne 1984], no 2, p. 2-3.

Commentaire, → section X.

  1. *. Histoire de la Grange Grillard, t. I, Des origines à la fin de la Révolution (1543-1796),
    [Beire-le-Châtel], 1977, 171 p. ms. inédit.

Commentaire, → section X.

  1. *. "Notes et documents pour servir à l’histoire du sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives de l’abbaye de Balerne (1170-1267)",
    Travaux… de la Société d’émulation du Jura, 1975-1976, p. 33-126, ill.

Commentaire, → section IV.

  1. *. "La grange d’Els, dépendance de l’abbaye cistercienne de Balerne aux XIIe et XIIIe siècle",
    Actes du 99e Congrès national des Sociétés savantes, Besançon, 1974, Section de philologie et d’histoire jusqu’à 1610, t. II, Paris, 1977, p. 99-112.

Jusqu’alors non localisée, la grange d’Els correspond au village voisin de Loulle, comme permet de l’apprendre la forme latinisée Olla utilisée dans les documents pontificaux. A partir d’une probable clairière, les cisterciens accroissent peu à peu ce domaine, au prix de quelques difficultés. Ils le lotissent au XIIIe s. puis, après association en paréage avec les Chalon en 1285, ne conservent comme réserve que la petite ferme de la Marche.

  1. *. "Les abbayes de Balerne et de Mont-Sainte-Marie et la grange de Montorge au début du XIIIe  siècle",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1977, t. XXVIII, p. 268-305, ill.

Une exploitation des inventaires des titres de ces deux monastères puis la découverte de six actes originaux dans une collection privée chez les descendants d’acquéreurs de biens nationaux, ont rendu possible cette mise au point critique sur Montorge, aujourd’hui clairière habitée de la renommée forêt de la Joux. Balerne y établit une grange avant 1181. Sa localisation trop excentrée et son altitude élevée poussent l’abbaye à s’en défaire au profit de celle de Mont-Sainte-Marie qui peut ainsi renforcer son axe de circulation entre Salins et le haut Jura ; en 1226, l’abbé de Clairvaux approuve cette vente. Quinze ans plus tard, sous prétexte de lésion, Balerne obtient un dédommagement supplémentaire, à l’approbation de l’abbé de La Ferté, représentant de celui de Cîteaux alors emprisonné dans les geôles impériales. Corrections apportées aux analyses fautives des auteurs des XVIIIe-XXe s. Edition d’une quinzaine d’actes. Carte. Index.

  1. *. "Chargé d’histoire, le lieu-dit ‘A la Balâne’ ne doit pas disparaître du cadastre de Pupillin",
    Les Dépêches, éd. Jura, 6-7, 12, 24 et 25 janv. 1973, ill.

Orthographié généralement Balerne, ce lieu-dit est attesté dans les archives de Pupillin et d’Arbois de manière régulière depuis le début du XVIe s. Il s’explique par la propriété qu’y détint l’abbaye homonyme dès avant 1199. Les vignes, les pâtures ou les friches qu’on y rencontre au gré des époques reflètent fidèlement les grandes périodes de l’histoire rurale franc-comtoise. Excentré par rapport au village et réduit à un demi-hectare, il importait qu’il ne disparût pas à la suite de la remise en ordre cadastrale de 1974. Il a été rétabli sous son appellation exacte et selon ses confins du XVIIIe s.

 

Archéologie - Art

  1. *. "Les plans de l’église et de l’abbaye de Balerne révélés par la sécheresse de 1976",
    Mélanges… Anselme Dimier, art. no 210, t. III, vol. 5, Pupillin, 1982, p. 265-290, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "Un devant d’autel de l’église de Balerne",
    - Ney, bulletin municipal, juil. 1986, no 15, [4 p.], ill.
    - Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1986, t. XXXVII, p. 291-293, ill.

Commentaire, → section VI.

 

IV. ECONOMIE, TECHNIQUES

 

  1. "Economie cistercienne ou économie des cisterciens ?",
    Dossiers d’archéologie, déc. 1997-janv. 1998, no 229, p. 62-69, ill.

Les grandes lignes de l’économie cistercienne triomphante, de la seconde moitié du XIIe et de la première du XIIIe s. : primauté du travail de la terre, granges et convers, techniques et industries, villes et commercialisation.

  1. "Réalités et évolution de l’économie cistercienne dans les duché et comté de Bourgogne au Moyen-Age. Essai de synthèse",
    Flaran 3. L’économie cistercienne, géographie, mutations du Moyen-Age aux Temps Modernes. [Actes des] Troisièmes journées internationales d’histoire, Abbaye de Flaran, 16-18 septembre 1981, Auch, 1983, p. 13-52.

De part et d’autre de la Saône, les deux Bourgogne offraient des conditions d’implantation particulièrement favorables aux cisterciens qui y installèrent trente abbayes, d’hommes pour les trois quarts, presque toutes entre 1120 et 1140 et réparties en fonction des potentialités des terroirs. La richesse des chartriers des maisons masculines contraste avec l’indigence des fonds féminins ; comme l’abondance des documents des XIIe-XIIIe par rapport à la pauvreté de ceux des deux siècles suivants. Aux monographies hagiographiques d’avant 1914, succèdent à partir des années 1960 de nombreuses maîtrises universitaires (→ no 195), systématiquement mises à profit. Une première partie fait le point sur la primauté du travail de la terre jusque vers le début du XIIIe s. Si l’éternelle question du déboisement / défrichement n’est guère éclairée, les archives montrent bien l’extraordinaire élan de générosité qui accueillit les moines blancs. Une active politique d’acquisitions foncières les rendit tôt maîtres d’un sol mis en valeur par quelque deux cents granges et celliers. L’irréversible évolution d’une économie autarcique vers des productions commerciales est nettement perçue. La montée de nouvelles activités, transformation des produits agricoles, travail du fer, mainmise sur le sel comtois, est prouvée par les exemptions de péages savamment obtenues et les relais urbains partout mis en place. La transformation des cisterciens en décimateurs ordinaires est sûre avant les années 1200. En fin de compte, un pragmatisme volontariste est la caractéristique principale de l’économie cistercienne avant 1250. Le déclin puis l’effondrement du recrutement des convers et des moines, l’appauvrissement des principaux donateurs obligent ensuite les monastères à subir les événements : abandon grandissant du faire-valoir direct, acquisition de revenus n’exigeant aucune main-d’œuvre, endettement montant. L’insuffisance des travaux ne permet pas de suivre l’évolution au-delà du milieu du XIVe s. En annexe, ample bibliographie alors à jour.

  1. - "Pourquoi Cîteaux ?", p. 10-13, ill. ; "Les forêts de Cîteaux",
    p. 32-34, ill. ; "Cîteaux et l’eau",
    p. 42-45, ill. ; "Les granges de Cîteaux", p. 50-53, ill.
    Cîteaux, nature sauvage, nature maîtrisée. [Catalogue de l’exposition], Musée de Nuits-SaintGeorges, 1998, Nuits-Saint-Georges, 1998.
    - "Les granges de Cîteaux",
    Pays de Bourgogne, mars 1998, no 179, p. 7-11, ill.

Quatre brèves synthèses sur autant de thèmes abordés dans cette exposition et une dizaine de notices sur quelques-uns des objets présentés.

  1. Cîteaux, les moines paysans,
    [film vidéo, 33 min.], Dijon, Cnerta, [1998].

Pour accompagner la visite de l’exposition du Musée de Nuits-Saint-Georges (→ no 140) expliquant l’économie de l’abbaye de Cîteaux au Moyen-Age.

 

Boissons

  1. "La bière dans les abbayes, une histoire revisitée",
    Actes de la journée d’études, 8 mai 2015, La Paix-Dieu, Namur, Institut du patrimoine wallon (Dossiers de l’IPW, 24), 2017, p. 137-151, ill.

Présentation des communications exposées lors de cette journée, soucieuse de traiter d’un sujet opposant une actualité née de l’essor spectaculaire de la consommation de « bières monastiques » à une méconnaissance lourde de leurs antécédents historiques. Jusqu’au XVe s., la cervoise est une boisson tout à fait commune, dépourvue de lustre, produite à peu près uniquement pour une consom-mation sur place. Les cisterciens ne dérogent pas à ce double constat, pas plus qu’à l’époque moderne. Les données changent à partir du milieu du XIXe s. quand plusieurs communautés, surtout trappistes, se réinstallent en Belgique, cherchent et trouvent dans une tradition brassicole séculaire un moyen simple et efficace de subvenir à leurs besoins. Une fois écartées les concurrences de bas commerce, leur succès vient du double choix de bières de haut de gamme et de profils gustatifs spécifiques à la manière des grands crus viticoles. Avec, brochant sur le tout, la mise sur pied d’une économie hors normes, privilégiant les producteurs et non la productivité, sans recherche du meilleur profit et avec des intentions caritatives affirmées.

  1. *. "Vin, cervoise et cidre dans les abbayes cisterciennes (milieu XIIe-milieu XIVe siècle), premiers jalons",
    Actes de la journée d’études, 8 mai 2015, La Paix-Dieu, Namur, Institut du patrimoine wallon (Dossiers de l’IPW, 24), 2017, p. 43-56, ill., et 155-179.

Avec cette journée aussi originale que novatrice, l’occasion était trop belle de ne pas tenter une mise au point sur les boissons alccolisées consommées dans les abbayes des deux premiers siècles de l’ordre. Ces pages s’appuient sur un regeste d’une centaine de textes. Les deux tiers sont tirés pour la première fois de toutes les sources normatives disponibles sur la question ; le reste est issu d’écrits glanés occasionnellement. L’étonnement n’est pas venu de la distinction, souvent inscrite dans l’histoire de Cîteaux, des réalités concrètes de deux temps opposés quoique continus, l’un de fermeté jusque vers 1175, l’autre de relâchement progressif par la suite. Une triple surprise est née de la limpidité avec laquelle ont pu être détectées les subtiles marches successives ayant jalonné cette évolution ; de la rapidité l’ayant fait pleinement aboutir en une soixantaine d’années, tout juste deux générations de religieux ; et de l’irréversibilité avec laquelle elle s’est déroulée, la volonté rigoriste des hommes d’une époque venant se briser sur les pesanteurs humaines d’une autre née de la fuite des jours.

  1. *. "Vin, cervoise et cidre dans le compte (1269-1270) de l’abbaye de Beaulieu (Hampshire)",
    Analecta Cisterciensia, 2018, p. 24-74.

Des milliers de monastères de tous ordres qui couvrirent le continent européen au Moyen-Age, rares sont ceux ayant conservé des fragments de comptabilité de cette époque, à plus forte raison un exercice comptable annuel complet. L’unique exception connue est celle de l’abbaye cistercienne anglaise de Beaulieu dont le compte arrêté aux Saint-Michel (29 septembre) 1269 et 1270 a été miraculeusement préservé. Ce manuscrit a été l’objet d’une heureuse édition qui l’a rendu facilement accessible. Il est d’autant plus riche qu’il livre une première suite de tableaux (tabulae), normes pour chacun des postes comptables tant recettes que dépenses, et une seconde intitulée comptes (compoti), dressant un bilan de l’année en cours. Les enseignements à en tirer sont d’une rare limpidité, sans toutefois perdre de vue la localisation du monastère en bordure de Manche. Des treilles bien exposées et quelques minuscules lopins de vigne fournissent un peu de raisin de table ; mais il faut acheter en Gascogne ou se faire donner la quasi-totalité du faible volume, moins de dix tonneaux, destinés aux seuls hôtes de marque ou au vin de messe. Du cidre est produit çà ou là en petite quantité, quelques dizaines de tonneaux, et bu sur place en saison. Les informations concernant la cervoise sont aussi abondantes que riches : importante production de céréales brassicoles, brasserie au monastère où s’active une demi-douzaine de personnes, production de deux principales sortes de cervoise, l’une dite secunda (124 tonneaux) et l’autre bona (257 tonneaux), bues pures ou mélangées à proportion du rang sociétal, à peu près aucun achat extérieur, point de stockage long, consommation immédiate sur place, de l’ordre de 4,5 litres quotidiens pour les moines et moitié moins pour les convers, d’un liquide que l’on devine ne rien avoir de commun avec la bière actuelle.

 

Granges

  1. "Granges [I]",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1973, t. XXIV, p. 79-91.

Comptes rendus d’une dizaine de travaux relatifs aux granges de Cîteaux, Morimond, Dalon, Obazine et Saint-Benoît-en-Woëvre.

  1. "Granges (II)",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1974, t. XXV, p. 79-88.

Comptes rendus d’une quinzaine de travaux relatifs aux granges en général, puis à celles de Bonnefont, Chaalis, Fontguilhem, Grandselve, Longpont, Maizières et Mont-Sainte-Marie.

  1. "Granges (III)",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1975, t. XXVI, p. 99-105.

Comptes rendus d’une dizaine de travaux relatifs aux granges en général, puis à celles de Cîteaux, Clairefontaine, Igny, Longvillers, Orval et Theuley.

  1. "Granges (IV)",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1976, t. XXVII, p. 122-132.

Comptes rendus d’une demi-douzaine de travaux relatifs aux granges en général, puis à celles de Haute-Saône, du Soissonnais notamment Longpont, de Beaubec et de Valloires.

  1. "Granges (V)",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1978, t. XXIX, p. 116-127.

Comptes rendus d’une vingtaine de travaux relatifs aux granges en général, puis à celles du Soissonnais, d’Aubepierres, Hauterive, Maizières, Ourscamp, Preuilly, Saint-Sulpice, du Val-SaintLambert et de Vaucelles ; sur la maladrerie Saint-Lazare de Beauvais et la correrie de Mont-Dieu.

  1. "Granges (VI)",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1979, t. XXX, p. 92-104.

Comptes rendus d’une quinzaine de travaux relatifs aux granges de Balerne, La Bussière, Champagne, Cîteaux, Clairvaux, La Crête, Mortemer, Pairis, Tamié, Theuley, La Trappe ; et sur l’agriculture des trappistes de Melleray au XIXe s.

  1. "Granges (VII)",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1982, t. XXXIII, p. 51-61.

Comptes rendus d’une vingtaine de travaux relatifs aux granges de Picardie, de Clairvaux, Fontfroide, Hautecombe, Mazan, Obazine, Pairis, Preuilly, Savigny, Les Vaux-de-Cernay, La Vieuville ; et sur le premier siècle de l’agriculture cistercienne.

  1. "Granges (VIII et fin)",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1987, t. XXXVIII, p. 342-348.

Comptes rendus ou notes signalétiques d’une quarantaine de travaux relatifs aux granges en général, puis à celles d’Allemagne, de Bourgogne, Champagne, Ile-de-France, Lorraine, du Nord et du Rouergue, d’Aiguebelle, Bonmont, Cîteaux, Clairvaux, des Écharlis, de Granselve, Jouy, Larrivour, Léoncel, Maubuisson, Prémontré...

  1. ["Les granges cisterciennes au Moyen-Age"],
    Historia, sept. 1997, no 609, p. 22-28, ill.

Présentation grand public, gâchée par un titre journalistique ci-dessus occulté, une iconographie hors sujet et des légendes erronées, le tout imposé sans concertation par l’éditeur qui n’a tenu aucun compte des propositions adaptées qui lui avaient été faites. Ou un bel exemple de parisianisme-je-dirige-tout-parce-que-je-sais-tout, sans aucun respect pour le lampiste provincial… qui a pourtant réalisé le travail demandé.

  1. "Grange",
    Dictionnaire encyclopédique du Moyen-Age, t. I, Paris, 1997, p. 684-685.

Notice du type ordinaire de celles des grands dictionnaires.

 

Hydraulique

  • *. "De quelques aménagements au fil de l’Aube… (1211-1212)",
    Les Cahiers haut-marnais, numérospécial Auberive, sous presse.

Deux chartes inédites de 1211 et 1212 censées régler des litiges opposant les religieux aux seigneurs de Bay et de Rouelles révèlent certains petits aménagements hydrauliques à l’amont et à l’aval du monastère pour servir à délimiter les zones de pêche des uns et des autres. Des prospections de terrain ont permis de les retrouver presque tous.

  1. *. "Eau et hydraulique à l’abbaye de Beaupré-sur-la-Lys (XIIIe-XXe s.)",
    Les chemins de l’eau. Les réseaux hydrauliques des abbayes cisterciennes du nord de la France et de la Wallonie, Amay, 2004, p. 17-28, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "Ob aquarum penuriam, note sur le transfert de Cîteaux", Annales de Bourgogne, 2004, t. LXXVI, p. 349-357.

Commentaire, → section II.

  1. *. "Note sur la brasserie de l’abbaye cistercienne de Marquette (XVe-XXe s.)",
    Autrefois, [revue du Cercle historique d’Aubers-en-Weppes], juin 2002, no 66, p. 3-16, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "Eau et hydraulique à l’abbaye cistercienne de Marquette (XIIIe-XXe s.)",
    - Inquirens subtilia diversia, Dietrich Lohrmann zum 65. Geburtstag, Aachen, 2002, p. 425-444, ill.
    - Les chemins de l’eau. Les réseaux hydrauliques des abbayes cisterciennes du nord de la France et de la Wallonie, Amay, 2004, p. 87-92, ill.

Commentaire, → section V.

 

Métallurgie

  1. "Moines et métallurgie dans la France médiévale. Journées d’étude, Paris, 13-14 mars 1987",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1987, t. XXXVIII, p. 340-341.

Les trois quarts des seize communications présentées concernent les cisterciens, surtout en Bourgogne, Champagne, Franche-Comté et Lorraine. Résultats des recherches pluridisciplinaires sur le bâtiment de la forge de Fontenay. Présentation résumée de chacune et perspectives des études sur le sujet.

  1. "Notes bibliographiques sur la sidérurgie cistercienne française au Moyen-Age",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1976, t. XXVII, p. 279-285.

Comptes rendus d’une demi-douzaine d’études parues sur le sujet depuis 1960 : cartulaire de la sidérurgie française, Lorraine, Champagne et Clairvaux.

  1. *. "Les archives cisterciennes antérieures à 1350 des comté et duché de Bourgogne et leurs apports à l’histoire de la métallurgie",
    Moines et métallurgie dans la France médiévale, Paris, 1991, p. 143-177, ill.

Cet article fait suite à la publication des textes comtois (→ no 44) et duchois (→ no 70) commentés ci-après, livrant des renseignements sur la métallurgie cistercienne entre les milieux du XIIe et du XIVe s. Une première partie présente les sources utilisées, montre la nécessité d’un contrôle strict et rapporte sur un tableau général les données recueillies. La deuxième explique comment, entre 1150 et 1200, les cisterciens passèrent de l’autarcie à l’essor puis, dans les deux premiers tiers du XIIIe, de l’expansion à l’équilibre avant que vienne le temps moins bien cerné de la défensive puis du repli (1290-1350). La troisième rassemble les renseignements réunis sur la métallurgie médiévale en tant que telle : localisation assez bien connue (carte), dispositions juridiques citées çà et là, techniques toujours à peine entrevues.

  1. *. "Documents franc-comtois (1186-1349) pour servir à l’histoire de la sidérurgie cistercienne au Moyen-Age",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 147, t. II, vol. 3, Pupillin, 1984, p. 63-71, ill.

Jusqu’à la fin du XIXe s., le travail du fer fut l’une des principales activités industrielles de la Franche-Comté ; et dès le XIIe, cette province fut l’une des plus marquées par l’ordre de Cîteaux. Aussi est-il surprenant de ne trouver que huit documents cisterciens s’y rapportant antérieurement à 1350. Edition critique et carte. Une enquête sur ceux postérieurs, beaucoup plus nombreux, reste à mener.

  1. *. "Documents bourguignons (vers 1150-1312) pour servir à l’histoire de la sidérurgie cistercienne au Moyen-Age",
    Annales de Bourgogne, 1988, t. LX, p. 20-63.

Article faisant le pendant au no 44 ci-dessus, concernant cette fois le duché de Bourgogne. Publication critique de trente textes tirés des chartriers d’Auberive, Longuay, Cîteaux, Clairvaux et La Bussière où il est question du travail du fer. Ebauche de bilan prospectif.

 

Sel

  1. *. "Notes et documents pour servir à l’histoire du sel de Grozon au Moyen-Age : les archives cisterciennes (1147-1374)",
    Mélanges… Anselme Dimier, art. no 180, t. II, vol. 4, Pupillin, 1984, p. 591-606.

Loin derrière Salins et Lons-le-Saunier, Grozon fut la troisième source salifère du comté de Bourgogne au Moyen-Age. Présentation et édition critique de seize textes tirés principalement du fonds de l’abbaye de Rosières et livrant de nouveaux renseignements sur les attitudes successives des cisterciens comtois vis-à-vis du sel.

  1. "Le sel et les salines de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives des ordres cistercien et cartusien",
    Lons, ville d’eaux, Lons-le-Saunier, 1988, p. 25-33, ill.

L’histoire du sel lédonien au Moyen-Age reste à écrire en raison de l’exceptionnelle dispersion de ses archives. Sur environ 500 documents qui devraient pouvoir être réunis sur le sujet, au moins la moitié se cache dans les chartriers cisterciens épars (225 pièces alors retrouvées) ou cartusiens (environ 25) des deux Bourgogne. Carte de la zone d’influence des salines lédoniennes et des routes du sel cartusien aux XIIe et XIIIe s.

  1. "Les mesures du sel à Lons-le-Saunier au Moyen-Age, première approche",
    Les Cahiers de métrologie, 1990, t. VIII, p. 21-36.

A partir d’environ 250 documents, cisterciens pour la plupart, premier essai de mise au point sur les mesures de la saumure et du sel. Rares sont les informations antérieures à 1170 et sur le sel lui-même ; abondantes sont celles des années 1170-1300 et sur l’eau salée. Soixante seilles ou seaux font une montée, unité correspondant à la quantité de saumure nécessaire pour la cuite quotidienne d’une installation ; six montées font une chaudière, unité comptable d’exploitation hebdomadaire, le dimanche étant jour férié. Pour le sel, à la série salignon/pain, sac/bénate, charge déjà connue à Salins, il n’est pas possible d’attribuer une valeur exacte.

  1. *. "Notes et documents pour servir à l’histoire du sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives de l’abbaye d’Auberive (1225-1294)",
    Les Cahiers haut-marnais, 3e trim. 1990, no 182, p. 1-21.

Malgré son éloignement d’environ 130 km, Lons-le-Saunier fut, avant l’essor plus tardif de Salins, l’un des centres salicoles les moins éloignés de l’abbaye lingonne. De là l’existence d’une vingtaine de documents conservés dans son chartrier, moitié en originaux, moitié en copie. Auberive ne s’installe que tardivement en Comté, en achetant le temporel de Clairvaux ayant préféré après coup la Lorraine et une partie de celui de Rosières, maison pauvre se fournissant au petit puits voisin de Grozon. En une quinzaine d’années, l’abbaye se dote d’un patrimoine salicole complet : eau salée, chaudière, main-d’œuvre, maisons en ville, exemptions fiscales, non sans difficultés parfois. Mais avant 1294, l’ensemble est accensé à un particulier. Apports des chartes à l’histoire du sel lédonien, notamment sur les plans juridique et financier. Edition des textes en annexe.

  1. *. "Notes et documents pour servir à l’histoire du sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives de l’abbaye de Balerne (1170-1267)",
    Travaux… de la Société d’émulation du Jura, 1975-1976, p. 33-126, ill.

Près de cinquante actes ou mentions permettent d’en apprendre sur le puits, l’eau salée, ses mesures, les techniques salicoles, les détenteurs, les modes de transmission et la réglementation du précieux liquide. L’abbaye se dote dès 1150-60 d’un temporel destiné à satisfaire ses besoins ; à partir de 1190, à la suite de dons ou d’achats, les religieux doublent leur quantité de muire, possèdent des maisons et une berne près du puits ; les années 1230-45 voient un second doublement de la quantité l’eau salée, l’acquisition de nouvelles installations de cuite, la recherche systématique de franchises fiscales, la possession de nombreuses maisons, le tout presque toujours monnayé. On ne sait rien du devenir de ce patrimoine avant que les salines disparaissent au début du XIVe s. Edition des textes en annexe.

  1. *. "Notes et documents pour servir à l’histoire du sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives de l’abbaye de Clairvaux (1173-1234)",
    Histoire de Clairvaux. Actes du colloque, Bar-sur-Aube et Clairvaux, 22-23 juin 1990, Bar-sur-Aube, 1991, p. 303-320.

La situation géographique de Clairvaux impliquait que l’abbaye fût tiraillée entre Manche, Lorraine et Franche-Comté pour son approvisionnement en sel. Deux douzaines de documents renseignent sur les politiques suivies dans ce domaine avant le milieu du XIIIe s. La moitié concerne Lons-le-Saunier où le monastère s’implante dès 1173 et constitue un patrimoine salicole assez complet pour satisfaire ses besoins. Mais vingt ans plus tard, Clairvaux se tourne vers le Saulnois lorrain, plus proche, cédant peu après ses biens et ses droits lédoniens à Auberive. Edition des textes en annexe.

  1. *. "Notes et documents pour servir à l’histoire du sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives de l’abbaye de Theuley (1173-1294)",
    Terroir, revue de la Société historique et touristique de Fontaine-Française, 1er sem. 1991, no 102, p. 11-19, ill.

Cinq documents seulement permettent d’entrevoir comment l’abbaye se dote entre 1173 et 1213 de droits sur la source salée, d’installations de cuite et d’un relais sur place, nécessaires à son approvisionnement en sel. Mais bien avant la fin du XIIIe s., les moines n’exploitent plus eux-mêmes ce temporel. Edition des textes en annexe.

  1. *. [Notes et] documents pour servir à l’histoire du sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age : les archives de l’abbaye du Miroir (vers 1170-vers 1300)",
    Papauté, monachisme et théories politiques. Mélanges Marcel Pacaut, t. II, Lyon, [1994], p. 653-667.

Une douzaine et demie de chartes ou de mentions apportent une pierre supplémentaire à la redécouverte du sel lédonien médiéval : trois seulement proviennent du fonds actuel du Miroir, huit de celui de Cîteaux, abbaye à laquelle Le Miroir fut rattaché au début du XVIIe s., trois ont été publiées dans l’Histoire de la maison de Coligny de Bouchet, trois enfin ont été glanées çà et là. Edition des textes en annexe.

  1. "Les cisterciens, industriels du sel ? Le cas de Lons-le-Saunier (vers 1150-vers 1320)",
    Actes du colloque L’industrie cistercienne, Troyes, 1er-5 septembre 2015, Troyes, 2019, p. 69-97, ill.

Comté de Bourgogne et Lons-le-Saunier ont été retenus pour tenter de répondre par le biais de l’exploitation du sel à la question sous-jacente de ce colloque : les cisterciens peuvent-ils ou non être qualifiés d’industriels ? Fruit des cinq articles précédents élargis à une recherche conduite dans une vingtaine d’autres chartriers cisterciens comtois, bourguignons et champenois, cette étude est fondée sur quelque 300 textes constituant à eux seuls les deux tiers de la documentation susceptible d’être rassemblée sur le sel lédonien médiéval. Après d’obscurs débuts, il faut attendre 1170 pour constater la volonté des comtes de donner au Puits salé une nouvelle dimension leur assurant de solides revenus et le souci des abbayes masculines de se procurer à la manière d’entrepreneurs de façon sûre et régulière le sel nécessaire à leurs communautés et à leurs troupeaux. Une douzaine d’entre elles bénéficièrent d’eau salée, de franchises fiscales et de main d’œuvre spécialisée, installèrent des relais dans la ville et se dotèrent d’un temporel à l’entour. Les plus lointaines et les plus pauvres ne tardèrent guère à quitter la cité où les plus proches et les plus puissantes s’enracinèrent davantage pour atteindre avant 1215 dans le cadre d’un faire-valoir direct un stade commercial générateur de quelques conflits violents mais brefs nés des jalousies comtales. Après une pause jusque vers 1230 et probablement par mise en valeur indirecte, elles accédèrent pendant les trente ans du principat de Jean de Chalon au rang de véritables négociants financiers en sel, soucieux de trouver par de lourds placements les revenus destinés à compenser l’érosion de leurs donations, devenant ainsi les rentiers du sel en même temps qu’ils se transformaient en rentiers du sol. En sorte qu’à s’en tenir aux deux seuls modes possibles de mise en valeur, ce sont seulement deux époques tranchées qu’on entrevoit, avec passage de l’une à l’autre entre ces deux millésimes. Mal connu, le dernier demi-siècle de cette aventure fut ensuite dominé par les troubles incessants de l’histoire comtoise, le déclin irréversible de la source et l’effacement des communautés pour lesquelles le sel lédonien devint même une charge à gérer. La cessation de l’exploitation du Puits salé peu avant 1320 sanctionna une fin de présence active à Lons en réalité consommée bien plus tôt. A travers ce cas d’espèce, peut-on dès lors qualifier les cisterciens d’industriels au sens strict ? A une exception personnelle près, nulle part n’a été décelée trace de compétences ou d’innovations techniques particulières ; mais comme presque toujours à la réserve capitale que ce type d’informations reste résolument hors du champ ordinaire de la documentation. A l’interrogation assurément trop carrée posée en titre de ces pages, n’a donc pu être répondu que de manière incomplète et nuancée.

  1. *. Le Puits salé et sel de Lons-le-Saunier au Moyen-Age (vers 1150-vers 1320) à travers les archives cisterciennes, Devecey, 2020, 192 p., ill.

Augmentée des aspects purement techniques, synthèse présentée dans l’article ci-dessus, suivie d’un regeste des textes retrouvés, de l’édition de deux douzaines de documents inédits les plus intéressants et de tableaux récapitulatifs prosopographiques et thématiques.

 

Viti-viniculture

  1. - "L’ordre de Cîteaux, les vignes et le vin, en Bourgogne et au-delà",
    Histoire et images médiévales, fév.-avril 2008, no 12, p. 24-35, ill.
    - "L’ordre de Cîteaux, les vignes et le vin, l’exemple bourguignon",
    Vigne, vin et aventures humaines. Rencontres du clos Vougeot 2008, Dijon, 2009, p. 83-92.

Article grand public reproduisant l’essentiel des p. 55-61 du livre répertorié ci-après sous le no 190 et commenté en section VI.

  1. "Cîteaux et les cisterciens, la vigne et le vin en Bourgogne",
    Histoire antique et médiévale, sept.-oct. 2009, hors-série no 20, p. 62-65, ill.

Version raccourcie du précédent (→ no 187).

  1. "Cîteaux et les cisterciens, la vigne et le vin dans la côte bourguignonne",
    Les climats du vignoble de Bourgogne comme patrimoine mondial de l’humanité, Dijon, 2011, p. 145-152.

Mouture adaptée et élargie au thème des climats et de l’exemplarité de la Côte bourguignonne en vue d’un classement de prestige amplement justifié.

  1. [Participation à]
    La grande histoire du vin, DVD, Obernai, 2010.

Dans la salle du cellier du clos de Vougeot, exposé oral sur la place des cisterciens dans l’histoire viticole européenne.

  1. *. "Dijon : du nouveau sur le ‘cellier’ de Clairvaux (…1190-1230…)",
    Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, 2005-2011 [2014], t. XLI, p. 79-160.

Commentaire, → section VI.

  1. *. "Le cellier et la cuverie du Clos de Vougeot (Côte-d’Or), les apports de la dendrochronologie (XIIe-XVIIIe s.)",
    Revue archéologique de l’Est, 2006, t. LV, p. 257-278, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. Le château et le clos de Vougeot, cellier de l’abbaye de Cîteaux, The Clos and the Château de Vougeot, Cellier of the Abbey of Cîteaux, Nuits-Saint-Georges, 2008, 222 p., ill.

Commentaire, → section VI.

  1. - Le château du clos de Vougeot,
    - The Château du Clos de Vougeot,
    Schloss Clos de Vougeot,
    Nuits-Saint-Georges, 2013-2016, 32 p., ill.

Commentaire, → section VI.

  1. "Jalons pour une histoire du clos de Vougeot..., autour des origines",
    Tastevin en main, 2e sem. 1997, no 105, p. 50-51, ill.

Commentaire, → section II.

  1. "Les pressoirs [du clos de Vougeot] dévoilent enfin leurs secrets",
    Tastevin en main, 1er sem. 2007, no 124, p. 30-31, ill.

Commentaire, → section V.

  1. "Enigmatique livre de comptes et mystérieuses augettes",
    Tastevin en main, 1er sem. 2008, no 126, p. 20-21, ill.

Commentaire, → section V.

  1. "Le voile se lève sur les origines du cellier",
    Tastevin en main, 1er sem. 2009, no 128, p. 18-21, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "Les deux visages du cellier et du clos de Vougeot (1125/1150 et 1175/1200)",
    Annales de Bourgogne, 2009, t. LXXXI, p. 5-54, ill.

Commentaire, → section II.

  1. *. "Un étonnant plan du clos de Vougeot",
    Tastevin en main, 1er sem. 2011, no 132, p. 42-44, ill.

Commentaire, → section I.

  1. "A la redécouverte du cellier originel",
    Tastevin en main, 2e sem. 2011, no 133, p. 38-39, ill.

Commentaire, → section II.

  1. *. "[En Champagne,] Le cellier de Clairvaux à Colombé-le-Sec, nouvelle documentation (… 1190-1230…), nouvelle datation",
    Héritages. Actes des Universités d’hiver de Saint-Mihiel 2012, Annales de l’Est, no spécial 2013, p. 109-198, ill.

Commentaire, → section VI.

  1. *. Histoire de la terre de Glénon [Jura, Arbois], t. I (967-1445) : le hameau de Glénon et la grange de l’abbaye cistercienne de Balerne, Dijon, Faculté des lettres, maîtrise, 1969, 308 p., ill., ms. inédit.

Commentaire, → section III.

  1. *. "De la ‘villa carolingienne’ à la grange cistercienne : le cas de la terre de Glénon (Arbois, Jura), du milieu du Xe à la fin du XIIe siècle.",
    Villa - curtis - grangia. Economie rurale entre Loire et Rhin, de l’époque gallo-romaine au XII-XIIIe siècle., [Actes du] XVIe colloque d’historiens français et allemands, Xanten, 28 septembre-1er octobre 1980, München-Zürich, 1982, p. 164-184, ill. (Beihefte der Francia, 11).

Commentaire, → section III.

  1. *. "Contribution à l’histoire du vignoble d’Arbois : le cellier de Glénon et le temporel de l’abbaye cistercienne de Balerne (fin XIIe-milieu XIVe s.)",
    L’Eglise, la vigne et le vin dans le massif jurassien. Actes de la Table ronde, Lons-le-Saunier, avril 1990, Lons-le-Saunier, 1991, p. 11-41, ill.

Commentaire, → section III.

  1. *. "Chargé d’histoire, le lieu-dit ‘A la Balâne’ ne doit pas disparaître du cadastre de Pupillin", Les Dépêches, éd. Jura, 6-7, 12, 24 et 25 janvier 1973, ill.

Commentaire, → section III.

 

V. ARCHÉOLOGIE, FOUILLES

 

Ordre

  1. *. Mélanges à la mémoire du Père Anselme Dimier, présentés par Benoît Chauvin, t. III, Architecture cistercienne, articles nos 198 à 240, vol. 5, Ordre, Fouilles, vol. 6, Abbayes, Pupillin, 1982, 804 p., ill.

Commentaire, → section VI.

  1. "Congrès Anselme Dimier, Abbaye de Noirlac. Fouilles cisterciennes européennes, bilans nationaux",
    Religion and Belief in Medieval Europe. Papers of the ‘Medieval Europe Brugge 1997’ Conference, vol. 4, Zellik, 1997, p. 267-270.

Présentation générale de ce congrès et de ses Actes (→ no 154) trop longtemps attendus.

  1. *. Actes du Congrès Anselme Dimier, Abbaye de Noirlac. Fouilles cisterciennes européennes, bilans nationaux, t. I, France, Pupillin, 2000, 416 p., ill.

Conception, coordination et édition de cet ouvrage en deux parties. Onze études monographiques de divers auteurs offrent d’abord un bilan archéologique des sites de Beaupré-sur-la-Lys, Clairlieu, Fontmorigny, Maubuisson, Noirlac et sur les aménagements hydrauliques de Vauclair ; des articles ou notes rapportent les sondages pratiqués sur les emplacements de l’église de Cherlieu, le site de Coyroux, le lavabo de Fontenay, le réfectoire de Reigny, le chapitre et la sacristie du Val. Table des matières détaillée à lire sur ce site sous la rubrique Livres. L’autre moitié de l’ouvrage offre une bibliographie nationale (→ no 157).

  1. "Bibliographie archéologique cistercienne française",
    Actes du Congrès Anselme Dimier, Abbaye de Noirlac. Fouilles cisterciennes européennes, bilans nationaux, t. I, France, Pupillin, 2000, art. no 12, p. 217-414.

Corpus de 2500 références commentées des travaux publiés ou inédits ayant trait à l’archéologie du bâti et du sous-sol jusqu’en 1996 inclus portant sur 320 sites cisterciens français, y compris certaines granges et relais urbains. Index. Instrument de travail.

  1. *. Abbayes cisterciennes,
    Dossiers d’archéologie, juil.-août 2010, no 340, 96 p. ill.

Direction de ce magazine livrant douze reportages sous diverses plumes sur les récentes investigations archéologiques conduites à Auberive, Aulps, Balerne, Chaalis, Cherlieu, La Cour-Dieu, Grandselve, Marquette, Mègemont, Molaise, Mortemer et Vauluisant.

 

Abbayes

  1. *. "Les plans de l’église et de l’abbaye de Balerne révélés par la sécheresse de 1976",
    Mélanges… Anselme Dimier, art. no 210, t. III, vol. 5, Pupillin, 1982, p. 265-290, ill.

Une comparaison d’un plan des lieux réguliers établi en 1718 et des traces de substructions révélées par la sécheresse a apporté de nouvelles informations sur le bâti presque entièrement disparu du monastère. Sa petite église originelle possédait un plan bernardin à trois nefs de quatre et non sept travées comme cela a été proposé, pour une longueur totale à peine supérieure à 40 m ; un voûtement sur berceau central, contrebuté par des berceaux latéraux perpendiculaires est vraisemblable ; incendiée en 1755, elle ne fut pas reconstruite. Les autres bâtiments s’organisaient selon le plan cistercien ordinaire autour d’un cloître presque carré d’environ 28 m de côté. Au début du XVIIIe s., une reprise générale leur donna un aspect classique ; la seule partie médiévale conservée fut le rez-de-chaussée de l’aile est, avec sacristie et chapitre. Quelques renseignements ont été recueillis sur l’aile des convers transformée vers le XVe s., le premier logis abbatial édifié dans le prolongement oriental de l’aile méridionale et la seconde campagne de reprise postérieure à l’incendie. Relevé de vestiges lapidaires. Linéaire de l’échelle du plan p. 278 à doubler.

  1. *. "Eau et hydraulique à l’abbaye de Beaupré-sur-la-Lys (XIIIe-XXe s.)",
    Les chemins de l’eau, Les réseaux hydrauliques des abbayes cisterciennes du nord de la France et de la Wallonie, Amay, 2004, p. 17-28, ill.

Points sur le rôle de l’eau dans le transfert de la communauté sur le site de Beaupré, l’aménagement du monastère et le quotidien des religieuses. Regeste des documents écrits et illustrés.

  1. *. "Autour de la pierre tombale de Chrétienne, abbesse de Beaupré-sur-la-Lys (1460-1503)",
    - Autrefois, [revue du Cercle historique d’Aubers-en-Weppes], mars 1998, no 49, p. 18-23, ill.
    - Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1998, t. XLIX, p. 175-190, ill.

Commentaire, → section VI.

  1. *. "Le cellier et la cuverie du clos de Vougeot (Côte-d’Or). Les apports de la dendrochronologie (XIIe-XVIIIe s.)",
    Revue archéologique de l’Est, 2006, t. LV, p. 257-278, ill.

Conduite en vue d’une nouvelle monographie, une interrogation des bois a livré des résultats qui renouvellent profondément la connaissance de ce prestigieux monument. Le cellier a été édifié entre 1160 et 1190, quand l’abbaye de Cîteaux s’est lancée dans une viticulture ouvertement commerciale. La reprise de son plafond intérieur et la surélévation du bâtiment (pignons, charpente, toiture) ne datent que de 1698. La cuverie a été bâtie en 1477, deux de ses pressoirs construits en 1478 et 1489, traduisant ainsi la reprise généralement constatée après la guerre de Cent ans ; les deux autres sont du XVIIIe s.

  1. "Etudes d’histoire et d’archéologie cisterciennes. [II] Datations dendrochronologiques au clos de Vougeot",
    Bulletin [du] Centre d’études médiévales [d]’Auxerre, 2006, t. X, p. 144-153, ill.

Présentation des méthodes suivies et les résultats obtenus lors l’enquête précédente (→ no 182).

  1. "Les pressoirs dévoilent enfin leurs secrets",
    Tastevin en main, 1er sem. 2007, no 124, p. 30-31, ill.

Note présentant les résultats de la même enquête pour la cuverie, sa charpente et ses quatre pressoirs.

  1. "Le voile se lève sur les origines du cellier",
    Tastevin en main, 1er sem. 2009, no 128, p. 18-21, ill.

Même démarche pour le cellier et sa charpente dont 10% des bois en réemploi ont été coupés entre 1167 et 1189. Photo du millésime 1698 gravé au charbon de bois sur l’une des poutres.

  1. "Enigmatique livre de comptes et mystérieuses augettes",
    Tastevin en main, 1er sem. 2008, no 126, p. 20-21, ill.

Les dalles de réemploi surmontant le parapet de l’auvent abritant l’entrée du dortoir consistent en une pierre marquée à la manière d’un tapis de jeu sur lequel on posait des pièces de monnaie, deniers formant sous puis livres, et deux augettes festonnées peut-être du XIIIe s. destinées à recevoir un liquide.

  1. *. "Les vestiges et l’église de l’abbaye de Colonges",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 220, t. III, vol. 6, Pupillin, 1982, p. 455-477, ill.

Description illustrée des vestiges lapidaires conservés sur place parmi lesquels une statue de saint Bernard, mise en vente publique depuis et acquise par le Musée de Nuits-Saint-Georges. Dans le mur est de la grange occidentale sont visibles le portail d’entrée et cinq des fenêtres de la façade de l’église ; il faut y voir un remontage romantique, antérieur à 1858. L’emplacement de l’abbatiale disparue correspond en réalité à celui de la grange septentrionale. Son plan devait ressembler à celui de Corcelles : nef unique peut-être seulement charpentée, sans transept, avec petit chœur rectangulaire sous voûte en berceau.

  1. "Sondages dans l’église de l’Étoile (avril 1999), les enjeux scientifiques",
    Les Amis de l’Étoile, Bulletin de l’Association pour la sauvegarde de l’abbaye de l’Étoile, 1er sem. 1999, no 7, p. 15-26.

Manière d’étude préalable sur l’énigmatique vestige de cette abbatiale, réduite à une nef rectangulaire ceinte de murs et d’une façade principale, le tout contreforté et sous toiture de fortune. Le point sur les hésitations de l’historiographie et la certitude d’une large reprise fin XVe s. obligent à s’interroger sur ce qui subsiste effectivement de l’église originelle. Une question pendante : eut-elle ou non une nef unique ou, au contraire, un plan bernardin avec nefs latérales ?

  1. *. Abbaye de l’Étoile. Sondages avril-mai 1999. Rapport de synthèse,
    Archigny, été 1999, 157 p. ms. inédit, ill.

Le site à travers son environnement et ses réalités, le chantier pourquoi et comment. Les interrogations, telles qu’elles sont exposées dans l’article précédent (→ no 145). Les résultats scientifiques, rapportés dans le suivant (→ no 147). Annexes habituelles : inventaire des unités stratigraphiques, des sépultures, du mobilier, des carreaux. Journal de presse.

  1. *. "Bilan des premiers sondages à l’Étoile (avril-mai 1999)",
    Les Amis de l’Étoile, Bulletin de l’Association pour la sauvegarde de l’abbaye de l’Étoile, 2e sem. 1999, no 8, p. 7-15, ill.

Description des six sondages pratiqués sur 42 m² en tout. Le résultat le plus intéressant est la découverte de deux fondations parallèles au gouttereau méridional, indices de la possible existence d’une nef latérale. Les conséquences pour l’aménagement du site. La perspective d’une seconde campagne en 2000.

  1. *. "Abbatiale cistercienne de Fontmorigny, sondage du pignon extérieur du croisillon nord, relevé commenté (mai 1995)",
    En Berry, du Moyen-Age à la Renaissance. Pages d’histoire et d’histoire de l’art, Mélanges offerts à Jean-Yves Ribault. Cahiers d’histoire et d’archéologie du Berry, no spécial, Bourges, 1996, p. 317-325, ill.

Ouvert pour connaître l’état des soubassements de l’église, ce sondage a fourni plusieurs renseignements sur les états successifs de la porte des morts. Il a aussi montré la différence de profondeur des fondations, posées à l’est à -0,80 m sur un calcaire rocheux et ancrées à l’ouest à -2,10 m dans des colluvions indifférenciées ; de là sans doute l’inégale conservation de l’édifice au fil des siècles.

  1. *. "Premier bilan archéologique à l’abbaye de Fontmorigny (1996)",
    Actes du Congrès Anselme Dimier, Abbaye de Noirlac. Fouilles cisterciennes européennes, bilans nationaux, t. I, France, Pupillin, 2000, art. no 6, p. 93-122, ill.

Vue d’ensemble sur les informations archéologiques recueillies occasionnellement par Gauchery jusqu’en 1956 : carreaux, retables, pierres tombales, vestiges divers. Découvertes liées depuis 1988 à la réhabilitation en cours : sondages autour et dans l’église, travaux dans le réfectoire des convers, fouilles du cellier, relevé partiel du réseau hydraulique.

  1. *. "Abbatiale cistercienne de Fontmorigny, pavements des chapelles latérales, relevés commentés (1997)",
    Cahiers d’histoire et d’archéologie du Berry, mars 1998, no 133, p. 3-33, ill.

Le nettoyage des abords de l’église restaurée a suscité la mise au jour des murs et des sols des quatre chapelles latérales. Outre la confirmation du plan bernardin de cette abbatiale, ont été découvertes l’unité de construction de cette partie de l’édifice, la différence de niveaux entre les chapelles des deux croisillons et des informations sur leurs destinées dissemblables aux XVIIe-XVIIIe s. Des pavements ont été retrouvés sur près d’un tiers de leur superficie totale. Presque tous sont de type monocolore, assemblés en mosaïque pour former des motifs géométriques, rencontrés dans certaines autres abbayes cisterciennes françaises et anglaises. L’absence de carreaux gravés et de carreaux bicolores autorise de les dater du début du XIIIe s., en accord avec la consécration de l’église en 1225. Une restitution raisonnée a permis une proposition de visualisation d’une plus large surface.

  1. "Marquette, pourquoi ?",
    Autour de l’abbaye de Marquette, le patrimoine religieux en pays de Ferrain. Marquette-lez-Lille, 23-24 novembre 2002, 6e Forum culturel du Ferrain, [Lille, 2002], p. 8-11.

La prise de conscience de l’intérêt du site de l’abbaye a suscité la localisation de ce forum culturel à Marquette-lez-Lille. Etat de la question.

  1. *. Marquette-lez-Lille, à la redécouverte de l’abbaye de la comtesse Jeanne,
    Marquette-lez-Lille, 2002, 476 p., 150 ill.

Fondée vers 1228 au nord de Lille par la comtesse Jeanne de Flandre qui y fut inhumée, l’abbaye de Marquette était l’une des plus puissantes maisons féminines de l’ordre de Cîteaux. Construit en quelques décennies à l’âge d’or de l’architecture gothique, réédifié dans le style français au XVIIIe s., le monastère fut détruit à la Révolution et son enclos de 18 ha en bord de Deûle occupé par l’industrie lourde dès 1860. Aux antipodes des réalités cisterciennes ordinaires, son site actuel est ainsi l’un des plus étonnants qui soit. En 1963, une usine de production de toluène di-isocyanate fut installée à proximité des lieux réguliers enfouis. Sa fermeture annoncée a conduit la municipalité de Marquette-lez-Lille à s’interroger si ce sol meurtri recelait encore des vestiges archéologiques susceptibles d’être protégés en vue d’une mise en valeur, avec détermination d’un périmètre de sauvegarde. Cet ouvrage livre le fruit de l’étude préalable menée à sa demande. Il comporte trois parties.
La première publie la documentation glanée sur le bâti disparu. Après présentation des fonds interrogés, les sources écrites ont permis de reconstituer un cartulaire de 50 actes (1236-1793) et une dizaine de mémoriaux inédits ont fourni de riches informations entre fin XIIIe et fin XVIIIe. Les sources orales consistent en une centaine de témoignages antérieurs ou postérieurs à la Révolution sur les tombes, l’état des lieux et le terrain. Un catalogue offre une sélection de 50 illustrations des XVIIe-XXe s., tirées de plans anciens, des cadastres, de photothèques d’entreprises, de collections privées et de fonds publics. La deuxième démarche est une analyse systématique commentée des bâtiments, à travers quatre espaces concentriques : à l’extérieur de l’enclos puis, à l’intérieur, lieux de travail, de vie et de prière. Dans un troisième temps, une synthèse fait le point des connaissances, plans recomposés à l’appui, sur le monastère médiéval, ses transformations à la Renaissance, sa reconstruction classique et le bâti industriel qui lui succéda. La superposition de ces quatre époques débouche sur un bilan archéologique global avec propositions de sondages. Une zone de protection a été délimitée : sur environ 2 ha, s’y trouvent encore les substructions des deux tiers du cœur du monastère. La ville de Marquette l’a mise en réserve sur son plan d’occupation des sols.
L’apport de cet ouvrage à l’historiographie cistercienne est double. Sa méthodologie originale (→ no 193) fournit d’utiles pistes de recherches pour d’autres sites et rend possible une large redécouverte inespérée d’une des abbayes les plus belles et les plus méconnues de France.

  1. "A la redécouverte du monastère de Marquette, une méthode originale ?",
    Revue Mabillon, 2009, t. XX (LXXXI), p. 5-31, ill.

Ou comment cette redécouverte résulte de l’association de deux séries de facteurs décisifs. La méthode prospective suivie relève certes d’une recherche ordinaire en trois phases, heuristique pointue, analyse critique et synthèse générale, mais poussées à l’extrême et jointes à des démarches moins orthodoxes : explorations insolites, rationalisation systématique et vision évolutive. L’appui total de la société Rhodia propriétaire des lieux, l’engagement sans faille de la municipalité de Marquette et la compétence reconnue des acteurs d’Archéopole, tous trois hors des lourdes pesanteurs administratives habituelles, ont par ailleurs joué un rôle déterminant dans cette aventure hors normes à bien des égards.

  1. "Etude préalable… à l’abbaye de Marquette",
    Dossiers d’archéologie, juil.-août 2010, no 340, p. 20-25, ill.

Présentation grand public de l’étude préalable analysée dans l’ouvrage ci-dessus (→ no 166).

  1. *. Marquette, abbaye cistercienne de Flandre,
    Moisenay, 2003, 32 p., ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. "Note sur la brasserie de l’abbaye cistercienne de Marquette (XVe-XXe s.)",
    Autrefois, [revue du Cercle historique d’Aubers-en-Weppes], juin 2002, no 66, p. 3-16, ill.

Le point sur son histoire et son bâti à partir de la documentation retrouvée. Regeste des documents écrits et illustrés.

  1. *. "Eau et hydraulique à l’abbaye cistercienne de Marquette (XIIIe-XXe s.)",
    - Inquirens subtilia diversia, Dietrich Lohrmann zum 65. Geburtstag, Aachen, 2002, p. 425-444, ill.
    - Les chemins de l’eau, Les réseaux hydrauliques des abbayes cisterciennes du nord de la France et de la Wallonie, Amay, 2004, p. 87-92, ill.

Que sait-on de l’eau et de l’hydraulique sur le site de l’abbaye ? La dérivation de la Deûle au XIIIe s., l’eau dans le quotidien jusqu’au XVIIIe, les réaménagements tardifs jusqu’au XXe s. Regeste des documents écrits et illustrés.

  1. *. "Du nouveau autour de la sépulture de la comtesse Jeanne à l’abbaye de Marquette",
    Annales du Comité flamand de France, 2003, t. LXI, p. 33-63, ill.

Etude préalable sur la sépulture disparue de la célèbre comtesse, morte à l’abbaye en 1244 : son inhumation provisoire dans le cimetière, son mausolée définitif dans le chœur, attesté seulement à partir du début du XVIe s., mais vraisemblablement mis en place par les soins de sa sœur Marguerite vers 1270. Edition des sources écrites.

  1. *. "Le mausolée de la comtesse Jeanne à l’abbaye de Marquette, essai de restitution",
    Revue du Nord, 2006,t. LXXXVIII, p. 109-125, ill.

Les sondages conduits en 2003 sur l’emplacement présumé de la sépulture comtale ont mis au jour près de 300 fragments de pierre noire d’un mausolée que des bribes d’inscription autorisent sans conteste à attribuer à Jeanne de Flandre. Une restitution partielle a ainsi été rendue possible. Elle a révélé un monument fait d’un coffre-bahut à sept arcades latérales habitées de statuettes avec gisant au-dessus figurant la comtesse en habit de religieuse. Attribuable à l’école tournaisienne, l’ensemble est datable des années 1265-1280.

  1. *. "Le château de la comtesse Jeanne à l’abbaye de Marquette (XIIIe-XXe s.)",
    Bulletin de la Commission historique du Nord, 2001-2004, t. LII, p. 45-64, ill.

Ou tout ce que l’on sait sur ce château construit par et pour la célèbre comtesse qui y finit ses jours, château largement remanié au fil des siècles, rasé lors de la grande campagne de reconstruction classique des années 1775-80, conservé ensuite jusqu’en 1996 sous le nom de château Bernard. Regeste des documents écrits et illustrés.

  1. *. "Autour de la pierre tombale de Gille de Dadizeele, abbesse de Marquette (1480-1503)",
    Annales du Comité flamand de France, 2004, t. LXII, p. 11-25, ill.

Ou les circonstances peu banales de la re-découverte de cette lame funéraire précédemment mise au jour lors des travaux d’aménagement de l’usine Rhodia, reléguée dans un coin du site puis oubliée. Ses dimensions (208 x 104 x 20 cm), son poids (environ 1100 kg) et son style tardi-médiéval de transition en font l’un des intérêts du musée archéologique installé en rive droite de la Deûle dans l’ancienne église N.-D. de Lourdes.

  1. "Etudes d’histoire et d’archéologie cisterciennes. [III] Huit ans d’archéologie sur le site de l’abbaye de Marquette (Nord, 1998-2005)",
    Bulletin [du] Centre d’études médiévales [d]’Auxerre, 2006, t. X, p. 153-161, ill.

Résumé de huit années d’étude préalable et de sondages sur ce site cistercien hors canons habituels.

  1. "Trois sites cisterciens exemplaires : Marquette, une nouvelle image",
    Le patrimoine religieux en question à l’aube du XXIe siècle. Actes des Journées d’études de Saint-Christophe-en-Brionnais, (20-21 novembre 2010), Saint-Christophe-en-Brionnais, 2011, p. 59-63, ill.

Commentaire, → section II.

  1. *. "Morimond : une ou deux abbatiales ? Les fouilles d’Henry-Paul Eydoux : écrits publics et lettres privées (1953-1982)",
    L’abbaye cistercienne de Morimond, histoire et rayonnement. Actes du colloque, Langres, 5-6 septembre 2003, Langres, 2005, p. 115-156, ill.

Cette mise au point est directement tirée du dossier personnel d’Eydoux, remis par sa veuve avant d’être déposé aux Arch. dép. Haute-Marne sous la cote 1 J 742. Grâce à sa correspondance privée, on découvre les objectifs relevés, les moyens limités et les méthodes inappropriées des sondages conduits en deux brèves campagnes en 1954 et 1955. Pour en tirer enseignements, à la suite de consultations diversifiées débouchant sur plusieurs publications, Eydoux glissa progressivement vers l’existence d’une seule abbatiale édifiée à partir de 1160 et qui, avec son chœur rectangulaire, aurait servi de modèle à plusieurs églises cisterciennes germaniques. La découverte en 1957 d’un plan encore inconnu du monastère et les études plus pointues de plusieurs historiens d’art allemands notamment Grüger, l’obligèrent à accepter la remise en cause de son hypothèse. Abondante annexe éditant les pièces majeures du dossier et une bibliographie archéologique.

  1. *. -"La seconde abbatiale de Morimond à la lumière de Walkenried II, hypothèses et précisions nouvelles (1990-2003)",
    L’abbaye cistercienne de Morimond, histoire et rayonnement. Actes du colloque, Langres, 5-6 septembre 2003, Langres, 2005, p. 157-178, ill.
    - "Die zweite Abteikirche von Morimond im Licht vom Walkenried II, Hypothesen und neue Ergebnisse (1990-2003)",
    Schriftenreihe des Vereins für Heimatgeschichte Walkenried / Bad Sachsa und Umgebung e. V., Heft 27, Walkenried, 2009, 34 p., ill.

La publication en 1990 de la thèse de B. Nicolai sur la seconde abbatiale de Walkenried, maison petite-fille de Morimond, vint relancer l’enquête. A la suite d’objections supplémentaires aboutissant à des positions innovantes, des prospections élargies ont permis d’établir enfin une liste fiable des abbés de Morimond entre 1180 et 1220, avant tout l’abbatiat d’un Heidenreich jusque-là totalement ignoré, ancien abbé de Walkenried promu à la tête de sa maison-mère en 1204. Lequel, d’après des chroniques germaniques inconnues de l’historiographie française mais révélées par Grüger, aurait incité son successeur à construire une abbatiale « à l’image de celle [en cours d’édification à] de Morimond ». Les fouilles conduites à Walkenried ont pleinement confirmé l’existence de deux églises successives ; et les ruines conservées de la seconde peuvent donner un aperçu de ce que fut Morimond II qui lui a probablement servi de modèle.

  1. *. "Les sondages du réfectoire de l’abbaye de Reigny (1990)",
    Actes du Congrès Anselme Dimier, Abbaye de Noirlac. Fouilles cisterciennes européennes, bilans nationaux, t. I, France, Pupillin, 2000, art. no 9, p. 169-188, ill.

Bilan de sept sondages de 45 m² avant un possible dallage : preuve de l’occupation gallo-romaine du site, découverte d’une substruction peut-être attribuable au premier monastère, mise au jour d’une partie du réseau hydraulique et de diverses fondations. Large iconographie.

  1. *. "La disparition programmée (?) de vestiges cisterciens",
    Archeologia, mai 1999, no 356, p. 4-5, ill.

Située aux confins des duché et comté de Bourgogne, la grange de Montverrat, qui relevait de l’abbaye de Theuley, fut abandonnée sans doute lors des calamités du XIVe s., puis peu à peu fossilisée sous la végétation. Cette note s’insurge contre la destruction mercantile d’une partie de son enceinte jusque-là conservée.

Vougeot (clos de), → Cîteaux ci-dessus.

 

VI.  ARCHITECTURE, HISTOIRE DE L’ART

 

Ordre

  1. *. Mélanges à la mémoire du Père Anselme Dimier, présentés par Benoît Chauvin, t. III, Architecture cistercienne, articles nos 198 à 240, vol. 5, Ordre, Fouilles, vol. 6, Abbayes, Pupillin, 1982, 804 p., ill.

Ou 43 études, articles ou notes de 40 auteurs différents traitant d’architecture et d’archéologie cisterciennes en France et en Europe. Table des matières détaillée à lire sur ce site sous la rubrique Livres.

  1. "Autour du plan cistercien",
    - Saint Bernard et la vie cistercienne. Actes du 4e colloque de Cadouin, 1997, Cadouin, 2000, p. 3-22, ill.
    - La grande aventure des cisterciens. Actes du colloque de Belleperche, 22-23 août 1998, Montauban, 1999, p. 65-88, ill.

Rappel du plan ordinaire d’une abbaye, à travers ses origines bénédictines et les nécessités pratiques à assurer. Dans l’espace, les spécificités cisterciennes tiennent essentiellement au fréquent plan bernardin de l’église, à l’existence d’une aile propre aux convers et à la place tenue par les aménagements hydrauliques. Dans le temps, on retiendra "la frénésie de construire" de l’ordre fin XIIe-première moitié du XIIIe s., les transformations des XVe-XVIe et les grandes reconstructions classiques des deux siècles suivants. Plaidoyer pour une conception évolutive des bâtis cisterciens.

  1. "Le plan bernardin : réalités et problèmes",
    Bernard de Clairvaux, histoire, mentalités, spiritualité. [Actes du] colloque, Lyon, Cîteaux et Dijon, [5-9 juin 1990], Paris, 1992, p. 307-348, ill. (Sources chrétiennes, 380).

Essai de mise au point sur le plan bernardin, appliqué aux églises de l’ordre : ce qui paraît acquis et ce qui reste obscur depuis la diffusion de cette notion au congrès de Dijon de 1953. Quarante ans de recherches actives semblent en avoir prouvé la véracité : l’essor spectaculaire de l’archéologie cistercienne a révélé des centaines d’abbatiales au plan sensiblement identique, élévations comprises, au point que d’aucuns proposent même le concept d’églises bernardines. Mais il s’en faut de beaucoup qu’il y ait eu, dans le temps comme dans l’espace, uniformité complète : le poids des traditions locales, les avancées techniques et les changements de mentalités ont joué un rôle inégal mais toujours décisif. Restent à déterminer les origines, probablement bourguignonnes, de ce plan et à mieux cerner les modalités de sa diffusion, relevant apparemment beaucoup moins de dispositions juridiques que de l’activité pratique exercée par les multiples disciples de Bernard, relayés par la renommée du saint abbé. Force est enfin de reconnaître que les influences de la pensée bernardine sur les autres bâtiments réguliers cisterciens, sur ceux des maisons féminines, sur ceux des autres ordres et sur les églises séculières sont à peine entraperçues çà ou là.

  1. "Les bâtis cisterciens : des innovations architecturales ?",
    Dossiers d’archéologie, mai-juin 2017, no 381, p. 44-51, ill.

Quand le fameux "plan bernardin" des églises n’est plus qu’une première phase architecturale d’inspiration bourguignonne et quand le "plan cistercien type" doit être relativisé. Mais que demeure partout un bouquet propre : qualité des matériaux, maîtrise des techniques et volonté de dépouillement.

Abbayes

  1. *. "Glanes d’archives (1153-1762) autour des bâtiments médiévaux disparus d’Auberive et de Longuay",
    Les Cahiers haut-marnais, 3e-4e trim. 2014, nos 274-275, p. 171-228, ill.

Edition commentée de trois douzaines de textes ou d’extraits inconnus informant sur les bâtiments médiévaux disparus de ces deux monastères. Aux deux églises de Longuay, l’une romane vers 1160, l’autre gothique fin XIIe-début XIIIe s., s’oppose l’unique abbatiale d’Auberive pleinement cistercienne à travers son plan bernardin et la juxtaposition probable des deux styles. Ce que l’on apprend sur les carrés claustraux distribués à l’ordinaire, les dépendances dispersées à la fonction et, réelle originalité commune, les chambres privées vendues aux abbayes consœurs du nord européen pour accueillir leurs abbés sur le chemin du chapitre général annuel de Cîteaux.

  1. *. "Un devant d’autel de l’église de Balerne",
    - Ney, bulletin municipal, juil. 1986, no 15, [4 p.], ill.
    - Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1986, t. XXXVII, p. 291-293, ill.

Description de ce devant d’autel visible dans l’église du village de Ney, proche de Balerne. Dans les angles supérieurs, deux petits blasons surmontés d’une mitre et d’une crosse portent les armes de Philippe et Jules Chifflet, abbés de 1639 à 1676. Deux procès-verbaux de visite de l’abbaye en 1657 et 1676 permettent de l’attribuer au second. Un troisième procès-verbal, de 1722, prouve l’ampleur des rénovations du mobilier de l’abbatiale par Jules Chifflet.

  1. *. "Autour de la pierre tombale de Chrétienne, abbesse de Beaupré-sur-la-Lys (1460-1503)",
    - Autrefois, [revue du Cercle historique d’Aubers-en-Weppes], mars 1998, no 49, p. 18-23, ill.
    - Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1998, t. XLIX, p. 175-190, ill.

Approche de cette pierre tombale aujourd’hui visible dans l’église de La Gorgue, son attribution à une Chrétienne plutôt Smits que le Cocq, et son long abbatiat marqué par une notable évolution de la vie intérieure à l’aube de la Renaissance. Regeste des actes de cet abbatiat.

  1. *. "La reconstruction du monastère de Cîteaux (vers 1160-vers 1240)",
    Bulletin monumental, 2007, t. CLXV, p. 143-173, ill.

Associée à un réexamen critique des sources illustrées disponibles, la préparation d’une édition des chartes et documents variés concernant l’abbaye jusqu'en 1200 a été l’occasion de découvrir ou de remettre au jour une dizaine de textes éclairant l’édification du monastère. A une première église romane de plan bernardin a succédé une abbatiale gothique construite entre 1155/60 et 1193 selon un plan plus vaste à grand chevet rectangulaire avec déambulatoire et chapelles jointives, à considérer comme un prototype. Un bâtiment des convers fut élevé entre 1190 et 1205. Ces deux chantiers majeurs s’intègrent dans un puissant mouvement de (re)construction qui a donné au monastère un visage médiéval qui n’est pas celui d’origine.

  • *. "Pour un calendrier de la (re)construction du monastère médiéval de Cîteaux, nouveaux jalons (1178-1313)",
    Mélanges cisterciens, sous presse.

Article qui prolonge et complète le précédent (→ no 186). Ce que l’on savait sur l’église gothique, le bâtiment des convers, la campagne de reconstruction du monastère, la grande infirmerie et le mur d’enceinte. Ce que des glanes d’archives jusqu’alors inconnues permettent de découvrir ou de préciser : la consécration d’un autel en 1178 paraît impliquer deux phases de travaux pour la grande abbatiale ; un don complémentaire du roi de Castille consenti « pour l’achèvement » de l’aile des convers débouche sur le chantier précité des années 1190-1205 ; une décision du chapitre général de 1235 informe sur l’endettement de l’abbaye causé par des dépenses somptuaires ; une lettre de son abbé remerciant ses confrères renseigne sur la construction en cours de l’infirmerie par ailleurs qualifiée de « nouvelle » en 1253, mettant fin ainsi à un débat ouvert depuis longtemps ; une transaction avec le duc de Bourgogne atteste encore de l’installation avant 1313 d’un portail surmonté d’une tour pour servir d’entrée principale au monastère.

  1. *. Le château et le clos de Vougeot, cellier de l’abbaye de Cîteaux,
    The Clos and the Château de Vougeot, Cellier of the Abbey of Cîteaux,
    Nuits-Saint-Georges, 2008, 222 p., ill.

Cette monographie a l’ambition de renouveler la connaissance de ce cellier-château connu dans le monde entier, et qui symbolise à lui seul la puissante image de la viticulture cistercienne. Une première partie retrace le contexte monastique qui a présidé à la naissance et à la spécificité de l’aventure cistercienne, puis analyse les principes de son économie et leur application par l’abbaye de Cîteaux. Fondée sur une recherche élargie des sources, une deuxième relate les phases de l’histoire du clos : discrets débuts, constitution opiniâtre, épanouissement juridique, gestion difficile, passage en des mains laïques à la Révolution, maintien de son unité foncière et culturale au XIXe s., morcellement contemporain. Plusieurs campagnes photographiques ciblées sur des aspects méconnus des bâtiments permettent une revisite parfois inattendue abondamment illustrée des lieux. Les dix-huit chapitres continus, chronologiques ou thématiques, sont agrémentés d’une trentaine d’encarts ponctuels, historiques, économiques, architecturaux ou autres.

  1. - Le château du clos de Vougeot,
    - The Château du Clos de Vougeot,
    - Schloss Clos de Vougeot,
    Nuits-Saint-Georges, 2013-2016, 32 p., ill.

Brochure illustrée grand public relatant les principales lignes de l’histoire du cellier-château, puis servant de guide pour la visite des lieux, le tout tiré de l’ouvrage précédent (→ no 190).

  1. *. "Clairvaux à Bar-sur-Aube (fin XIIe s.-1270)",
    Actes du colloque Le temps long de Clairvaux, Nouvelles recherches, nouvelles perspectives (XIIe-XXIe s.), Troyes-Clairvaux, 16-18 juin 2015, Troyes, 2016, p. 283-333, ill.

Commentaire, → section II.

  1. *. "Le cellier de Clairvaux à Colombé-le-Sec, nouvelle documentation (…1190-1230…), nouvelle datation",
    Héritages. Actes des Universités d’hiver de Saint-Mihiel 2012, Annales de l’Est, no spécial 2013, p. 109-198, ill.

Dense étude s’ouvrant sur la remise en cause des deux hypothèses successives fondées l’une et l’autre sur un document unique et datant cet édifice soit du milieu soit de la fin du XIIe s. Une nouvelle approche documentaire basée cette fois sur une centaine d’actes encore non mis à profit permet de connaître le calendrier précis des relations entre Clairvaux et Colombé. A un temps d’implantation foncière (1185-vers 1215) a succédé celui d’une forte expansion viticole auquel, preuves à l’appui, il faut rattacher la construction de ce cellier entrepris vers 1205/10 et opérationnel à partir de 1218. Le dépouillement de son architecture pourrait être consécutif à la réaction concomitante du chapitre général face aux excès récurrents partout constatés dans l’ordre. Dossier à verser à la polémique sur la datation du bâtiment des convers très voisin conservé à Clairvaux même. Amples annexes : bibliographie commentée, regeste intégral des sources, toponymie.

  1. *. "Le cellier de Clairvaux à Colombé-le-Sec, une nouvelle datation ?",
    La Vie en Champagne, juil.-sept. 2015, no 83, p. 44-53, ill.

Version allégée du précédent (→ no 217), et sans appareil critique.

  1. *. "Dijon : du nouveau sur le ‘cellier’ de Clairvaux (…1190-1230…)",
    Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or, 2005-2011 [2014], t. XLI, p. 79-160.

Longtemps laissé à l’abandon, ce monument emblématique du Dijon médiéval et vinicole a vu son rez-de-chaussée récemment restauré ; son étage, également voûté sous croisées d’ogives, reste à remettre en état. L’occasion était propice pour faire le point sur ce bâtiment mal connu ; il a débouché sur une remise en cause de sa destination originelle. Un état de la question brosse d’abord ses affectations successives au temps des moines, des civils et des historiens. La quête systématique d’une documentation écrite dispersée et d’une documentation illustrée disparate débouche ensuite sur des enseignements innovants. Deux contextes complémentaires — l’essor de la ville et le besoin de Clairvaux d’y créer une hôtellerie pour abriter les abbés de sa filiation sur le chemin annuel du chapitre général — ont abouti à la construction d’un premier bâtiment que l’on sait désormais avoir été édifié entre 1190 et 1205. La volonté de l’abbaye de se doter d’un domaine viticole aux portes de Dijon a induit la construction d’un second bâtiment de type approchant entre 1205 et 1218, à la démolition consommée en 1909 pour laisser place libre à une envahissante préfecture contiguë. Une série d’arguments autorise enfin à voir l’hôtellerie dans le premier et le cellier dans le second. Amples annexes : bibliographie commentée, regestes des sources écrites et illustrées. Article massacré par une redistribution des paragraphes et une typographie remaniées sans aucune concertation avec l’auteur auquel n’ont pas été adressées d’épreuves d’imprimerie et qui, partant, n’a pas délivré de bon à tirer.

  1. *. "A propos du ‘cellier’ de Clairvaux à Dijon",
    Histoire antique et médiévale, juin 2015, hors série no 43, p. 30-35, ill.
    Version allégée du précédent (→ no 220), et sans appareil critique.
  1. *. "Colombé-le-Sec", p. 402-405, ill. ; "Plan du Petit-Clairvaux à Dijon", p. 414-415, ill. ; "Carte du Val-des Vignes", p. 464-465, ill.
    Clairvaux, l’aventure cistercienne, Troyes, 2015.

Notices informatives illustrées sur l’histoire ou/et la datation de ces trois bâtis relevant du temporel de Clairvaux.

  1. *. "L’abbatiale cistercienne de l’Étoile n’est plus une exception architecturale",
    Archeologia, nov. 1999, no 361, p. 8-9, ill.

La mise au jour de certaines fondations implique de s’interroger sur l’unicité originelle de la nef, d’autant que l’Étoile a toujours été présentée comme le meilleur exemple de ce rare cas architectural, pour les abbayes masculines s’entend.

  1. "Il faut sauver Fontmorigny !",
    - Archeologia, oct. 1985, no 206, p. 11-12, ill.
    - Le Berry républicain, 26 août 1987 ; 7 juin 1989, p. 13, ill.
    - Bulletin monumental, 1985, t. CXLIII, p. 274.
    - Les Cahiers de la Ligue urbaine et rurale, 2e trim. 1989, no 103, p. 29-31, ill.
    - Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1985, t. XXXVI, p. 91.
    - Collectanea Cisterciensia, 1985, t. XLVII, p. 177-178.
    - Rivista cistercense, 1985, t. II, p. 185-186.
    - Sites et monuments, 3e trim. 1989, no 126, p. 15-17, ill.
    - L’Yonne magazine, 5-6août 1989, p. 13, ill.
    - L’Yonne républicaine, 15 juil. 1985, ill.

Note descriptive destinée à alerter l’opinion publique et les administrations sur l’état de ruine presque irrémédiable de cette église. Appel à soutenir l’action des Amis de Fontmorigny, soucieux de tenter un improbable sauvetage. On sait l’heureux dénouement…

  1. *. Fontmorigny, abbaye cistercienne de Berry,
    Pupillin, 1993, 32 p., ill.

Brochure illustrée grand public relatant les principales lignes de l’histoire de l’abbaye puis servant de guide pour la visite des lieux réguliers. De notables découvertes ont été faites après parution. La rapidité et l’ampleur des travaux conduits sur place par la suite font de certaines photographies proposées ici de véritables documents d’archives.

  1. "L’abbaye cistercienne de Fontmorigny, dix ans de travaux",
    Archeologia, mars 1998, no 343, p. 50-59, ill.

En 1988, Fontmorigny constituait le cas le plus dramatique d’abandon et de ruine définitive imminente du patrimoine cistercien français (→ no 54). Le travail acharné du nouveau propriétaire et l’aide financière de l’Etat ont permis un sauvetage de l’église, le dégagement du réfectoire des convers, la fouille du cellier disparu, tous du XIIIe s. Sont en cours, le déblaiement du carré régulier du XVIIIe s. ruiné, l’aménagement général du site et la création de jardins. D’intéressantes découvertes archéologiques ont été réalisées, d’autres spectaculaires sont à attendre.

  1. *. "[Il faut protéger la grange cistercienne de Parfondeval / Saint-Arnoult]",
    Archeologia, avril 2000, no 366, p. 44-50, ill.

Cette ancienne grange de Froidmont, qui porte aujourd’hui le nom de Saint-Arnoult, a été restaurée de fond en comble par un particulier au terme de trente ans d’un travail opiniâtre. Ses caves du XIIIe s. avec logettes à tonneaux et sa chapelle méritent de voir leur pérennité assurée par le biais d’une protection juridique étatique. Reportage photographique. Titre journalistique erroné — Parfondeval ne fut jamais une abbaye — remplacé ici par celui proposé, adapté aux circonstances de ce reportage.

  1. *. "Glanes d’archives (1153-1762) autour des bâtiments médiévaux disparus d’Auberive et de Longuay",
    Les Cahiers haut-marnais, 3e-4e trim. 2014, nos 274-275, p. 171-228, ill.

Commentaire ci-dessus.

  1. *. - "La seconde abbatiale de Morimond à la lumière de Walkenried II, hypothèses et précisions nouvelles (1990-2003)",
    L’abbaye cistercienne de Morimond, histoire et rayonnement. Actes du colloque, Langres, 5-6 septembre 2003, Langres, 2005, p. 157-178, ill.
    - "Die zweite Abteikirche von Morimond im Licht vom Walkenried II, Hypothesen und neue Ergebnisse (1990-2003)",
    Schriftenreihe des Vereins für Heimatgeschichte Walkenried / Bad Sachsa und Umgebung e. V., Heft 27, Walkenried, 2009, 34 p., ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "Le Relecq, église cistercienne ?",
    Abbaye du Relecq, Abati ar Releg. [Actes du] colloque, Plounéour-Ménez, 18 juin 1994,
    Plounéour-Ménez, 1995, p. 26-60, ill.

Pour tenter de répondre à l’interrogation posée en titre, une première partie va à la recherche de l’abbatiale primitive en procédant à une analyse du bâti conservé. Peuvent lui être attribués les piles occidentales de la croisée, les arcades de la première travée, les piles rectangulaires de la suivante sans les arcades et les socles de la troisième, tout le transept, hormis le pignon et le lambris du croisillon méridional, la partie haute de la croisée, la fenêtre et l’escalier du croisillon nord, la première travée du chœur et les chapelles latérales sauf leurs chevets. Tout le reste a été modifié ou/et remonté du XIIIe au XXe s. Ce moignon de bâti suffit pour prouver l’application d’un plan bernardin typique et l’adoption de partis architecturaux spécifiquement cisterciens en élévation ; ils rendent possible une proposition de restitution de l’ensemble de l’édifice. En conséquence, l’église actuelle présente deux visages : à l’extérieur et autour des bras de son tracé, elle résulte de remaniements, fruits de 800 ans d’une histoire mouvementée ; à l’intérieur et autour de la croisée, elle témoigne du souffle cistercien du XIIe s.

  1. De Tart à Dijon, la première abbaye cistercienne de femmes,
    Moisenay, 2004, 32 p., ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. Pierres pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 2, Architecture,
    Pupillin, 1992, p. 199-382, ill.

Commentaire, → section IX.

  1. *. "Les églises",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 2, Architecture, Pupillin, 1992, art. no 11, p. 209-272, ill.

Description de l’abbatiale : son plan bernardin, ses élévations successives, son riche décor étonnant. Villelongue I est une église romane de la fin XIIe-début XIIIe s. ; Villelongue II, gothique de la seconde moitié du XIIIe, fut remontée sur les gouttereaux arasés de la première et voûtée sous croisées d’ogives. Il faut sans doute attribuer à l’impéritie du XVIe et aux guerres de Religion la destruction d’une large partie de la nef.

  1. "Les fresques de la sacristie",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 2, Architecture, Pupillin, 1992, art. no 12, p. 273-278, ill.

Fresques probablement du début du XIVe s., plus ou moins reprises, représentant notamment un saint Michel pesant les âmes.

  1. *. "La salle capitulaire",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 2, Architecture, Pupillin, 1992, art. no 13, p. 279-293, ill.

Description de cet attachant petit chapitre et de son austère façade de la fin du XIIe s., puis de son voûtement sous croisées d’ogives au début du XIIIe.

  1. *. "La galerie méridionale du cloître",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 2, Architecture, Pupillin, 1992, art. no 14, p. 294-320, ill.

Structure de la galerie méridionale, seule conservée, description de la claire-voie, hypothèse de deux phases d’installation, l’une au début du XIIIe, l’autre à celui du XIVe s. Catalogue des éléments architecturaux.

  1. *. "Le réfectoire",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 2, Architecture, Pupillin, 1992, art. no 15, p. 321-338, ill.

Description du gros œuvre originel et du voûtement postérieur, comme dans le chapitre, et des aménagements tardifs. Superbe exemple de petit réfectoire à une nef, heureusement restauré depuis.

  1. *. "La chaire de lecteur",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 2, Architecture, Pupillin, 1992, art. no 16, p. 339-345, ill.

Traces probantes d’une chaire de lecteur dans le gouttereau occidental de la travée méridionale ; proposition de restitution.

  1. *. "Catalogue des vestiges épars",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 2, Architecture, Pupillin, 1992, art. no 17, p. 346-368, ill.

Catalogue d’une quarantaine de pièces visibles à Villelongue même et dans les environs : éléments d’architecture, carreaux, modillons, vitraux, statues, mobilier liturgique...

  1. *. Villelongue, abbaye cistercienne de Languedoc,
    - Pupillin1, 1992, 32 p., ill.
    - Moisenay², 2001, 32 p., ill.

Brochure illustrée grand public relatant les principales lignes de l’histoire de l’abbaye, puis servant de guide pour la visite des lieux réguliers. Reprend souvent, sous forme condensée, les recherches ayant présidé à la préparation du livre (→ no 90).

  1. "Villelongue, abbaye languedocienne ou cistercienne ?",
    [Actes du] colloque d’août 1993. Les Cahiers de Léoncel, no 10, p. 2-15, ill.

La juxtaposition de décors d’une exubérance toute méridionale dans le cloître et l’église et d’une austérité toute cistercienne dans le chapitre et le réfectoire interpelle le visiteur, inévitablement conduit à se poser l’interrogation énoncée en titre de cet article. D’autant que les partis architecturaux adoptés associent certains traits incontestablement régionaux à une empreinte générale manifestement cistercienne. Par contre, les plans, bernardin pour l’église et de type cistercien pour les autres lieux réguliers, emportent la réponse : au-delà d’un décor tardif déroutant, Villelongue est bel et bien cistercienne.

 

VII.  COMMUNAUTÉS FÉMININES

 

Comté et duché de Bourgogne

  1. *. "L’abbaye de Tart et ses filiales au Moyen-Age",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 146, t. II, vol. 3, Pupillin, 1984, p. 19-61, ill. "Les filiales de Tart", p. 39-61, ill.

Localisation, histoire, archives, bibliographie, abbesses et bâtiments de ses dix-huit abbayes-filles. Les notices de Belfays (→ no 115), Colonges (→ nos 26, 28 et 39), Corcelles (→ no 177), Lieu-Dieu (→ nos 197 et 198, 203 et 210, 218 et 219), Montarlot (→ no 80), Ounans (→ nos 12, 149, 175 et 176), Poulangy (→ no 170), Rieunette (→ nos 96 et 110) et Vauxbons (→ nos 180 et 228) sont partiellement ou entièrement caduques en raison des travaux postérieurs auxquels il est ici fait renvois entre parenthèses.

  1. *. "L’intégration des femmes à l’ordre de Cîteaux au XIIe siècle., entre hauts de Meuse et rives du Léman",
    Cîteaux et les femmes. [Actes du] colloque de Royaumont, [12-13 novembre 1998], Paris, 2001, p. 192-211, ill.

On sait l’attitude réservée de Cîteaux au XIIe vis-à-vis des femmes attirées par l’idéal cistercien. Avant l’infléchissement de ses positions perceptible vers la fin de ce siècle, l’ordre a été, sur le terrain, confronté au fait féminin d’une manière à la fois matérielle et spirituelle. Après la fondation de Tart, les communautés officieuses se multiplièrent un peu partout, le plus souvent dans l’orbite d’une abbaye masculine, tout en restant dans une pénombre que la recherche a toujours eu grand-peine à éclairer. Menés depuis une vingtaine d’années sur une douzaine de maisons des comté et duché de Bourgogne, plusieurs travaux ont livré des informations éparses, mais assez novatrices pour susciter un premier essai de bilan. Les dates de commencement/fondation de toutes ces communautés/abbayes sont bien antérieures à celles admises jusque-là. Même si le schéma ordinaire d’intervention d’un monastère masculin voisin est confirmé, il doit être élargi dans l’espace et reste à mieux mesurer dans le temps. La découverte de communautés en marge de l’ordre, mais en rapport avec lui, prouve des réalités plus complexes que le canevas habituel.

  1. "Etudes d’histoire et d’archéologie cisterciennes. [I] Abbayes cisterciennes féminines des comté et duché de Bourgogne, travaux 2004-2005",
    Bulletin [du] Centre d’études médiévales [d]’Auxerre, 2006, t. X, p. 136-144, ill.

Le point sur l’avancement des travaux relatifs à quatre abbayes cisterciennes féminines : Corcelles, Ounans, Poulangy et Vauxbons.

  1. *. "De quelques femmes dans plusieurs monastères précisterciens et cisterciens… masculins des duché et comté de Bourgogne (fin XIe-milieu XIIIe s.)",
    Mémoires de la Société pour l’histoire du droit et des institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands, 2015, t. LXXI, p. 111-146.

Recueillis par curiosité depuis plusieurs décennies, une trentaine d’actes ou d’extraits obligent à poser la question de l’existence de femmes associées sinon incorporées à des abbayes masculines. Et un tel constat, qui relève de la simple logique pour les monastères précisterciens plus ou moins doubles, revêt une dimension jusque-là totalement occultée dans les maisons cisterciennes aux usages originels particulièrement prohibitifs sur ce point. Les informations réunies permettent pour la première fois de jalonner le processus d’admission de telles femmes aux réalités sinon aux statuts diversifiés — simples prébendées, religieuses floues ou authentiques moniales — et vivant ensemble hors, à côté de (voire dans ?) la clôture masculine. La présence de converses au sein même des monastères masculins cisterciens, marginale avant la fin du XIIe, pourrait être presque ordinaire dès le début du siècle suivant. Pour lever plus avant le voile sur ce sujet innovant, il faudrait conduire des enquêtes similaires dans d’autres régions.

  1. *. "Car au vraye dire, je vous ayme mieulx que moy. Deux affaires de cœur à l’abbaye de Battant (…1491-1493…)",
    Mémoires de la Société d’émulation du Doubs, 2012, t. LIV, p. 119-136, ill.

Ou quand sœur Valentine du Larderet après avoir « subi la souillure de la chair et eu un enfant » est réhabilitée par une décision du chapitre général. Et quand la jeune pensionnaire Marguerite Chisseret tente de se faire épouser par un galant qui se récuse ; dans le procès qui s’ensuit, la plaignante exhibe le superbe poème que lui avait adressé son amant à l’époque de leurs amours inabouties. Deux anecdotes révélatrices d’un monastère miroir de son temps.

  1. *. "Morimond et la conversio des femmes au XIIe siècle : Belfays, Chézoy, Beaucharmoy. [III.] Beaucharmoy, communauté féminine inconnue dans le sillage de Morimond",
    Morimond et son empire. [Actes des] Journées d’art et d’histoire, [Chaumont, 4 avril] 1992,
    Les Cahiers haut-marnais, 1994, nos 196-199, p. 115-123.

Par le biais de trois documents seulement, curieuse résurgence d’une petite communauté féminine informelle liée à Morimond et reléguée dans le vallon de Beaucharmoy vers 1180. Les péripéties de leurs relations illustrent l’attitude fermée de l’ordre vis-à-vis des aspirations féminines à un idéal cistercien avant le tournant de la fin du XIIe s.

  1. *. "Morimond et la conversio des femmes au XIIe siècle : Belfays, Chézoy, Beaucharmoy. [I.] Belfays, abbaye cistercienne féminine dans l’orbite de Morimond (vers 1130?-1393)",
    Morimond et son empire. [Actes des] Journées d’art et d’histoire, [Chaumont, 4 avril] 1992,
    Les Cahiers haut-marnais, 1994, nos 196-199, p. 55-106, ill.

La réunion de 70 documents publiés en annexe permet un large renouvellement des connaissances sur le monastère féminin de Belfays, proche de Morimond : sa fondation est antérieure à 1153, date peutêtre même des années 1130 et non de 1172 comme l’avançait l’historiographie ; sa vie intérieure est mal connue ; son temporel fut toujours modeste et fragile, au point de ne pas pouvoir faire face aux périls du XIVe s. : en 1393, l’abbaye fut supprimée et son patrimoine uni à celui de sa puissante voisine masculine.

  1. *. "Morimond et la conversio des femmes au XIIe siècle : Belfays, Chézoy, Beaucharmoy. [II.] Chézoy, abbaye féminine intégrée par Morimond à Belfays (vers 1165)",
    Morimond et son empire. [Actes des] Journées d’art et d’histoire, [Chaumont, 4 avril] 1992,
    Les Cahiers haut-marnais, 1994, nos 196-199, p. 107-114, ill.

Ou comment une petite abbaye bénédictine moribonde (virtuelle ?, un seul document connu) fut purement et simplement intégrée à Belfays vers 1165. Avec ce cas et les deux précédents, Morimond offre l’occurrence rare, sinon unique, d’une triple réponse de part et d’autre du milieu du XIIe s. au problème des femmes soucieuses de conversio dans l’optique cistercienne.

  1. "L’abbaye de Colonges, bibliographie commentée et présentation des archives",
    Terroir, revue de la Société historique et touristique de Fontaine-Française, 2e sem. 1979, no 80, p. 1-20, ill.

Commentaire, → section I.

  1. "Une nouvelle liste des abbesses de Colonges (XIIIe-XVIIe s.)", Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1979, t. XXX, p. 249-259.

Dans sa notice, la Gallia Christiana ne propose que trois noms. Quelques essais d’érudits locaux et le dépouillement critique du chartrier ont permis d’en répertorier une vingtaine, entre 1217 et 1622, année de la fusion avec Ounans alors transférée à Dole.

  1. *. "Les vestiges et l’église de l’abbaye de Colonges",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 220, t. III, vol. 6, Pupillin, 1982, p. 455-477, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "L’abbaye de Corcelles du milieu à la fin du XIIe siècle",
    Mémoires de la Société d’émulation du Doubs, 2005, t. XLVII, p. 151-174.

Ou l’illustration d’un paradoxe entre la conservation d’une partie de l’église et la déficience d’un chartrier presque totalement perdu, moins d’une demi-douzaine de documents antérieurs au XVe s. et une dizaine d’extraits glanés avec peine çà ou là, le tout publié en annexe avec bibliographie commentée. Les hypothèses avancées pour dater la fondation doivent être rejetées ou corrigées : il convient désormais de la fixer vers les années 1150, dans le sillage d’Acey. Sa dépendance en tant qu’abbaye vis-à-vis de Tart est attestée avant 1200. La disparition des archives empêche de façon irrémédiable la moindre approche de son histoire aux XIIIe et XIVe s.

  1. *. "Y eut-il une abbaye de moniales cisterciennes à Florimont ?",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1988, t. XXXIX, p. 315-325.

Florimont est le nom d’un monastère de moniales que l’on voit figurer aux confins des comté et duché de Bourgogne sur la plupart des cartes cisterciennes françaises et franc-comtoises. Cet article montre qu’en réalité il n’a jamais existé, sinon sur la foi d’une note fautive de F.-F. Chevalier dans ses Mémoires... sur Poligny (1767) et, à sa suite, chez certains auteurs locaux qui ont tout embrouillé faute d’avoir trouvé et analysé l’unique source disponible. Un acte de Jean de Chalon daté de 1243, et tiré du cartulaire des salines de Salins, prouve en effet que Florimont ne fut qu’un projet avorté de fondation par l’abbaye bisontine de Battant, alors trop peuplée pour des revenus trop modestes.

  1. *. "[In memoriam Jean Marilier]. L’abbaye du Lieu-Dieu au Moyen-Age. I. Des débuts controversés (vers 1150?-1200), bilan critique et données nouvelles",
    Centre beaunois d’études historiques / Société d’histoire et d’archéologie de Beaune, 2009, Recueil de travaux, t. 27 / Mémoires, t. LXXXIX, p. 5-35, ill.

Riche dossier bouleversant tout ce que l’historiographie proposait jusque-là sur les débuts de cette maison. Sont définitivement écartées les hypothèses de fondation tardive par les sires de Vergy et les ducs de Bourgogne au profit plus modeste d’un hobereau local favorisant dès les années 1150-60 l’éclosion d’une communauté née sui generis, hors du sillage ordinaire d’une abbaye masculine voisine. Après maints contours, la remise au jour d’un rescrit d’un légat pontifical, soumettant à leur demande en 1181 les religieuses à l’institut clunisien via le prieuré proche de Saint-Vivant, éclaire de manière hautement significative l’attitude de Cîteaux alors encore hostile à toute intégration en son sein de communautés féminines informelles. On connaît le revirement de l’ordre moins de dix ans plus tard… Edition des actes et bibliographie commentée. Oubliée à la publication, l’épitaphe initiale est ici rétablie.

  1. "Du nouveau sur les débuts de l’abbaye du Lieu-Dieu (vers 1150?-1200)",
    La Quintefeuille, bulletin d’information de la Société d’histoire et d’archéologie du Pays de Vergy, 2010, no 7, p. 56-62, ill.

Version allégée du précédent (→ no 197) et sans appareil critique.

  1. *. "L’abbaye du Lieu-Dieu au Moyen-Age. II. Une maison florissante (vers 1200-vers 1280). Le soutien de la duchesse Alix de Vergy",
    Centre beaunois d’études historiques / Société d’histoire et d’archéologie de Beaune, 2010, Recueil de travaux, t. 28 / Mémoires, t. XC, p. 13-61, ill.

Le "beau XIIIe s." se décline ici en trois phases : une communauté encore effacée jusque vers 1230, puissamment soutenue par la duchesse Alix de Vergy avant son décès en 1251, réellement prospère ensuite. Comme souvent, la vie intérieure reste peu informée, y compris la construction d’un monastère complet. Le temporel s’élargit puis devient lucratif en biens comme en droits, en partenariat sans cesse accru avec le monde extérieur. En somme, une institution en bonne adéquation avec la société de son temps. Edition d’une quarantaine d’actes antérieurs à 1251, regeste d’autant ensuite.

  1. "Le Lieu-Dieu, une abbaye florissante (vers 1200-vers 1280). Le soutien de la duchesse Alix de Vergy",
    La Quintefeuille, bulletin d’information de la Société d’histoire et d’archéologie du Pays de Vergy, 2011, no 8, p. 42-52, ill.

Version allégée du précédent (→ no 203) et sans appareil critique.

  1. "L’abbaye du Lieu-Dieu au Moyen-Age. III. Une maison rentière (vers 1280-vers 1350). Le temps de la maturité",
    Centre beaunois d’études historiques / Société d’histoire et d’archéologie de Beaune, 2013, Recueil de travaux, t. 31 / Mémoires, t. XCIII, p. 1-42.

Ou l’époque d’une stabilité mature. Un temporel foncier et juridique, cohérent et diversifié, assure des revenus consistants et sûrs, en produits de consommation comme en monnaie. Une communauté nombreuse vit dans des bâtiments construits et enrichis au gré des besoins et des goûts. Bien intégrées à la société de son temps, elle lui rend des services variés sans problèmes majeurs en dépit d’anicroches ponctuelles. L’ampleur nouvelle que prennent les achats immobiliers, notamment les vignes, et la place accrue des rentes à partir des années 1315-20 semblent toutefois marquer un alignement sur la plupart des autres instituts monastiques. Encore cisterciennes ? Regeste de 125 documents.

  1. "Le Lieu-Dieu, une maison rentière (vers 1280-vers 1350)",
    La Quintefeuille, bulletin d’information de la Société d’histoire et d’archéologie du Pays de Vergy, 2014, no 11, p. 26-39, ill.

Version allégée du précédent (→ no 218) et sans appareil critique.

  1. *. "L’abbaye [de moniales cisterciennes] de Montarlot [(avant 1174-1393)]",
    Bulletin de la Société d’agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône, 1990, no 22, p. 51-86.

Faute de sources, Montarlot fait partie de ces maisons cisterciennes féminines sur lesquelles on ne savait pas grand-chose. Supprimée en 1393, elle fut unie au monastère masculin voisin de Bellevaux ; aussi est-ce dans le chartrier de cette abbaye qu’il est possible de dénicher de trop rares documents. Avec ceux glanés aux quatre coins des archives comtoises et cisterciennes, ce sont finalement 33 actes ou extraits édités en annexe qui ont pu être rassemblés. Il en ressort que Montarlot fut créée avant 1174, et sous la dépendance de Tart dès la fin du XIIe s. Son temporel paraît avoir été des plus modestes, même pour une communauté d’une dizaine de religieuses à la fin du XIIIe. L’effondrement de l’effectif, les aliénations du patrimoine et les calamités du XIVe s. aboutirent à une réduction au rang de prieuré masculin. Preuves à l’appui, l’hypothèse émise çà et là du maintien de moniales sur place jusqu’au XVIe est à écarter. Le titre initial de l’article, modifié unilatéralement par l’éditeur, est ici rétabli.

  1. *. "Orimont, communauté féminine cistercienne éphémère au diocèse de Langres (milieu XIIe-milieu XIIIe s.)",
    Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, 2011, t. XXVII, p. 21-43, ill.

Une mise à profit d’épaves d’archives égarées dans deux liasses des Départementales de la HauteMarne (F 505 et F 520) jointes à quelques pièces du chartrier de Clairvaux (Arch. dép. Aube, 3 H) ont permis l’établissement d’une manière de cartulaire sur cette petite communauté proche de Bar-sur-Aube restée jusque-là bien mystérieuse. De son histoire fugace, on retiendra sa naissance due à un essaimage venu dès 1152 d’un Poulangy en sureffectif après une affiliation à l’ordre cistercien, une existence sans statut défini, pas même de prieuré, un siècle durant, et une disparition probable dès le milieu du XIIIe s., sans doute en raison du retour de sa maison-mère dans le giron bénédictin et de l’essor concurrentiel du Val-des-Vignes cistercien voisin. Edition des textes inédits, regeste des autres, bibliographie. Un éclairage ponctuel mais original et instructif des rapports Cîteaux-femmes.

  1. *. "Les débuts de l’abbaye d’Ounans (…milieu XIIe s. …)",
    Travaux de la Société d’émulation du Jura, 2004, p. 15-32.

Au-delà du millésime 1147 non recevable pour année de fondation par confusion avec une confirmation postérieure, c’est plutôt vers 1140 qu’il convient de placer les débuts de cette communauté favorisée par Gaucher IV de Salins et Burchard, abbé de Balerne. Celui-ci a peut-être trouvé en ce lieu bordé par la Loue le site convenable pour installer la petite communauté informelle de Migette cruellement privée d’eau, et placée d’emblée sous la paternité de Tart. Edition de la seule dizaine de textes conservés (1158?-1256) et bibliographie commentée.

  1. *. "Une bulle d’Innocent IV en faveur des cisterciennes franc-comtoises d’Ounans [1245]",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1974, t. XXV, p. 164-170.

Commentaire, → section I.

  1. "Vie et survie d’une abbaye de moniales cisterciennes (milieu XIIIe-milieu XVe s.) : le cas d’Ounans",
    Travaux de la Société d’émulation du Jura, 2004, p. 33-64.

L’L’objet de cet article s’insère chronologiquement entre l’un des précédents (→ no 175) et le suivant (→ no 149). Pour les deux siècles compris entre milieu du XIIIe et milieu du XVe, près de 80 actes ou mentions ici édités ou donnés en regeste permettent de retracer les grandes lignes de son histoire : une assise matérielle étroite mais favorable autour du monastère et au pied du Jura, une base sociale fondée sur celle du bourg voisin d’Arbois, les familles influentes de Chalon et d’Oiselay vont apporter à la communauté pourtant bien réduite les soutiens décisifs face aux difficultés récurrentes qui s’enchaînent à partir du milieu du XIVe s.

  1. *. "D’Ounans I à Ounans II (…1449-1520…), pour une histoire des moniales cisterciennes comtoises",
    Travaux de la Société d’émulation du Jura, 1999, p. 252-286, ill.

Une trentaine d’actes et de mentions d’inventaires laissent entrevoir les grandes lignes de l’histoire de cette maison, entre Moyen-Age et Renaissance. Une carte de visite de 1461 montre une communauté en proie à un relâchement spirituel et à des dissensions internes, en butte à la médiocrité de ses revenus et à d’incessantes procédures. L’état des lieux réguliers disparus désormais précisément localisables en bordure de la Loue, surtout de l’église minée par les eaux, exige un transfert sur un autre site, envisagé au moins dès 1450 mais qui n’interviendra qu’après 1520. Regeste et édition partielle des textes.

  1. *. "Poulangy, abbaye cistercienne ? (...1147-1233...)",
    Les Cahiers haut-marnais, 1er-2e trim. 2004, nos 236-237, p. 3-63.

Cette étude déroge à toutes celles présentées ici, d’abord parce qu’elle concerne une vieille maison bénédictine devenue volens nolens cistercienne sur l’intervention de saint Bernard et du pape Eugène III, sans doute en 1147. Quelques réalités traduisent bien une certaine intégration à l’ordre de Cîteaux, mais datent du seul troisième quart du XIIe s. Assez vite, l’abbaye en vint à détenir dîmes, église et hommes contournant ainsi les règlements cisterciens originels. Au début du XIIIe s., le maintien de particularités institutionnelles, une incorporation croissante dans le tissu seigneurial et une dépendance accrue à l’égard de l’épiscopat lingon conduisirent à un éloignement accéléré vis-à-vis de Cîteaux. Précédé de prémices significatifs sur fond de conflit politique entre ducs de Bourgogne et comtes de Champagne, un conflit latent accentué par des dissensions internes aboutit en 1233 à un faux compromis qui, de fait, émancipait la communauté de sa dépendance cistercienne en la plaçant sous l’autorité juridique de l’évêque de Langres. Edition quasi intégrale d’une quarantaine d’actes. Liste critique des abbesses des XIIe et XIIIe s. Bibliographie commentée.

  1. *. De Tart à Dijon, la première abbaye cistercienne de femmes,
    Moisenay, 2004, 32 p., ill.

Brochure illustrée grand public relatant les principales lignes de l’histoire de l’abbaye et évoquant ses figures majeures. Du premier de ses sites, en milieu rural, ne subsistent guère de vestiges, alors que le second, au cœur de la ville et à peu près intégralement conservé, abrite aujourd’hui un musée réputé.

  1. *. "L’abbaye de Tart et ses filiales au Moyen-Age",
    Mélanges... Anselme Dimier, art. no 146, t. II, vol. 3, Pupillin, 1984, p. 19-61, ill.
    "Le temporel de Tart", p. 28-38, ill.

Constitution, réalités et évolution de ce temporel, d’importance comparable à celui d’une abbaye masculine, cas unique dans chacune des deux Bourgogne.

  1. *. Vauxbons, abbaye cistercienne au diocèse de Langres (…1175-1394…) : étude historique et édition du chartrier, Devecey, 2005, 160 p., ill.

Monographie renouvelant les connaissances jusque-là bien floues sur cette petite maison cistercienne féminine. Une communauté informelle née sans doute dès les années 1150-60 dans le sillage de Longuay et d’Auberive, quoique dotée du statut d’abbaye avant la fin du XIIe s., reste d’une extrême pauvreté jusque vers 1225, connaît ensuite une embellie relative pendant un demi-siècle, suivie d’une déstabilisation perceptible avant les calamités du milieu du XIVe ; puis une suppression en 1394 rendue inéluctable par l’insuffisance de son recrutement, et un rattachement de son modeste temporel à Auberive avec remise de son chartrier. Aussi est-ce dans le fonds de cette abbaye que l’on trouve l’essentiel de la documentation disponible, une soixantaine d’actes presque tous inédits publiés ici.

  1. *. "En guise de suite…, l’abbaye de Vauxbons (dès 1150/55 ?-1347)",
    Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, 3e trim. 2015, no 400, t. XXVIII, p. 221-242.

Une quinzaine d’actes ou de mentions supplémentaires retrouvés après coup dans le piégeux fonds d’Auberive ou ailleurs confirment et précisent les conclusions de la monographie précédente (→ no 180).

 

Hors Bourgogne

  1. *. "A travers les sources illustrées de quatre abbayes cisterciennes féminines de la Flandre française [Beaupré-sur-la-Lys, Flines, Marquette, Les Prés]",
    Cîteaux et les femmes. [Actes du] colloque, Royaumont, [12-13 novembre 1998], Paris, 2001, p. 99-120, ill.

Commentaire, → section I.

  1. *. "Autour de la pierre tombale de Chrétienne, abbesse de Beaupré-sur-la-Lys (1460-1503)",
    - Autrefois, [revue du Cercle historique d’Aubers-en-Weppes], mars 1998, no 49, p. 18-23, ill.
    - Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1998, t. XLIX, p. 175-190, ill.

Commentaire, → section VI.

  1. *. "Eau et hydraulique à l’abbaye de Beaupré-sur-la-Lys (XIIIe-XXe s.)",
    Les chemins de l’eau, Les réseaux hydrauliques des abbayes cisterciennes du nord de la France et de la Wallonie, Amay, 2004, p. 17-28, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "L’abbaye de moniales cisterciennes de Bellerive (avant 1184-1536)",
    Revue d’histoire ecclésiastique suisse, 1990, t. LXXXIV, p. 19-67, ill.

L’historiographie fixait la fondation de cette maison en 1254 ou 1256. Il est désormais établi qu’au moins dès 1184, elle fut un prieuré relevant du Betton, érigé en abbaye vers le milieu du XIIIe s. Les sources conservées sont trop fragmentaires pour avoir une vue complète de son temporel sur les deux rives de la pointe occidentale du lac Léman (carte), mais ses caractéristiques à la fois cisterciennes et féminines se révèlent aisément. L’emplacement des lieux réguliers peut être rapporté sur les cadastres modernes, mais des bâtiments et du personnel, on ne sait pas grand-chose. La mainmise de la ville de Genève et la suppression en 1536 sont éclairées d’un jour neuf. En annexe, bilan des archives avec présentation des terriers conservés, regeste de 45 actes, bibliographie commentée, apport des cadastres et des cartes anciennes avec reproductions, vestiges connus et liste critique des abbesses.

  1. "Marquette, pourquoi ?",
    Autour de l’abbaye de Marquette, le patrimoine religieux en pays de Ferrain. Marquette-lez-Lille, 23-24 novembre 2002, 6e Forum culturel du Ferrain, [Lille, 2002], p. 8-11.

Commentaire, → section V.

  1. *. Marquette-lez-Lille, à la redécouverte de l’abbaye de la comtesse Jeanne,
    Marquette-lez-Lille, 2002, 476 p., 150 ill.

Commentaire, → section V.

  1. "A la redécouverte du monastère de Marquette, une méthode originale ?",
    Revue Mabillon, 2009, t. XX (LXXXI), p. 5-31, ill.

Commentaire, → section V.

  1. "Etude préalable… à l’abbaye de Marquette",
    Dossiers d’archéologie, juil.-août 2010, no 340, p. 20-25, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. Marquette, abbaye cistercienne de Flandre,
    Moisenay, 2003, 32 p., ill.

Brochure illustrée grand public relatant les principales lignes de l’histoire de cette abbaye entièrement disparue et décrivant les bâtiments tels qu’ils ont pu être restitués à la suite d’une lourde étude préalable (→ no 166), résumée, (→ no 193), relatée (→ no 201). A noter la reproduction d’une estampe exceptionnelle retrouvée après ladite étude et représentant la monumentale composition classique du front méridional avec esplanade et pavillons latéraux.

  1. *. "Note sur la brasserie de l’abbaye cistercienne de Marquette (XVe-XXe s.)",
    Autrefois, [revue du Cercle historique d’Aubers-en-Weppes], juin 2002, no 66, p. 3-16, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "Eau et hydraulique à l’abbaye cistercienne de Marquette (XIIIe-XXe s.)",
    - Inquirens subtilia diversia, Dietrich Lohrmann zum 65. Geburtstag, Aachen, 2002, p. 425-444, ill.
    - Les chemins de l’eau, Les réseaux hydrauliques des abbayes cisterciennes du nord de la France et de la Wallonie, Amay, 2004, p. 87-92, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "Du nouveau autour de la sépulture de la comtesse Jeanne à l’abbaye de Marquette",
    Annales du Comité flamand de France, 2003, t. LXI, p. 33-63, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "Le mausolée de la comtesse Jeanne à l’abbaye de Marquette, essai de restitution",
    Revue du Nord, 2006, t. LXXXVIII, p. 109-125, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "Le château de la comtesse Jeanne à l’abbaye de Marquette (XIIIe-XXe s.)",
    Bulletin de la Commission historique du Nord, 2001-2004, t. LII, p. 45-64, ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. "Autour de la pierre tombale de Gille de Dadizeele, abbesse de Marquette (1480-1503)",
    Annales du Comité flamand de France, 2004, t. LXII, p. 11-25, ill.

Commentaire, → section V.

  1. "Etudes d’histoire et d’archéologie cisterciennes [III] Huit ans d’archéologie sur le site de l’abbaye de Marquette (Nord, 1998-2005)",
    Bulletin [du] Centre d’études médiévales [d]’Auxerre, 2006, t. X, p. 153-161, ill.

Commentaire, → section V.

  1. "Trois sites cisterciens exemplaires : Marquette, une nouvelle image",
    Le patrimoine religieux en question à l’aube du XXIe siècle. Actes des Journées d’études de Saint-Christophe-en-Brionnais, 20-21 novembre 2010, Saint-Christophe-en-Brionnais, 2011, p. 59-63, ill.

Commentaire, → section II.

  1. "[Ou] pourquoi Louis XIV ne coucha pas à l’abbaye de Marquette",
    En avant, magazine d’informations de Marquette-lez-Lille, hiver 2001, no 21, p. 13, ill.

Simple note sur l’intention initiale du roi d’incendier l’abbaye après son entrée dans Lille le 28 août 1667, ce qui obligea le monarque à aller passer la nuit ailleurs. Finalement, il ne fit pas détruire le monastère mais, à la première vacance, nomma une abbesse du parti français.

  1. *. "Villelongue et Rieunette, cinq siècles de relations entre les deux abbayes (vers 1160-1665)",
    Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Pupillin, 1992, art. no 6, p. 88-107, ill.

Le rôle de Villelongue dans les débuts de Rieunette, les manifestations de son lien de paternité jusqu’au début du XVe s., ses manœuvres pour obtenir une suppression prononcée vainement en 1432, sa gestion du temporel féminin jusqu’au milieu du XVIIe, la refondation de l’abbaye en 1648 par décision royale, les procès en cascade. Révélateur sur l’évolution des rapports entre monastères des deux sexes du XIIe s. jusque sous l’Ancien Régime.

  1. "A propos des débuts de l’abbaye de Rieunette",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1992, t. XLIII, p. 450-454.

Reprend en la développant une partie de l’article précédent (→ no 96). Le ms. 70 de la collection Doat à la Bibliothèque nationale fournit copie de quatre actes du chartrier de Villelongue dans lesquels intervient une Reine de Castillon que l’on sait devenue veuve entre 1155 et 1158, son mari ayant élu sa sépulture à Compagnes, emplacement primitif de Villelongue. C’est très vraisemblablement la même qu’une Reine qualifiée de « gérante des affaires » de Rieunette en 1162, dans un document dont l’analyse oblige à reculer l’installation de la communauté féminine de quelques années, vers 1160. Ce cas illustre le processus de naissance spontanée de certaines communautés féminines de la première génération, soucieuses de partager un idéal cistercien masculin encore inaccessible dans la pratique.

 

VIII.  PERSONNES

 

Abbés

  1. *. "Saint Bernard et l’abbaye de Balerne",
    Travauxde la Société d’émulation du Jura, 1965-1969,p. 227-264.

Commentaire, → section III.

  1. *. "Un disciple méconnu de saint Bernard, Burchard, abbé de Balerne puis de Bellevaux (vers 1100-†1164)",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1989, t. XL, p. 5-68.

Commentaire, → section III.

  1. *. "A propos de Jacques de La Chétardie, abbé commendataire de Balerne (1687-1721)",
    Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, 1989, p. 268-273.

Commentaire, → section III.

 

Historiens

  1. *. Mélanges à la mémoire du Père Anselme Dimier, présentés par Benoît Chauvin, t. I, Père Anselme Dimier, articles nos 1 à 144, vol. 1, L’homme, l’œuvre, vol. 2, Travaux inédits et rééditions, Pupillin, 1987, 861 p., ill.

Les deux parties composant le premier volume traitent de Joseph/Anselme Dimier, respectivement de l’homme et de son œuvre, à travers 36 articles chacune. En guise de double introduction, les nos 1 et 37 donnent une bio- et une bibliographie de Joseph/Anselme Dimier ; à titre de conclusions, les nos 36 et 72 sont des synthèses sur l’homme et sur l’œuvre. Le corps de l’ouvrage est articulé en deux fois six chapitres dont voici les titres suivis des numéros des articles qu’ils contiennent :

  1. Une famille, un père (articles nos 2-7), p. 8-63.
  2. La Grande Guerre, une marque indélébile (nos 8-13), p. 64-98.
  3. L’entre-deux-guerres, tribulations et conversion (nos 14-19), p. 99-172.
  4. La campagne 1939-1940, retour au front (nos 20-25), p. 173-250.
  5. Scourmont, la stabilité et la maturité (nos 26-29), p. 251-286.
  6. Dernières années et témoignages (nos 30-35), p. 287-303.
  7. Les travaux du moine de Tamié (nos 38-43), p. 343-372.
  8. Ouvrages et articles d’histoire cistercienne (nos 44-49), p. 373-394.
  9. Ouvrages et articles d’architecture cistercienne (nos 50-55), p. 395-429.
  10. Archéologie cistercienne, Foigny et Igny (nos 56-60), p. 430-456.
  11. Archéologie cistercienne, Trois-Fontaines et Vauclair (nos 61-65), p. 457-486.
  12. Derniers travaux et témoignages (nos 67-71), p. 487-501.

Table des matières détaillée à lire sur ce site sous la rubrique Livres.

Le deuxième volume livre 72 articles numérotés 73 à 144, parmi lesquels 11 inédits restés en chantier lors du décès de l’auteur et 61 réédités surtout en fonction de leur difficulté d’accès ; pratiquement tous traitent du passé cistercien. Ils ont été répartis en douze chapitres thématiques dont voici les titres et les numéros :

  1. Histoire de l’ordre de Cîteaux, inédits (articles (nos 73-77), p. 515-544.
  2. Histoire de l’ordre de Cîteaux, rééditions (nos 78-84), p. 545-594.
  3. Histoire d’abbayes cisterciennes, études générales (nos 85-89), p. 595-625.
  4. Histoire d’abbayes cisterciennes, monographies (nos 90-96), p. 626-640.
  5. Saint Bernard, vie et personnalité (nos 97-102), p. 641-665.
  6. Saint Bernard, spiritualité (nos 103-108), p. 667-688.
  7. Moines cisterciens, XIIe-XIIIe s. (nos 109-114), p. 689-708.
  8. Saint Louis (nos 115-120), p. 709-723.
  9. Personnages divers (nos 121-126), p. 724-738.
  10. Héraldique et sigillographie cisterciennes (nos 127-132), p. 739-750.
  11. Architecture cistercienne, études générales (nos 133-138), p. 751-825.
  12. Architecture cistercienne, abbayes (nos 139-144), p. 826-850.

Table des matières détaillée à lire sur ce site sous la rubrique Livres.

  1. "Bio- et bibliographie de Louis Dimier (1865-1943)", Mélanges... Anselme Dimier, art. no 3, t. I, vol. 1, Pupillin, 1987, p. 31-44.

Louis Dimier, père de Joseph : 33 références biographiques et 99 bibliographiques, y compris 26 inédits en dépôt à la Bibliothèque d’art et d’archéologie ou aux Estampes de la Bibliothèque nationale de France. Cotes de consultation.

  1. "Biobibliographie de Joseph Dimier (1898-1975), en religion Père Anselme", Mélanges... Anselme Dimier, art. no 1, t. I, vol. 1, Pupillin, 1987, p. 11-17.

Références de 62 ouvrages, articles ou notices, autobiographiques ou écrits par divers auteurs, sur la vie de Joseph/Anselme Dimier. Celles nos 1 à 42 sont classées selon le déroulement chronologique ; les nos 43 à 52 sont de type nécrologique ; les dix dernières renvoient à des travaux de synthèse.

  1. "La personnalité du Père Anselme Dimier", Mélanges... Anselme Dimier, art. no 27, t. I, vol. 1, Pupillin, 1987, p. 258-274.

Pages de citations tirées de récits autobiographiques ou de correspondances et groupées autour de trois thèmes : vie, activités et caractère, permettant de mieux cerner le personnage original que fut Joseph/ Anselme Dimier.

  1. *. "Joseph Dimier (1898-1975), essai de synthèse biographique", Mélanges... Anselme Dimier, art. no 36, t. I, vol. 1, Pupillin, 1987, p. 304-306.

A titre de conclusion de la première partie du volume 1 des Mélanges Dimier, cet article propose un résumé de la vie de Joseph/Anselme Dimier.

  1. "Bibliographie du Père Anselme Dimier", Mélanges... Anselme Dimier, art. no 37, t. I, vol. 1, Pupillin, 1987, p. 307-342.

En guise d’introduction à la seconde partie du volume 1 des Mélanges Dimier, ces pages offrent une bibliographie des œuvres d’Anselme Dimier, destinée à remplacer celle, partielle, parue dans Cîteaux, Commentarii Cistercienses en 1975, immédiatement après son décès. Suivies de celles des comptes rendus, les 256 références ont été réparties en neuf rubriques : livres (nos 1 à 13) ; brochures (nos 14 à 23) ; articles publiés (nos 24 à 191) ; articles inédits publiés dans les Mélanges (nos 192 à 207) ; textes divers restés inédits (nos 208 à 234) ; notices nécrologiques (nos 248 à 254) ; bibliographies (nos 255 et 256). Index des mots-clefs.

  1. "Le Père Anselme Dimier, historien", Mélanges... Anselme Dimier, art. no 69, t. I, vol. 1, Pupillin, 1987, p. 493-497.

Article qui présente sous forme de synthèse les sujets abordés et les méthodes de travail d’Anselme Dimier, puis dresse un bilan critique de son œuvre historique.

  1. "L’œuvre du Père Anselme Dimier, essai de synthèse", Mélanges... Anselme Dimier, art. no 72, t. I, vol. 1, Pupillin, 1987, p. 503-506.

Conclusion générale du volume 1 des Mélanges Dimier. Sous forme dépouillée, synthèse sur l’ensemble de l’œuvre d’Anselme Dimier.

  1. "Dimier Joseph",
    Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, vol. 8, La Savoie, Paris, 1996, p. 165-166.

Notice biographique à usage savoyard.

  1. "In memoriam Frère Marcel Lebeau (1913-1987), pour une histoire de l’abbaye de Cîteaux...",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1988, t. XXXIX, p. 162-166.

Notice nécrologique de ce convers de Cîteaux haut en couleurs, fasciné par le passé de son ordre et de son monastère. Inventaire de la documentation souvent originale réunie sur l’histoire de sa maison. Ce fonds a été reclassé depuis dans les archives de l’abbaye.

  1. "Jean Marilier, un maître",
    Bulletin de la Société des fouilles archéologiques et des monuments historiques de l’Yonne, 1992, no 9, p. 27-29.

Souvenirs personnels et dette de reconnaissance vis-à-vis du défunt.

  1. "In memoriam Jean Marilier (1920-1991)",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1994, t. XLV, p. 155-163.

Notice nécrologique : biographie et place de l’homme dans la recherche sur l’ancien Cîteaux en Bourgogne. Biobibliographie personnelle et bibliographie cistercienne.

 

IX.  TRAVAUX CISTERCIENS DIVERS

 

Conception - Edition

  1. *. Mélanges à la mémoire du Père Anselme Dimier, présentés par Benoît Chauvin, t. I, Père Anselme Dimier, articles nos 1 à 144, vol. 1, L’homme, l’œuvre, vol. 2, Travaux inédits et rééditions, Pupillin, 1987, 861 p., ill.

Commentaire et table des matières, → section VIII.

  1. *. Mélanges à la mémoire du Père Anselme Dimier, présentés par Benoît Chauvin, t. II, Histoire cistercienne, articles nos 145 à 197, vol. 3, Ordre, Moines, vol. 4, Abbayes, Pupillin, 1984, 802 p., ill.

Commentaire, → section II.

  1. *. Mélanges à la mémoire du Père Anselme Dimier, présentés par Benoît Chauvin, t. III, Architecture cistercienne, articles nos 198 à 240, vol. 5, Ordre, Fouilles, vol. 6, Abbayes, Pupillin, 1982, 804 p., ill.

Commentaire, → section VI.

  1. "A propos des Mélanges Anselme Dimier… ou l’histoire d'une gageure",
    Cîteaux dans sa diversité. Actes du colloque, La Bénisson-Dieu, 20 août 1988, La BénissonDieu, 1989, p. 145-153.

Genèse du projet, évolution de l’entreprise et les huit ans nécessaires pour la mener à bien.

  1. *. Actes du Congrès Anselme Dimier, Abbaye de Noirlac. Fouilles cisterciennes européennes, bilans nationaux, t. I, France, Pupillin, 2000, 416 p., ill.

Commentaire, → section V.

  1. *. Abbayes cisterciennes,
    Dossiers d’archéologie, juil.-août 2010, no 340, 96 p. ill.

Commentaire, → section V.

  1. "Visite de l’abbaye de Bonport", 15 p., ms. inédit.

Présentation historique et guide de visite.

  1. *. Cîteaux, 1098-1998. L’épopée cistercienne,
    Dossiers d’archéologie, déc. 1997-janv. 1998, no 229, 144 p., ill.

A l’occasion du 9e centenaire de la fondation de l’abbaye de Cîteaux, ce premier numéro double spécial a été réalisé pour que le grand public trouve dans les halls de gare "tout Cîteaux" de manière agréable à feuilleter, intéressante à découvrir et, si possible, instructive à lire. 24 articles brefs sur autant de thèmes majeurs par des auteurs reconnus.

  1. *. Cîteaux, 1098-1998. A la découverte de 64 sites en France,
    Dossiers d’archéologie, mai-juin 1998, no 234, 144 p., ill.

Mêmes méthodes et mêmes objectifs que le précédent pour ce deuxième numéro double spécial, consacré cette fois aux 64 sites cisterciens français les plus remarquables.

  1. *. Fontmorigny, abbaye cistercienne de Berry,
    Pupillin, 1993, 32 p., ill.

Commentaire, → section VI.

  1. *. Marquette, abbaye cistercienne de Flandre, Moisenay, 2003, 32 p., ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. De Tart à Dijon, la première abbaye cistercienne de femmes,
    Moisenay, 2004, 32 p., ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. Vauxbons, abbaye cistercienne au diocèse de Langres (…1175-1394…) : étude historique et édition du chartrier, Devecey, 2005, 160 p., ill.

Commentaire, → section VII.

  1. *. Villelongue, abbaye cistercienne de Languedoc,
    - Pupillin1, 1992, 32 p., ill.
    - Moisenay2, 2001, 32 p., ill.

Commentaire, → section VI.

  1. *. Pierres... pour l’abbaye de Villelongue, histoire et architecture, vol. 1, Histoire, vol. 2, Architecture, Pupillin, 1992, 384 p., ill.

Ces deux volumes ont pour but d’ "établir un bilan de l’acquis, apporter des éléments nouveaux sur quelques points précis, ouvrir des perspectives de recherches et permettre une visite approfondie" des lieux. Table des matières détaillée à lire sur ce site sous la rubrique Livres. Ses 18 articles ont été distribués dans la présente bibliographie.

 

Notices

  1. - "Fontenay", p. 612-614.
    - "Granges", p. 684-685.
    Dictionnaire encyclopédique du Moyen-Age, Paris, 1997.

Notices du type ordinaire de celles des grands dictionnaires.

  1. Cîteaux, 1098-1998. A la découverte de 64 sites en France, Dossiers d’archéologie, mai-juin 1998, no 234, 144 p. ill.
    - "Cîteaux, mater nostra", p. 36-37, ill.
    Ou comment visiter Cîteaux, pour quitter ce lieu de mémoire par excellence autrement que lesté par un délicieux fromage.
    - "Fontmorigny, un sauvetage exemplaire", p. 68-69, ill.
    Description et histoire des bâtiments réguliers, au pillage et à l’abandon jusqu’en 1988 ; leur résurrection inespérée.
    - "Morimond, entre France et Empire", p. 86-87, ill.
    L’originalité d’un site-frontière, d’une histoire mouvementée, d’une destruction quasi complète et d’un renouveau récent, associant cette fois Français et Allemands.
    - "Sénanque, perle de lavande", p. 110-113, ill.
    Description des lieux réguliers qui, miraculeusement préservés au XIXe et superbement restaurés depuis quelques décennies, font de Sénanque, en un site admirable, l’une des plus belles abbayes cisterciennes européennes, la plus visitée de France aujourd’hui.
    - "Vauclair, 25 ans de fouilles", p. 138-139, ill.
    Vendue à la Révolution, transformée en exploitation agricole au XIXe s., pilonnée par les obus français pendant la Grande Guerre, abandonnée ensuite, Vauclair est devenue l’un des pôles du tourisme cistercien national à la suite d’un quart de siècle de fouilles archéologiques et de l’aménagement de son site, cas à peu près unique en France.
    - "Villelongue, abbaye méconnue", p. 142-143, ill.
    Longtemps hermétiquement fermée au public, l’abbaye de Villelongue s’est ouverte sur l’extérieur depuis quelques années : un terroir magnifique, un site tout en repos, des vestiges de qualité..., bref un coup de cœur à faire partager.
  1. Dictionnaire d’histoire et de géographie ecclésiastiques, t. XXVII, Paris, 2000,
    - "Bx Jean, abbé de La Grâce-Dieu", col. 81-82.
    Jean fut successivement moine de Saint-Denis puis de Clairvaux, abbé d’Igny, de Clairvaux puis de La Grâce-Dieu, et mourut vers 1270.
    - "Jean de Pontoise, abbé de Cîteaux", col. 464-466.
    Abbé d’Igny, élu à la tête de Cîteaux en 1299, démissionnaire en 1303 à la suite de sa position courageuse contre Philippe le Bel, décédé en 1304 et inhumé dans le chapitre de Cîteaux.
    - "La Joie Notre-Dame, abbaye cistercienne", col. 1438-1439.
    Abbaye féminine, située près de Berneuil-sur-Aisne, fondée en 1234 et supprimée en 1430.

 

Comptes rendus

Granges, → section IV.

  1. "Cîteaux, Commentarii Cistercienses",
    Studia Monastica, 1974, t. XVI, p. 478-482.

Présentation générale, bilan et perspectives de cette revue à l’occasion de son 25e anniversaire.

  1. "Diapositives cisterciennes",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1977, t. XXVIII, p. 231-232.

Présentation de cette publication à but pédagogique à travers 24 diapositives représentant le quotidien cistercien, tirées principalement de la Bible d’Étienne Harding et des Moralia in Job, manuscrits conservés à la Bibl. mun. Dijon.

  1. "Cisterciensia",
    Francia, Forschungen zur westeuropäischen Geschichte, 1982, t. X, p. 514-520.

Comptes rendus des trois premiers volumes intitulés Zisterzienser Studien, publiés par le Friedrich Meinecke Institut de l’Université libre de Berlin, et de la mémorable exposition d’Aix-la-Chapelle de 1980 Die Zisterzienser, Ordensleben zwischen Ideal und Wirklichkeit.

  1. "Moines et métallurgie dans la France médiévale. Journées d’étude, Paris, 13-14 mars 1987",
    Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1987, t. XXXVIII, p. 340-341.

Commentaire, → section IV.

  1. "Colloque sur l’histoire de Clairvaux, Bar-sur-Aube et Clairvaux, 22-23 juin 1990",
    - Cîteaux, Commentarii Cistercienses, 1990, t. XLI, p. 169-170.
    - Histoire de Clairvaux. Actes du colloque, Bar-sur-Aube et Clairvaux, 22-23 juin 1990, Bar-sur-Aube, 1991, p. XXI-XXIII.

Compte rendu de ces deux journées : 17 communications, une exposition, une visite guidée de l’abbaye et plusieurs spectacles culturels ont contribué au succès de cette manifestation.

  1. "Le 900e anniversaire de la fondation de l’abbaye de Cîteaux (1098-1998). Commémorations et publications",
    Revue Mabillon, 2000, t. XI (LXXII), p. 287-298.

Commentaire, → section I.

 

X.  TRAVAUX NON CISTERCIENS

 

Arbois

  1. "Trois siècles plus tard, devant une bouteille d’Arbois avec le Père Joseph Meglinger",
    - Arbois, revue municipale1, 1983, p. 20-21, ill.
    - Le Jura français², avril-juin 1988, no 198, p. 14-16, ill.

En 1667, Joseph Meglinger, religieux de l’abbaye de Wettingen se rend d’Autriche au chapitre général de l’ordre de Cîteaux. La vue de la Franche-Comté encore ruinée par la guerre de Dix ans le désole, mais le vin d’Arbois le ravit. Dans un latin fleuri, il en donne une véritable leçon de dégustation. Publication commentée de la traduction de ce texte vraiment original.

  1. "Une dégustation de vin d’Arbois en 1667",
    Aujourd’hui, l’histoire des bourgognes. Actes des 4es rencontres, Beaune, 2 avril 2011,
    Cahiers d’histoire de la vigne et du vin, 2011, no 11, p. 139-143, ill.

Reprise occasionnelle du précédent (→ no 41).

  1. "Domaine de la Croix d’Argis. Légendes et anecdotes du pays d’Arbois",
    Les Nouvelles Henri Maire, [1985], no 4, p. 2-3, ill.

Note destinée à présenter le dernier-né de la célèbre maison arboisienne.

Glénon, → section III, nos 3, 33 et 82.

  1. Domaine de Grange Grillard (Arbois, Jura),
    - Arbois1, 1971, [8 p.], ill.
    - Les Nouvelles Henri Maire², [automne 1984], no 2, p. 2-3.

Plaquette résumant les grandes lignes de l’histoire de cette grange, créée au XVIe s. sur le territoire de celle de Vauxy relevant de Balerne et qui abrite aujourd’hui les festivités en l’honneur des vins d’Arbois.

  1. *. Histoire de la Grange Grillard, t. I, Des origines à la fin de la Révolution (1543-1796),
    [Beire-le-Châtel], 1977, 171 p. ms. inédit.

Monographie en cinq chapitres : les origines du domaine (1543-1570), sa création par Gaspard Grillard (1571-1595), la propriété entre les mains de ses descendants (1596-1714), sa présence dans le patrimoine de Balerne (1714-1789) et ses vicissitudes pendant la Révolution (1789-1796). Annexes thématiques. Cartulaire factice de 35 documents.

  1. "Un maire d’Arbois mort au service de sa ville, Gaspard Grillard (†1595)",
    Arbois, revue municipale, 1980, p. 18-19.

Biographie du créateur de la grange homonyme, pris en otage par Henri IV à la suite du siège d’Arbois en 1595 et décédé peu après à Lyon.

  1. *. Domaine de Montfort, premier remembrement du Vignoble jurassien,
    Arbois, 1975, [8 p.], ill.

Ou le premier pas majeur de la reconquête du vignoble jurassien à la faveur de l’après-guerre avec la création de ce domaine d’un seul tenant de 60 ha à la place des centaines de parcelles de vignes transformées en prés ou tournées en friches à la suite du phylloxéra et du repli de l’entre-deux-guerres.

  1. *. Domaine du Sorbief. La nature et les hommes,
    - Arbois1, 1975, [8 p.], ill.
    - Les Nouvelles Henri Maire², [printemps 1984], no 1, p. 3.

Plaquette présentant ce domaine viticole situé entre Arbois et Pupillin, l’un des plus beaux du Jura.

 

Devecey

  1. *. - "Le bon Docteur Grenier",
    Le Pays Comtois1, mai-juin 2002, no 42, p. 18-21, ill.
    - "Deux traits méconnus du Docteur Philippe Grenier. I. L’ami des animaux. II. Le propriétaire à Devecey",
    Devecey, Bulletin municipal2, juin 2005, no 9, p. 29-30, ill. ; janvier 2006, no 10, p. 23-24, ill.

Devecey, Bulletin municipal2, juin 2005, no 9, p. 29-30, ill. ; janvier 2006, no 10, p. 23-24, ill. Deux traits de la personnalité de cet homme, né à Pontarlier en 1865 d’une bonne famille, converti à l’Islam après deux séjours en Algérie, élu député en 1896, siégeant à la Chambre en burnous et turban, soignant sans compter et bénévolement les plus miséreux, grand ami des animaux et notamment des chevaux pour lesquels il acheta deux fermes à Devecey en 1917. Décédé en 1944, il reste l’un des personnages pontissaliens les plus en vue, assurément le plus curieux.

  1. *. "Vue cavalière du château de Châtillon-le-Duc et du village de Devecey (fin XVIe s.)",
    Châtillon-le-Duc, Tallenay, villages comtois, Châtillon-le-Duc, 2013, p. 11-17, ill.

Présentation commentée de ce plan exceptionnel datable des années 1580, représentant ces deux villages et leur environnement totalement modifié depuis par les déboisements du XVIIIe, le repli viticole à la suite du phylloxéra au siècle suivant, l’invasion des lotissements suburbains depuis 50 ans et la récente création de la ligne à grande vitesse administrativement proclamée Rhin-Rhône.

  1. "Saint Gengou, patron de Tallenay : son culte, sa vie, ses miracles",
    L’Est républicain, éd. Doubs, 24 juillet, 30 juillet, 3 août 2013, ill.

Billets d’humeur pour restituer à Gengou sa véritable identité transformée en Jean Gulf (sic!) ou, carrément, Genou (resic!) par l’aculture crasse des panneaux forestiers et même des cartes IGN censés guider les promeneurs vers les ruines de sa chapelle... Et révéler aux curieux la vivacité de son culte local, les péripéties de sa vie agitée et l’aura de ses miracles merveilleux.

 

Pupillin

  1. *. Pupillin, ses vins, ses vignes, ses vignerons. Pupillin et son vignoble d’hier à aujourd’hui,
    Pupillin, 1987, [12 p.], ill.

Dépliant de présentation du village à travers les grandes lignes de son histoire où vignes et vignerons sont omniprésents.

  1. *. Pupillin, le bon, le très bon, le meilleur ! Un art de vivre, une riche histoire,
    Pupillin, 1995, [12 p.], ill.

Réédition actualisée et remaniée du précédent (→ no 59).

  1. *. "Chargé d’histoire, le lieu-dit ‘A la Balâne’ ne doit pas disparaître du cadastre de Pupillin",
    Les Dépêches, éd. Jura, 6-7, 12, 24 et 25 janv. 1973, ill. Commentaire, → section III.
  1. *. "Desssins de l’ancienne église de Pupillin dans les archives d’Arbois", Arbois, revue municipale, 1982, p. 20-24, ill.

De la difficulté de tirer des informations sur une église disparue à partir des représentations trop souvent stéréotypées figurant sur les plans.

  1. *. "90 ans (1920-2009) de dates des vendanges à la Fruitière vinicole de Pupillin (Jura)",
    Cahiers d’histoire de la vigne et du vin, 2010, no 10, p. 103-115, ill.

Une remise en ordre des archives de cette coopérative a permis de retrouver divers types de documents qui, uniformisés et mis bout à bout, ont livré une série complète des dates de vendanges des sociétaires pendant presque un siècle. Assez strictement assise entre les 5 et 10 octobre jusqu’en 1980, la date moyenne a depuis été avancée de plus d’une semaine cumulée tous les dix ans pour s’établir aujourd’hui autour du 10-15 septembre. Traitements ou/et réchauffement climatique ?

 

Généalogie

  1. *. "Patrice Chauvin, mon père (1906-1999), le militaire",
    S.l.n.d., 37 p. ms. inédit, ill.

Ses années de formation (préparation militaire, Saint-Cyr, officier de réserve), sa participation à la campagne de France (drôle de guerre, bataille de la Somme et blessures, convalescence), son après-combat (l’Etat français, désillusions et souvenirs).

  1. *. "Richard Chauvin, ‘surveillant européen’ à Karnak, ‘installateur’ au musée du Caire (1899-1903)",
    Les Cahiers de Karnak, 2017, t. XVI, p. 121-138, ill.

L’étonnante mais brève aventure d’un tout jeune orphelin provincial que des hasards familiaux et archéologiques conduisirent à devenir d’abord le bras droit de Legrain à Karnak, notamment lors d’une campagne de sauvetage de la salle hypostyle, puis de Maspero lors de l’ouverture du nouveau musée du Caire. Ou le témoignage d’une époque.

  1. *. "Une figure pontissalienne sous la Restauration : Emmanuel Alexis Jantet (1792-1834)",
    La Nouvelle revue franc-comtoise, [sept. 1979], no 70, t. XVIII, p. 87-104, ill.

Bel exemple de lente ascension sociale d’un benjamin d’une famille nombreuse de paysans, venu s’installer à Pontarlier dans un commerce auquel son fils, Jules, donnera un spectaculaire essor à la faveur de l’arrivée en 1862 du chemin de fer dans la capitale du Haut-Doubs.

  1. *. "Les débuts de la Grande Guerre à Pontarlier : le journal de Juliette Perrier (†) (26 juillet 1914-12 janvier 1915)",
    Mémoires de la Société d’émulation du Doubs, 2014, t. LVI, p. 205-257, ill.

La vie quotidienne d’une ville frontalière comtoise sous tous ses aspects : le patriotisme militant, la solidarité sociétale, l’inquiétude face à la percée allemande, la joie née de la bataille de la Marne, le manque d’informations, les rumeurs récurrentes, les soins aux blessés, la foi chrétienne omniprésente, l’illusion d’un conflit bref et nécessairement victorieux. De l’enthousiasme à la lassitude, sans aucunement supposer qu’il y faudrait encore… quatre ans, près d’un million et demi de morts et trois millions de blessés.

 

Divers

  1. "Terroir et ses tables. Tables 1955-1979 (1ère-25e année)",
    Terroir, revue de la Société historique et touristique de Fontaine-Française, 2e sem. 1980, no 82, p. 3-26.

Tables et index.

  1. "Terroir et ses tables. Tables 1955-1990 (1ère-35e année, nos 1 à 100)",
    Terroir, revue de la Société historique et touristique de Fontaine-Française, 2e sem. 1990, no 101, p. 1-31. Tables et index.
  1. "Avant-propos" et "En guise de conclusion(s)",
    Actualité du patrimoine roman en Bourgogne du Sud. Actes des Journées d’études de Saint-Christophe-en-Brionnais, 22-23 novembre 2008, Saint-Christophe-en-Brionnais, 2010, p. 3-4 et 93-99.

Résumés commentés des huit communications originales alors présentées sur et autour du patrimoine roman du Brionnais et de ses abords, des enseignements à en tirer et des questions encore irrésolues.

  1. "En guise de bilans…",
    Aujourd’hui, l’histoire des bourgognes. Actes des 4es rencontres, Beaune, 2 avril 2011, Cahiers d’histoire de la vigne et du vin, 2011, no 11, p. 159-166.

Résumés commentés des sept communications originales alors présentées sur et autour du goût des vins de Bourgogne, des acquis et des interrogations restées en suspens.

  1. *. "Un manuscrit inconnu de l’Historia Hierosolimitana de Baudri de Bourgueil (vers 1170-1180 ?)", Mélanges... Jean Richard, Dijon, 2020, p. 453-465, ill.

Présentation de ce manuscrit original fortuitement retrouvé dont l’essentiel propose une copie jusque-là inconnue du principal récit disponible sur la première croisade. Mise en ligne intégrale sur benoit-chauvin-citeaux.com

 

INDEX NOMINUM ET LOCORUM

 

Les noms propres de personnes sont en capitales italiques, ceux de lieux en capitales romaines. Seules les sous-entrées cisterciennes (abbaye, abbé, cellier, grange, religieux) sont indiquées. Les numéros renvoient à ceux de la bibliographie.

ACEY (abbaye)55, 177.
AIGUEBELLE (abbaye)58.
ALEXANDRE III49.
ALIX DE VERGY203, 210.
ALLEMAGNE58.
ARBOIS3, 5, 15, 16, 23, 31, 33, 35, 41, 53, 82, 176, 205.
AUBEPIERRES (abbaye)24.
AUBERIVE (abbaye)76, 180, 200, 209, 222, 244, 245, 250.
AULPS (abbaye)1, 150, 200, 209, 211.
B
BALERNE (abbaye)1 à 8, 17, 20, 22, 23, 25, 29, 32, 33, 38, 45, 46, 47, 56, 69, 74, 75, 82, 114, 150, 200, 230, 237, 238.
BAR-SUR-AUBE232.
BATTANT (abbaye)213.
BAUDRI DE BOURGUEIL246.
BAUME33.
BEAUBEC (abbaye)18.
BEAUCHARMOY117.
BEAULIEU (abbaye)241, 242.
BEAUPRÉ-SUR-LA-LYS (abbaye)139, 154, 158, 173.
BEAUVAIS24.
BELFAYS (abbaye)43, 115.
BELLEPERCHE (abbaye)142.
BELLERIVE (abbaye)79.
BELLEVAUX (abbaye)74, 231.
BERNARD DE CLAIRVAUX (abbé)2, 33, 39, 74, 88, 170, 229.
BERRY113.
BESANÇON46, 229.
BETTON (LE) (abbaye)79.
BONMONT (abbaye)58, 69, 150.
BONNEFONT (abbaye)11, 87, 120.
BONPORT (abbaye)235.
BOURGOGNE (comté)→  Franche-Comté.
BOURGOGNE (duché)40, 51, 57, 58, 70, 81, 86, 111, 183, 187, 194, 195, 196, 199, 206, 212, 224.
BRIONNAIS189.
BUILLON (abbaye)46, 47, 74, 150.
BURCHARD (abbé)2, 45, 74, 150, 175.
BUSSIÈRE (LA) (abbaye)29.
C
CADOUIN (abbaye)142.
CALIXTE II150.
CHAALIS (abbaye)11, 200.
CHALON176.
CHAMPAGNE19, 57, 58, 217.
CHAMPAGNE (abbaye)29.
CHARITÉ (LA) (abbaye)165.
CHÂTILLON-LE-DUC216.
CHAUVIN (P.)184.
CHAUVIN (R.)236.
CHERLIEU (abbaye)154, 200.
CHÉTARDIE (J. DE LA) (abbé)75.
CHÉZOY (abbaye)116.
CHIFFLET (J.) (abbé)56.
CHIFFLET (Ph.) (abbé)56.
CHIFFLET (P.-F.)45.
CHISSERET (M.)213.
CHRÉTIENNE (abbesse)139.
CÎTEAUX (abbaye)9, 14, 29, 58, 71, 111, 132, 136, 137, 138, 140, 152, 153, 171, 182, 186, 187.
CÎTEAUX (ordre)81, 132, 133, 136, 140, 141, 142, 143, 153, 157, 159, 187, 196, 199, 212, 233, 234, 240.
CLAIREFONTAINE (abbaye)14.
CLAIRLIEU (abbaye)154.
CLAIRVAUX (abbaye)9, 19, 29, 34, 58, 83, 84, 217, 220, 225, 226, 227, 232.
COGNOS32, 150.
COLOMBÉ-LE-SEC (cellier)217, 226, 227.
COLONGES (abbaye)26, 28, 39, 43.
COMPAGNES (abbaye)87, 94, 120, 125.
CORCELLES (abbaye)43, 177, 183.
COUR-DIEU (LA) (abbaye)200.
COYROUX (abbaye)154.
CRÊTE (LA) (abbaye)29.
CROIX D’ARGIS53.
D
DADIZEELE (DE) (abbesse)172.
DALON (abbaye)9.
DEVECEY161, 216.
DIJON174, 220, 225, 226.
DIMIER (Mélanges, Congrès)37, 42, 60, 73, 131, 154.
DIMIER (J./A.) (religieux)61, 63 à 67, 128.
DIMIER (L.)62.
DOUAI158.
DUNES (LES) (abbaye)123.
E
ÉCHARLIS (LES) (abbaye)58.
ELS (grange)20.
ÉTOILE (L’) (abbaye)145 à 148.
EUGÈNE III170.
EYDOUX (H.-P.)178.
F
FERTÉ (LA) (abbaye)22.
FLANDRE158, 168.
FLINES (abbaye)158.
FLORIMONT (abbaye)72.
FOIGNY (abbaye)60.
FONTAINE-FRANÇAISE30, 77.
FONTENAY (abbaye)49, 57, 130, 154.
FONTFROIDE (abbaye)34.
FONTGUILHEM (abbaye)11.
FONTMORIGNY (abbaye)54, 113, 122, 123, 127, 134, 135, 137, 154, 155.
FRANCHE-COMTÉ10, 40, 44, 55, 57, 86, 183, 194, 195, 224, 229, 231.
FRANCE200.
FRÉDÉRIC BARBEROUSSE25.
FROIDMONT (abbaye)151.
G
GENGOU214.
GLÉNON (grange)3, 33, 82.
GORGUE (LA)139.
GRÂCE-DIEU (LA) (abbaye)152.
GRANDSELVE (abbaye)11, 58, 200.
GRANGE GRILLARD5, 23, 31.
GRENIER (Ph.)161.
GROZON48.
GRÜGER (H.)178, 179.
H
HAUTECOMBE (abbaye)34.
HAUTERIVE (abbaye)24.
HAUTE-SAÔNE18.
HIGOUNET (Ch.)87.
HILDEGARDE DE BINGEN124.
I
IGNY (abbaye)14, 60.
ILE-DE-FRANCE58.
INNOCENT III221.
INNOCENT IV12.
J
JANTET (E.-A.)27.
JEAN (abbés)152.
JEANNE (comtesse)166, 167, 169, 181.
JOIE-NOTRE-DAME (abbaye)152.
JOUY (abbaye)58.
JURA3, 5, 7, 16, 33, 82, 202.
L
LANGUEDOC109, 112.
LARDERET (V. DU)213.
LARRIVOUR (abbaye)58.
LEBEAU (M.) (religieux)71.
LÉONCEL (abbaye)50, 58.
LIEU-DIEU (abbaye)43, 197, 198, 203, 210, 218, 219.
LONGPONT (abbaye)11, 18.
LONGUAY (abbaye)180, 222.
LONGVILLERS (abbaye)14.
LONS-LE-SAUNIER17, 68, 76, 78, 84, 85, 118, 243, 249.
LORRAINE19, 58.
LOUIS IX 60. 
LOUIS XIV 160. 
LOULLE (grange) 20. 
M
MAIZIÈRES (abbaye) 11, 24. 
MARILIER (J.) 89, 119, 197. 
MARQUETTE (abbaye) 158, 160, 162 à 164, 166 à 169, 172, 181, 183, 193, 200, 201, 209.
MAUBUISSON (abbaye) 58, 154. 
MAZAN (abbaye) 34. 
MÈGEMONT (abbaye) 200. 
MEGLINGER (J.) (religieux)41.
MELLERAY (abbaye)29.
MIGETTE 47, 150, 175. 
MIROIR (LE) (abbaye) 118. 
MOLAISE (abbaye) 200. 
MOLESME 1, 150.
MONTARLOT (abbaye) 43, 80. 
MONT-DIEU 24.
MONTFORT 16.
MONTORGE (grange) 22. 
MONT-SAINTE-MARIE (abbaye) 11, 22. 
MONTVERRAT (grange) 144. 
MORIMOND (abbaye) 9, 115 à 117, 137, 178, 179, 221, 247, 248.
MORTEMER (abbaye) 29, 200. 
N
NEY  56. 
NICOLAI (B.) 179. 
NOIRLAC (abbaye) 131, 154. 
NORMANDIE 231. 
O
OBAZINE (abbaye) 9, 34. 
OISELAY 176.
ORIMONT (abbaye)204. 
ORVAL (abbaye) 14. 
OTHON IV 221. 
OUNANS (abbaye) 7, 12, 43, 74, 149, 175, 176, 183. 
OURSCAMP (abbaye) 24. 
P
PAIRIS (abbaye) 29, 34. 
PARFONDEVAL (grange) 151.
PERRIER (J.) 223. 
PICARDIE 34. 
PIERRE LE VÉNÉRABLE 33, 45. 
PONTARLIER  27, 223. 
POULANGY (abbaye) 43, 170, 183, 204. 
PRÉMONTRÉ 58. 
PRÉS (LES) (abbaye) 158. 
PREUILLY (abbaye) 24, 34. 
PUPILLIN 8, 35, 59, 126, 202. 
R
REIGNY (abbaye)154, 156.
RELECQ (LE) (abbaye) 121.
RIEUNETTE (abbaye)43, 96, 110.
ROUERGUE58.
ROYAUMONT (abbaye)159.
S
SAINT-ARNOULT (grange)151.
SAINT-BENOÎT-EN-WOËVRE (abbaye)9.
SAINT-SULPICE (abbaye)24.
SAVIGNY (abbaye)34.
SCOURMONT (abbaye)60.
SÉNANQUE (abbaye)137.
SOISSONNAIS18, 24.
SORBIEF (LE)15.
SUISSE ROMANDE195.
T
TALLENAY214.
TAMIÉ (abbaye)29, 60.
TART (abbaye)43, 174.
THEULEY (abbaye)14, 29, 85, 144.
THIERRY46.
TRAPPE (LA) (abbaye)29.
TROIS-FONTAINES (abbaye)60.
V
VAL (LE) (abbaye)154.
VAL-DES-VIGNES (abbaye)226.
VALLOIRES (abbaye)18.
VAL-SAINT-LAMBERT (abbaye)24.
VAUCELLES (abbaye)24.
VAUCLAIR (abbaye)60, 137, 154.
VAULUISANT (abbaye)200.
VAUXBONS (abbaye)43, 180, 183, 228.
VAUX-DE-CERNAY (abbaye)34.
VAUXY (grange)33.
VIEUVILLE (LA) (abbaye)34.
VILLELONGUE (abbaye)87, 90 à 109, 112, 120, 125, 137.
VOUGEOT (cellier)138, 182, 183, 185, 188, 190, 191, 192, 207, 208, 215.
W
WALKENRIED (abbaye)179.
WETTINGEN (abbaye)41.

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